« Si nos différents amendements ne sont pas pris en compte, nous engagerons des actions de mobilisation et de protestation à tous les niveaux »
Germinal : Quelles sont vos impressions à l’issue de la session ordinaire de l’Assemblée nationale qui vient de s’achever et au début de la session extraordinaire qui vient de s’ouvrir ?
Jean-Michel Nintcheu : Mes impressions sont celles d’un député profondément déçu. Ma déception tient au fait que nous avons passé le plus clair de notre temps à nous rouler les pouces en attendant le dépôt par le gouvernement du Projet de loi portant code électoral. C’est précisément à 3 jours de la fin de la session - comme vous le savez la session dure 30 jours - que le gouvernement a déposé ce projet de loi sur la table des députés. Ce dépôt tardif a suscité l’indignation, voire la colère des députés, toutes chapelles politiques confondues. Cette indignation était d’autant plus compréhensible que ce Code électoral, très attendu par le peuple camerounais, constitue un élément très important dans la clarification des mécanismes de dévolution du pouvoir politique au Cameroun. Compte tenu de l’importance de ce texte, le déposer avec une telle désinvolture