
Pourquoi les africains ont-ils honte du culte de leurs ancêtres ?

À quoi servent les intellectuels camerounais?

Code électoral : Quel recours ?

Depuis l’avènement du Code, la controverse n’a guère faibli. Il m’a semblé qu’il y avait lieu d’apporter quelques éléments d’analyse à ce débat portant sur un texte susceptible d’influencer profondément la construction démocratique dans notre pays, avant de dire en quoi le chef de l’État peut, s’il le veut, créer le consensus qui n’a pu se construire autour de ce Code.
Cry, my beloved Africa
Curriculum vitae de l'Afrique: faut-il en rire ou en pleurer?Nom : Afrique
Prénom : Continent
Age: Berceau de l'humanité, lieu de naissance de Toumaï
Localisation : Au nord se trouve l’Europe ; à l’ouest l’Amérique du Nord; au Sud-Ouest ; l’Amérique du Sud ; à l’est l’Asie ; au Nord Est par le Moyen Orient. Est entourée par l’Océan atlantique, l’Océan Indien, la mer rouge et la mer méditerranée.
Missions
Coups d’États, guerres, génocides, champ d’essais des armes fabriqués en Occident, lieu de déversement des déchets nucléaires produits par les Occidentaux, lieu des tests des vaccins, terrain idéologique par excellence de fabrication et des tests des virus les plus virulents dont celui de l’immunodéficience acquise (HIV), lieu d’imposition de la démocratie version occidentale par des bombes.
Le courroux de l’Homme-lion de la principauté souveraine d’Etoudi
L’homme-lion. Ainsi nomma-t-on Paul Biya le temps d’une campagne électorale orchestrée par des experts parisiens payés à prix d’or pour lui tisser une apparence d’honorabilité. La métaphore est parlante, elle saisit l’essence même du personnage, comme celle d’un autre lion d’une de nos fables d’école primaire. Le vénérable lion de la fable est fameux pour son étrange sens de la justice. Ou d’injustice, si l’on prend l’affaire par le bout de ceux qui pâtissent de la justice selon l’évangile martial du prince de céans. Réminiscence : « Les animaux malades de la peste ». Morceaux choisis : « un mal qui répand la terreur, mal que le ciel en sa fureur inventa pour punir les crimes de la terre, la Peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom), capable d’enrichir un jour l’Achéron, faisant aux animaux la guerre ». On aura reconnu Jean de Fontaine, comme le pastiche qui suit, que chacun peut rattacher à une expérience personnelle dans un Cameroun où la fumeuse « lutte contre la corruption » s’étire
Eux, c’est eux
Une fois encore, l’actualité françafricaine révèle l’état de délabrement de la République française, confisquée par une partitocratie cynique, dont les oppositions superficielles recouvrent une profonde communauté d’intérêts : à l’aube d’une campagne électorale qui s’annonce animée, deux leaders des deux partis qui gèrent la France depuis trente ans ont rendu hommage à deux dictateurs d’Afrique francophone. Sarkozy, chef de l’État, mais surtout de l’UMP, a reçu Sassou Nguesso, le despote congolais, le 8 février à l’Élysée, ce qui lui a valu les critiques du PS.
Pourtant l’apparatchik socialiste Laurent Fabius, dont on dit qu’il convoite le ministère des Affaires étrangères, est allé lui-même serrer la pince à Ali Bongo, le tiroir-caisse gabonais, le 14 février à Libreville. Ce parcours n’est pas sans rappeler celui d’Alain Juppé, autre ex-gloire de la politique française, parti cautionner le fantoche camerounais Biya avant de revenir prendre la tête du Quai d’Orsay. Si tel est le parcours obligé pour les ex-meilleurs d’entre les apparatchiks ambitionnant un dernier tour de piste, on ne s’étonne plus de l’état
Lettre à Monsieur le président de la république et père de famille
Excellence, le 20 août 2011, une jeune camerounaise, Vanessa Tchatchou a mis au monde, à l’hôpital gynéco obstétrique de Yaoundé, un bébé qui lui a été immédiatement volé dans des conditions rocambolesques. Les circonstances particulières de ce vol de bébé et la gestion chaotique de ses suites par certains de vos grands collaborateurs, et notamment certains membres de votre gouvernement, ont contribué à forger dans l’opinion nationale l’idée que ce vol s’inscrirait dans une chaîne de trafic d’êtres humains bien huilée et bénéficiant de nombreuses protections dans les hautes sphères de l’Etat. Dans ce contexte les Camerounais sont inquiets. Il y a de quoi l’être. En effet, alors même que le dénouement de l’affaire Vanessa n’est pas encore connu, la presse rapporte une autre sordide histoire de trafic humain survenu à Douala, avec une fois de plus, des fonctionnaires qui seraient autant suspectés que soutenus. Cette nouvelle affaire, c’est celle d’une autre jeune mère, Adama, dont le bébé a été volé à Douala en 2007 mais qui est heureusement aujourd’hui retrouvé, non pas grâce à la perspicacité de la police et de la justice, mais plutôt au courage de son oncle arrivé de l’étranger.
Certains des ministres de votre gouvernement ont particulièrement brillé par leur incompétence dans cette affaire Vanessa. Cette incompétence ne fait que renforcer la grande suspicion parmi les populations.
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