Ave Gbagbo : Ceux qui t’ont vu mourir te saluent …
Interventions armées étrangères en Afrique: la théorie de la destruction - reconstruction
Après plusieurs mois de diplomatie de la canonnière (Gun-boat diplomacy), et de stratégie de l’asphyxie d’une certaine Communauté Internationale contre le régime du Président Laurent Gbagbo, les forces d’agression et d’occupation de la France (La Licorne) et de l’Onuci sont donc entrées en action en Côte d’Ivoire, pour aider les forces de M. Alassane Ouattara à déloger le Président Laurent Gbagbo du Palais présidentiel, et installer au pouvoir par la force des armes (démocratie oblige !), "le Président reconnu par la Communauté Internationale", alors que l’institution nationale de ce pays, chargée d’arrêter en dernier ressort, les résultats de l’élection présidentielle de novembre 2010, a proclamé le Président Laurent Gbagbo vainqueur !
Massacres en Libye : Au nom de l’impérialisme marchand
Lorsque la rue arabe s’est embrasée en Tunisie, conduisant en 3 semaines à la chute de Ben Ali, tous les médias occidentaux se sont extasiés sur le caractère endogène de la révolution tunisienne, rappelant avec une insistance suspecte que celle-ci était un pur produit des réseaux sociaux comme Face book, Twitter et les autres. De façon insidieuse, la Tunisie a été tout de suite présentée comme l’avant-garde d’un mouvement susceptible de balayer l’ensemble de la région. Pour étayer ce point de vue, ces médias ont multiplié les interviews, offert la parole à des spécialistes soigneusement triés sur le volet, donné une visibilité maximale aux mouvements de rue à travers le monde arabe, réalisé et diffusé une foule de reportages sur le sort des petites gens et leur volonté d’en découdre avec les pouvoirs en place. C’était véritablement du grand art, et le déclic égyptien est venu juste à temps pour corroborer.
Massacres en Libye : Calixthe Beyala dénonce la France et écrit à Jean Ping
Objet : demande d’une rupture des relations diplomatiques des
pays membres de l’U.A avec la France
La démobilisation collective au Cameroun
Manque de représentativité, autocensure, double langage, hostilité de l'État : ce bilan critique de l'état des organisations de la "société civile" camerounaise a amené ses auteurs, des associations camerounaises et françaises, à mettre en place un programme de "renforcement de la société civile et des contre-pouvoirs" au Cameroun 1. Ce diagnostic et les solutions envisagées par ce programme de coopération mettent en lumière un fait social : la démobilisation collective, plus précisément un état persistant de faiblesse des mouvements sociaux protestataires, c'est-à-dire des formes d'action concertée en faveur d'une cause et faisant appel aux autorités politiques 2. La défiance à l'égard des membres du gouvernement, des " élites " en général et même du président de la République, au pouvoir depuis 1982,
Lettre ouverte au président Paul Biya
Dans l’intérêt supérieur de la nation, ne vous représentez plus en 2011
Monsieur le président,
En cette année électorale, et à quelques mois de la déclaration plus que probable de votre candidature pour un nouveau mandat, je peux aisément comprendre que les initiateurs des « appels du peuple » dans ses multiples volumes, les auteurs des motions affirmant leur soutien granitique et inconditionnel à votre personne, et donc à votre candidature, ne se réjouissent pas en public de mon appel. Mais ne vous fiez surtout pas aux protestations feintes que ma démarche va certainement soulever parmi tous ces courtisans dont la principale caractéristique est d’être franc du collier. Lorsque vous avez rejoint la très haute administration du pays en 1962, je n’étais pas encore né ; quand vous avez accédé à la magistrature suprême en 1982, je venais à peine d’entrer au collège. Au moment où vous vous apprêtez probablement à rempiler au sommet de l’Etat, porté par le souffle de l’appelCôte d'Ivoire : "Pouvais-je rester sourd à tant de souffrances bafouées?"
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