Ce 13 septembre 2011 est le 53e anniversaire de l’assassinat de Um Nyobè, le père de «l’indépendance» du Cameroun, par l’armée génocidaire française. Cette 53e commémoration intervient dans un contexte national et international particulier, où les forces rétrogrades alliées de l’impérialisme international, ont plus que jamais le vent en poupe, démontrant toute l’actualité du «Umnyobisme», comme instrument théorique et pratique de lutte, pour la libération du Cameroun et de l’Afrique de la domination et de l’exploitation impérialiste.
1. Au plan national, le régime néo-colonial qui a été mis au pouvoir par le gouvernement français après l’assassinat de Um Nyobè, organise le 09 octobre, une tragi-comédie électorale pour se maintenir au pouvoir. L’élection au Cameroun, comme dans tous les régimes criminels soutenus par la France, est devenue une simple formalité qui permet la reproduction et la perpétuation au pouvoir, des systèmes néocoloniaux en place. C’est ce que démontrent tous les scrutins présidentiels qui ont eu lieu à ce jour au Cameroun: 1960, 1965, 1970, 1975, 1980, 1984, 1988, 1992, 1997 et 2004.
Politique
53e Anniversaire de l’Assassinat de Um Nyobè:Reprendre la lutte contre le colonialisme rampant
Lettre ouverte aux Camerounais

Les martyrs de la liberté ont sacrifié leurs vies pour libérer le Cameroun de la colonisation blanche, mais nous croupissons aujourd’hui sous le joug de la colonisation noire ;
Nous sommes nombreux à dire régulièrement « On va faire comment ? », en signe de résignation, face notre situation déchéance civique et morale;
Nous sommes nombreux dans ce pays à partager ce sentiment de lassitude face à un système politique coincé au sein duquel les politiciens s’amusent alors que les Camerounais souffrent ;
Nous sommes nombreux à nous plaindre au quotidien de la manière dont le Cameroun est géré, du culte de la médiocrité, de l’inégale répartition du Bien Commun, de la gangrène de la corruption, du fossé entre le luxe insolent des dirigeants et la misère du Camerounais ordinaire, du fait que nous sommes mal soignés, que nos enfants sont mal éduqués et chôment avec des diplômes ;
Le Front uni de la diaspora camerounaise prône le boycott actif de la mascarade du 9 octobre 2011

Après avoir analysé la situation politique du Cameroun et le contexte national et international actuel,
- Constatons avec satisfaction que, en dépit des manœuvres dilatoires des délégations d’Elecam envoyées en villégiature en occident pour soit disant installer les commissions électorales, le mot d’ordre de boycott actif du processus électoral a été très largement par les Camerounais de la diaspora qui se sont massivement abstenus de s’inscrire sur les listes électorales frauduleuses d’Elecam ;
- Saluons les Camerounais de la Diaspora pour cette attitude patriotique qui s’illustre par un rejet sans appel du régime despotique de Paul Biya ;
- Félicitions les Patriotes dont les actions courageuses ont permis de mettre à nu l’ampleur des fraudes orchestrées par Elecam en Europe et en Amérique du Nord ;
Le Tribunal Article 53 : « Les crimes de Biya ne pouvaient longtemps rester cachés »

Les Américains passent Paul Biya et Ahmadou Ahidjo au scanner
Résumé : Après 46 ans d’indépendance, le Cameroun n’a connu que deux présidents, Ahmadou Ahidjo (1960-1982) et Paul Biya (depuis 1982) ; Ahidjo, charismatique, et homme de décision, a géré un État à parti unique (monolithique) où les citoyens n’avaient pas droit au leadership. Sous Ahidjo, l’économie était florissante, le pays présentait alors les indicateurs sociaux et économiques les plus élevés du continent. Depuis lors, Biya a transformé le pays en une démocratie multipartiste avec un accent sur les droits de l’homme et les libertés civiles. Son bilan économique par contre a été marqué par de lourdes dettes, la corruption, dix années d’une économie désastreuse et une chute vertigineuse des indicateurs sociaux. Depuis sa réélection en 2004, Biya semble réfléchir sur son héritage et a engagé son gouvernement dans une approche sérieuse de réforme économique et de restructuration qui commence à porter des fruits. La question cardinale est de savoir si Biya est capable d’ingéniosité pour contourner son héritage négatif de corruption, stagnation et négligence au cours des cinq prochaines années.
Cameroun : la présidentielle aura lieu le 9 octobre 2011

Cette convocation du corps électoral est conforme à la loi n°2011/002 du 06 mai 2011 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°92/010 du 17 septembre 1992 fixant les conditions d’élection et de suppléance à la présidence de la République. Cette loi dispose en son article 51 (nouveau) :
« (1) Le corps électoral est convoqué par décret du président de la République.
(2) l’Intervalle entre la publication du décret convoquant le corps électoral et la date fixée pour le scrutin est de quarante (40) jours au moins.
(3) le scrutin doit avoir lieu un dimanche ou un jour déclaré férié et chômé. Il ne peut durer qu’un jour ;
Paul Biya donne un coup d’accélérateur à l’actualité politique
Les spéculations sont allées bon train ces derniers jours à propos de la date de la tenue du congrès ordinaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Nul ne pouvait dire avec exactement quand cet important événement pour les militants et sympathisants de ce parti devait avoir lieu. L’opinion publique savait que ce congrès devait se tenir avant la présidentielle d’octobre 2011. Depuis le 26 août 2011, les choses sont devenues plus précises. Les militants et sympathisants sont désormais fixés sur la date de la tenue du congrès de leur parti. Les assises de ce congrès auront lieu les 15 et 16 septembre 2011 au Palais des Congrès de Yaoundé. C’est la substance d’une décision du président national du Rdpc, Paul Biya, lue sur les antennes de la Cameroon Radio Television (Crtv), le 26 août 2011. Un comité d’organisation placé sous l’autorité de Paul Biya a été créé.
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