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Wagner et Evgueni Prigojine : ces nouveaux prédateurs des pays africains

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Les pays africains ne peuvent devenir véritablement indépendants et souverains que s’ils deviennent leurs propres centres et évitent de se libérer d’une dépendance pour devenir dépendants d’une autre puissance ou des mercenaires sans scrupules et sans foi ni loi, quels qu’ils soient. Aussi devraient-ils éviter des jérémiades, des logiques de bouc émissaire qui masquent mal leurs faiblesses, leur incapacité à prendre leur destin en main.
Il fallait s’y attendre. Après le coup de force avorté du 24 juin 2023 en Russie perpétré par le groupe mercenaire Wagner, des questions demeurent sur ses répercussions en Afrique, surtout dans les pays où ce groupe de mercenaires opère dans les différents secteurs d’activités, notamment au Mali et en République centrafricaine (RCA). Des inquiétudes persistent également quant à la sécurité et aux marges de manœuvre des personnalités de premier plan, des institutions des pays dont la sécurité du territoire, du moins de la partie utile du territoire, est confiée à ce groupe paramilitaire soutenu par la Russie.
Ces derniers jours, selon des sources dignes de foi, des mouvements au sein

Mise à jour le Vendredi, 29 Décembre 2023 18:33

L'impératif des alliances en démocratie

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Marches, boycotts, meetings, pétitions, communiqués et conférences de presse, villes mortes, pays mort et désobéissance civile…dans la plupart des États d’Afrique subsaharienne, principalement dans les pays d’Afrique centrale, l’opposition et les forces progressistes ont tout essayé. Sans succès, c’est-à-dire sans arriver à inverser le rapport de force leur permettant d’accéder au pouvoir. Les raisons de ses échecs récurrents sont multiples : fraudes électorales organisées par les régimes en place, organisation d’élections par une administration partisane, environnements politiques contraignants,  querelles de personnes, divisions des partis politiques et des opposants, mesquineries entre leaders, etc. Elles entraînent des conséquences qui contribuent le plus souvent à perpétuer les régimes en place que tous les opposants  prétendent combattre. Entre autres :

- la dispersion des votes de leurs membres et sympathisants au moment des consultations électorales ;
- le découragement des électeurs qui ne respectent plus les consignes de vote et n’écoutent plus les leaders qui à leurs yeux ne sont plus que de simples parleurs. De sorte que l’on constate une baisse significative du taux de participation électorale depuis quelque temps dans plusieurs pays.

Mise à jour le Vendredi, 09 Mai 2014 11:37

Université des Montagnes: l'Enfer du décor

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Sauver l'UdM,par Ikemefuna Oliseh
Au cours de l’entretien avec le président de l’Association pour l’Education et le Développement (AED), celui-ci affirmait que « Si on renouvelle toute la classe dirigeante, en nous maintenant uniquement comme des conseillers, nous finirons par nous entendre. La nouvelle génération qui arrivera aura les mains libres et sera libérée de nos casseroles et de nos querelles. Elle saura trouver les voies et moyens pour gérer notre passif »
Curieusement, il y a quelques jours deux importantes décisions du président de l'AED étaient rendues publiques. La 1ère décision nomme un vice président de l'UdM chargé de l'administration générale, en la personne du Pr Jean Michel Tekam (78 ans), jusque-là enseignant dans la filière pharmacie. La nomination de cet homme bien connu dans la scène politique camerounaise pour ses prises de position iconoclastes vient mettre un terme au monopole de la vice-présidence jusque-là exercé par le Pr Jeanne Ngogang qui gérait tant bien que mal les affaires académiques. Désormais donc le Pr Kaptué sera secondé par deux vices présidents.
La seconde décision nomme le Pr Moyo Kamdom

Mise à jour le Lundi, 27 Août 2018 10:22

Mali : Souveraineté désintégrée et privatisée

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Lorsqu’on scrute l’actualité dans certains pays africains, en Guinée Conakry et au Mali, notamment, on peut dire, si on s’en tient aux discours des putschistes, que ces pays seraient avancés voire très développés, si on avait constitutionnalisé les coups d’État.
À l’observation et à l’épreuve des faits pourtant, si les coups d’État pouvaient apporter le développement, la bonne gouvernance, un État de droit et les institutions fortes, ces pays rythmés par des putschs depuis le début des indépendances, ne seraient pas classés parmi les plus pauvres du monde. Et ce mode d’accession à la magistrature suprême serait la voie royale privilégiée par/dans tous les pays et ne serait pas considéré comme étant antidémocratique.
Il est certes vrai que pour justifier leurs coups de force, les putschistes stigmatisent toujours les dérives et l’incurie des régimes renversés et promettent de doter le pays d’institutions fortes susceptibles de garantir le jeu démocratique, de nettoyer les écuries d’Augias afin de promouvoir la bonne gouvernance, le développement économique et social des peuples au nom desquels ils prétendent avoir pris le pouvoir.

Mise à jour le Vendredi, 22 Juillet 2022 09:05

Construire la démocratie à partir des problématiques locales

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Dans le cadre des orientations thématiques et conformément au plan stratégique et au plan d’action annuel de l’espace de la parole et de la citoyenneté dénommé La Grande Palabre, Jean-Bosco Talla, point focal de cette plateforme de discussion a procédé, le 30 avril 2014, à Bamenda, dans la salle de conférence de BCC (Bamenda City Council), sis au Commercial Avenue, au lancement de la phase pilote du projet Construction de la démocratie à partir de la base et des problématiques locales. Ce projet est le fruit d’un partenariat entre La Grande Palabre et Dynamique Citoyenne (DC), réseau regroupant plus de 100 organisations de la société civile camerounaise. 50 personnalités invitées ont pris part à cette cérémonie de lancement. Les femmes et hommes des médias y prenaient également part. Madame Yang Ghislaine, observatrice de Dynamique Citoyenne, dépêchée à Bamenda par les responsables de DC, a suivi les travaux de bout en bout.
À cette occasion, de 11 h à 15 h 45 mn, une discussion publique a été organisée autour du thème : Democracy and The Minority Question : The Case of The English Subsystem of Education in Cameroon.

Mise à jour le Jeudi, 02 Mars 2017 23:04

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