Le journaliste Ulrich Fabrice Ateba Biwolé a copieusement été battu par des policiers du Groupement spécial d’opérations vendredi dernier au quartier Anguissa à Yaoundé. Le reporter du quotidien Le Jour suit des soins depuis ce jour, à cause de tous les maux causés par le molestage brutal dont il a été victime. Il souffre de douleurs à la tête, aux cotes, à la colonne vertébrale, à la poitrine et aux genoux. « Je marche à peine, il est presqu’impossible pour moi de lever les bras sans avoir mal ; je ne parviens pas à bien tourner mon cou », a confié le journaliste, que nous avons rencontré, le visage bossu et tuméfié dans un hôpital vendredi dernier.
Culture
Le Gso tabasse un journaliste
Le journaliste Ulrich Fabrice Ateba Biwolé a copieusement été battu par des policiers du Groupement spécial d’opérations vendredi dernier au quartier Anguissa à Yaoundé. Le reporter du quotidien Le Jour suit des soins depuis ce jour, à cause de tous les maux causés par le molestage brutal dont il a été victime. Il souffre de douleurs à la tête, aux cotes, à la colonne vertébrale, à la poitrine et aux genoux. « Je marche à peine, il est presqu’impossible pour moi de lever les bras sans avoir mal ; je ne parviens pas à bien tourner mon cou », a confié le journaliste, que nous avons rencontré, le visage bossu et tuméfié dans un hôpital vendredi dernier.
Une épée de Damoclès menace la presse privée
À l’issue de cette réunion, un communiqué officiel a été rendu public. Dans ce communiqué signé du secrétaire général des services du premier ministre, le gouvernement déplore « la dénaturation par certains médias de l’opération d’assainissement de la gestion publique » et appelle les journalistes à plus de responsabilité dans le traitement de l’information
Cannibalisme médiatique
Ma foi: un Cameroun à remettre à neuf
Pour une presse utile à la cité
La presse, qui charrie l’information, est une nécessité sociale avant même d’être une nécessité démocratique. Parce que l’information, la communication en général, sont un besoin inné de l’être humain qui communique, de diverses manières, depuis le ventre de sa mère, depuis sa conception, jusqu’à sa mort. Et même après la mort, selon certaines civilisations et croyances.
Il n’existe donc pas de société humaine sans communication, sans échanges. Et pour que ces échanges soient efficaces et utiles à la société, ils doivent être fondés sur l’information exacte, complète et équilibrée. Et donc sur le débat contradictoire, fondation de la démocratie.
Le véhicule de l’information et de ces échanges, la presse, ne saurait jouer son rôle et remplir ses missions que s’il peut circuler librement, s’il dispose des moyens de sa liberté et, enfin, s’il sait utiliser cette liberté.
Cheikh Anta Diop : Pharaon de la science africaine
Depuis Hegel, l’historicité européocentriste ayant relégué les civilisations extra-occidentales, au stade du simple balbutiement, nous nous sommes habitués à penser après Senghor, qu’il n’y a de scientifiques qu’Européens ou Américains. Le système des institutions actuelles contribue à conforter une telle vision des choses au point même d’évacuer des consciences le fait historique que le concept de science découle de l’égyptien « sie »… Le but ici n’étant pas de répondre aux sceptiques, nous avons décidé d’innover et de sortir de l’ombre les Africains hérétiques connus comme d’authentiques savants, mais très mal connus par la jeunesse africaine. Pour inaugurer cette série, nous commençons par le dernier pharaon, Cheikh Anta Diop, le plus grand savant africain du siècle dernier, parce que tout à la fois « un monument », un phénomène et une figure épique d’une vitalité incontournable. Mais qui est Cheikh Anta Diop ?
Sembène Ousmane, écrivain populaire
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