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Politique

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Christopher Fomunyoh: Seule une démarche collective et cohérente peut conduire au Changement

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On ne le présente plus. Christopher Fomunyoh est directeur régional pour l'Afrique au National Democratic Institute for International Affairs. Très connu des leaders africains épris de démocratie et des Etats de droit en Afrique, il estime qu’il faut des synergies d'action et d'association fondées sur des alternatives crédibles pour qu’il y ait changement au Cameroun.
Germinal : Quand on parle de Christopher Fomunyoh, des compatriotes africains et camerounais réagissent, à raison, en disant que « celui-là alors, c’est un globe-trotteur ». Au fait, qu’est-ce qui fait courir Christopher Fomunyoh?
Christopher Fomunyoh : Je cours parce que l’Afrique bouge. Notre continent vit des mutations variables sur le plan politique, économique et même générationnel depuis les deux dernières décennies. L’Afrique cherche à s’affirmer sur le plan de la démocratie, de la bonne gouvernance et du développement humain. Les compatriotes et autres panafricanistes sont donc très perceptifs parce qu’ils s’identifient eux aussi au combat commun qui est le nôtre, celui de notre génération qui devrait œuvrer avec plus d’engagement et de dévouement pour plus de libertés et une démocratie

Mise à jour le Samedi, 20 Avril 2013 16:40

Sénatoriales: Elecam rejette 23 listes

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Le communiqué de presse parvenu à la rédaction de Germinal
Le Conseil électoral d'Elections Cameroon réuni en sa session de plein droit le mercredi 20 mars 2013 a procédé à l’examen des dossiers de candidatures à l’élection des sénateurs. Huit (08) partis politiques ont présenté des listes de candidats.

Mise à jour le Vendredi, 19 Avril 2013 08:01

Hugo Chávez : une référence

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Depuis 1999, le Vénézuélien Hugo Chávez est l'un des présidents le plus populaire et le plus haï d'Amérique latine. Son tort : la mise en application de la  ''révolution pacifique et démocratique'' promise aux populations vénézuéliennes lors de la campagne présidentielle de décembre 1998.
Soutenu par les forces de gauche et les déshérités exaspérés face à la corruption et la gabegie qui régnaient au Venezuela depuis près de 40 ans, cet admirateur de Fidel Castro et Bolivar avait recueilli 57% de suffrages exprimés contre moins de 9% des voix pour l'Action démocrate (Ad), social démocrate et le Copei, démocrate-chrétien qui avaient payé ainsi le prix de leur mauvaise gestion de l'État et de la confiscation du patrimoine commun du peuple vénézuélien. Pour certains observateurs, ces formations politiques avaient permis l'édification d'une société gangrénée par la corruption, la plus inégalitaire du monde malgré d'énormes ressources financières générées depuis des années par le pétrole.

Pour le commandant Chávez cité par Ignacio Ramonet, journaliste au Monde diplomatique les objectifs de la révolution vénézuélienne sont multiples :

Mise à jour le Mardi, 26 Mars 2013 12:08

Elections des sénateurs: Paul Biya pose un acte de banditisme politique

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Les élections sénatoriales auront lieu le 14 avril 2013. C’est la substance du décret que Paul Biya vient de signer convoquant le collège électoral en vue de l’organisation desdites élections. Il fallait bien s’y attendre. C’était là l’un des objectifs de la modification de la loi constitutionnelle du 18 janvier 1996.
En effet, la loi n° 2008/001 du 14 avril 2008 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 96/06 du 18 janvier 1996 portant révision de la constitution du 02 juin 1972, dispose en son article 67 (nouveau) qu’ « au cas où la mise en place du Sénat intervient avant celle des régions, le collège électoral pour l’élection des Sénateurs est composé exclusivement des conseillers municipaux »
La convocation du corps électoral en vue des sénatoriales procède d’un simple calcul politicien. Conscient du fait que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) contrôle la majorité des communes, donc qu’il dispose le maximum des conseillers municipaux, Paul Biya est sûr et certain qu’il aura la majorité absolue au Sénat. La victoire du Rdpc aux sénatoriales est d’autant plus certaine que lors des précédentes consultations électorales, le parti au pouvoir ou proche du pouvoir, c’est selon, s’était présenté seul dans environ 80 circonscriptions électorales.

Mise à jour le Jeudi, 28 Mars 2013 08:58

Gouvernance cosmétique et Dérision sénatoriale

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Que ce soit par cynique conseil au Prince ou par violence politique personnelle dudit Prince, la convocation des sénatoriales au Cameroun par décret du Président de la république fera négative école comme un exemple de ce qui faut faire quand on tient à parachever son propre discrédit aux yeux de la transparence électorale en particulier, et de l’éthique politique en général.
Les Sénatoriales annoncées se présentent en effet comme un nouvel acte de la gouvernance cosmétique dont le Cameroun est victime depuis trente ans.  En dressant son peuple RDPC contre le Peuple du Cameroun, le Chef de l’Etat se prévaut de la légalité d’un décret pour perpétrer l’immoralité électorale. Le légal se met ainsi au service de l’immoral chez un chef d’Etat dont le principe d’action prétendait être la rigueur et la moralisation. Cette légalisation de l’immoralité pose un grave problème d’éthique politique qui confirme l’hostilité du régime à toute transparence électorale. En cédant une fois de plus à cette faiblesse, le Chef de l’Etat vient de consacrer la dérision sénatoriale. Le Sénat du Cameroun ressemblera ainsi aux autres institutions nationales

Mise à jour le Mardi, 26 Mars 2013 12:05

Altenance: et si la solution n'était pas dans l'urne?

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Les pirouettes, les revirements, les manipulations de la constitution, la confiscation du calendrier électoral, les embuscades, les crocs-en-jambe, les dilatoires, les ruses, les dols, les grenouillages et les manœuvres  multiformes servis aux Camerounais en lieu et place d’un organe indépendant bruyamment et unanimement revendiqués depuis les années 90 pour organiser des élections équitables devraient amener même les plus naïfs des Camerounais à revoir leur façon de penser le changement et à comprendre qu’ils sont en plein dans un combat d’arrière-garde que le Rdpc et son président national mènent de toutes leurs forces pour annihiler le multipartisme administratif arraché au forceps et empêcher toute possibilité d’alternance pacifique que nous appelons de tous nos vœux. Leur plus grand crime aura été de s’être laissés mener en bateau pendant trois décennies en acceptant de composer avec le pouvoir, en participant et légitimant des simulacres de consultations, pensant benoîtement que les gens d’en face avaient la volonté d’organiser des élections transparentes et attendaient leur contribution pour améliorer et changer le cours de l’histoire démocratique de leur pays. Erreur fatale, car tous les dysfonctionnements électoraux, depuis leur faux pas des législatives de 92, ont toujours été rigoureusement pensés,

Mise à jour le Vendredi, 01 Mars 2013 09:38

Une saison vernale (printemps) des libertés s’ouvre-t-elle en Afrique centrale ?

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« Il peut arriver que la violence soit l’unique moyen de faire entendre la voix de la modération », William O’Brien, nationaliste irlandais
À l’occasion de la 25e session de La Grande Palabre, le groupe Samory, éditeur de Germinal et ses partenaires (Harmattan Cameroon, La Fondation Gabriel Péri, Dynamique citoyenne, le quotidien Le Messager, Radio Cheikh Anta Diop, Addec et Human Rights Initiatives (HRI)), invitent le public à prendre part à la réflexion (conférence-débat) qu’ils organisent à Yaoundé, le jeudi 25 avril 2013, à l’hôtel Franco, sis au quartier Longkak, en face du collège Matamfen, à 14h sur le thème:

Une saison vernale (printemps) des libertés s’ouvre-t-elle en Afrique centrale ?
Une lecture politique, géopolitique et stratégique

Contexte

Le 14 janvier 2011, Zine El Abedine Ben Ali fuyait la Tunisie, chassé du pouvoir par une révolution de palais organisée à la suite d’un immense mouvement de protestation populaire réprimé dans le sang qui avait commencé le 17 décembre 2010 après l’humiliation et le suicide par immolation de Mohamed Bouazizi, jeune vendeur à la sauvette. Cet extraordinaire mouvement social avait abouti à un changement politique profond en Tunisie, entraînant dans son sillage l’Égypte et, dans une certaine mesure, la Lybie.

Mise à jour le Lundi, 27 Mai 2013 14:46

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