Sur les assurances de Monsieur le Recteur, l’Association pour la Défense des Droits des étudiants du Cameroun (ADDEC) a donc pris le temps d’observer l’application de cette mesure et depuis lors, elle a pu relever de nombreuses incohérences et dérives qui mettent en lumière le forcing qui est provoqué chez les étudiants et le fait que cette nouvelle donne soit rédhibitoire à certains droits des étudiants, de nature même à nuire désormais à l’épanouissement de ces derniers.
Education
La carte de l’étudiant : un droit
Sur les assurances de Monsieur le Recteur, l’Association pour la Défense des Droits des étudiants du Cameroun (ADDEC) a donc pris le temps d’observer l’application de cette mesure et depuis lors, elle a pu relever de nombreuses incohérences et dérives qui mettent en lumière le forcing qui est provoqué chez les étudiants et le fait que cette nouvelle donne soit rédhibitoire à certains droits des étudiants, de nature même à nuire désormais à l’épanouissement de ces derniers.
Université des Montagnes et formations médicales au Cameroun : Quand l’État découvre la société civile
Dès le départ, l’UdM repose sur un concept pratiquement inédit au Cameroun puisqu’elle est créée par l’Association pour l’éducation et le Développement (AED), association apolitique et à but non lucratif de la société civile. Après avoir exploré les possibilités que pouvaient lui offrir Yaoundé, Douala, Bafoussam et autres villes, l’UdM ouvre ses portes à Bangangté pour une seule raison : le Chef Supérieur des Bangangté lui octroie un terrain de plus de 200ha à Banekane. Avec ses quelques 200 employés à plein temps et l’effervescence qu’elle engendre, l’UdM est devenue le moteur économique de la ville de Bangangté et l’un des plus importants contribuables de la région.
Comprendre les enjeux de la réforme universitaire en formations des sciences de la santé au Cameroun
Le MINESUP intelligemment accède à cette demande d’évaluation, mais exige qu’elle soit faite pour tous les établissements formant en sciences de la santé, y compris les établissements publics. D’où la création de la commission d’évaluation appelée commission Sosso. Le MINESUP a doté cette commission des moyens financiers importants lui permettant d’être indépendant afin de produire un rapport objectif. Ce rapport de 200 pages est aujourd’hui disponible.
Les conclusions de ce rapport sont accablantes pour tous les établissements.
Ambroise Kom : « Les batailles tribalo-ethnico-régionalistes ne nous intéressent pas à l'Udm»
Le 11 juin 2013, le Pr Jacques Fame Ndongo, ministre de l'Enseignement supérieur, a rendu publique une série d'arrêtés susceptibles de révolutionner la formation médicale au Cameroun. Ces textes, qui font suite au rapport de la commission Sosso, ont déjà fait couler beaucoup d'encre et de salive. Mais jusqu'à présent, le leader des Ipes dans ce secteur, à savoir l'UdM, est resté prudent. Aujourd'hui, nous ouvrons nos colonnes au vice-président de l'Université des Montagnes (Udm) de Bangangté, le Pr Ambroise Kom, qui analyse les mutations en cours.
Vous avez pris part le 31 mai dernier à la cérémonie de restitution du rapport de la commission d'évaluation des institutions publiques et privées de formation médicale au Cameroun. Quelles sont votre lecture de ce rapport et ses recommandations ?Ambroise Kom: Publier un rapport d'évaluation dans un environnement où l'on est si peu habitué sinon réfractaire aux remises en question, au jugement critique est en soi une petite révolution. Et je n'ai pas manqué de le souligner publiquement dans l'hommage qu'à l'occasion j'ai rendu au Ministre de l'Enseignement supérieur (Minesup) pour cette innovation. Le rapport est exhaustif et sans complaisance à l'endroit des établissements publics et privés visités. Même l'Université des Montagnes (Udm) qui s'en tire plutôt bien, tant son modèle académique est original et ses équipements pédagogiques nettement au-dessus du lot, reçoit des recommandations pertinentes pour l'amélioration de son offre éducative.
Les syndicats d'enseignants réitèrent le mot d'ordre de grève
À l'occasion de la cérémonie de présentation des vœux à la presse organisée par la Centrale syndicale du secteur public (Csp) que préside Jean-Marc Bikoko, les syndicats, membres de ce regroupement ont saisi l'occasion qui leur était offerte, le 10 février 2012, à la bourse du travail, sise au rond-point Bout Carré à Mvog Ada (Yaoundé), pour réitérer le mot d'ordre de grève lancé il y a quelques jours. Pour les signataires de ce nouvel appel à la grève que sont Mbassi Ondoa Thobie de la Fédération camerounaise des syndicats de l'Éducation (Fecase), Phouet Foé Maurice Angelo du Syndicat national autonome de l'éducation et de la formation (Snaef), Zé Joseph du Syndicat national unitaire des instituteurs et des professeurs d'École normale (Snuipen), après avoir statué sur le protocole d'accord (lire le dossier intitulé : Etoudi, le centre de l'inertie) du 6 février 2012 entre les responsables des syndicats de l'Éducation et certains membres du gouvernement, ils n'ont pas été convaincus par leurs interlocuteurs qui sont restés vagues dans leurs engagements et se sont contentés de faire, comme à l'accoutumée, de vagues promesses.
Cheikh Anta Diop : Pharaon de la science africaine
Depuis Hegel, l’historicité européocentriste ayant relégué les civilisations extra-occidentales, au stade du simple balbutiement, nous nous sommes habitués à penser après Senghor, qu’il n’y a de scientifiques qu’Européens ou Américains. Le système des institutions actuelles contribue à conforter une telle vision des choses au point même d’évacuer des consciences le fait historique que le concept de science découle de l’égyptien « sie »… Le but ici n’étant pas de répondre aux sceptiques, nous avons décidé d’innover et de sortir de l’ombre les Africains hérétiques connus comme d’authentiques savants, mais très mal connus par la jeunesse africaine. Pour inaugurer cette série, nous commençons par le dernier pharaon, Cheikh Anta Diop, le plus grand savant africain du siècle dernier, parce que tout à la fois « un monument », un phénomène et une figure épique d’une vitalité incontournable. Mais qui est Cheikh Anta Diop ?
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