Ce texte apparaît manifestement comme sa réponse au soulèvement populaire qui a entraîné la chute du régime dans divers pays africains et en particulier au Burkina Faso. Il traduit une volonté perverse de terroriser le peuple camerounais et de caporaliser la société par un retour aux heures les plus sombres de notre histoire politique qui avaient donné naissance, entre autres, à la tristement célèbre Ordonnance de 1962 sur la subversion. Le pouvoir avait aboli cette fameuse Ordonnance à grand renfort de tapage médiatique, pour s’acheter une bonne conduite démocratique à l’aube des années 1990. Mais il retrouve les vieux démons autocratiques du régime qu’il perpétue en soumettant à l’adoption du Parlement le projet susvisé. Pour le MRC, ce projet de loi est inacceptable pour les raisons ci-après. Il s’agit d’un projet de loi liberticide en ce qu’il punit « de la peine de mort, celui qui, à titre personnel, en complicité ou en co-action, commet tout acte ou menace d’acte susceptible de causer la mort, de mettre en danger l’intégrité physique ,
Politique
Le gouvernement veut régler la succession au Cameroun par une loi inique et liberticide
Le Cameroun à l'épreuve de Boko Haram : la démocratie, la paix et la stabilité peuvent-elles être hypothéquées ?
« Ce n’est pas le Boko Haram qui va dépasser le Cameroun. Nous continuons le combat et nous les vaincrons. », Paul Biya, 02 août 2014.
A l’occasion de la 36e édition de La Grande Palabre, le groupe Samory éditeur de Germinal et ses partenaires (Harmattan Cameroon, La Fondation Gabriel Péri, Dynamique citoyenne, le quotidien Le Messager, Radio Cheikh Anta Diop, Addec et Human Rights Initiatives (HRI)) invitent le public à prendre part à une réflexion (Conférence-débat) qu’ils organisent ce jeudi 28 août 2014 à l’hôtel Franco, sis au quartier Longkak, en face du collège Matamfen, à 14 heures.
Thème de la discussion
Le Cameroun à l'épreuve de Boko Haram : la démocratie, la paix et la stabilité peuvent-elles être hypothéquées ?
Contexte
Incontestablement, la secte islamiste armée dénommée Boko Haram est un défi à l’unité, à la paix et la stabilité au Cameroun.
L’unité de l’UPC, ou le devoir de répétition : Convergences pour la refondation de l’UPC

J’ajoute qu’en dépit des divisions upécistes, on n’a jamais assisté à une quelconque confrontation sur la place publique entre des membres de ces « familles » upécistes. C’est donc un abus d’autorité de la part des fonctionnaires du MINATD, des sous-préfets en l’occurrence, qui invoquent l’ordre public pour interdire des congrès qui leur déplaisent et qu’ils ne voudraient pas voir tenir (c’est le genre de tracasseries que subit notre « famille » depuis notre premier Congrès sous le « Renouveau » en 1991 ! Qui dit mieux ?).
Alerte : un coup d’État constitutionnel en préparation

Lors de son discours à la nation du 31 décembre 2013, le président de la République a fait aveu d’impuissance face à l’immensité des défis de la nation et évoqué la nécessité d’un plan d’urgence. Près de deux mois après, rien dans l’action au sommet de l’Etat ne laisse penser qu’il y a vraiment urgence à agir. S’il est vrai que dans le sérail l’on a été tétanisé par cette lapalissade dans les premières semaines, force est de constater que le pouvoir tente de reprendre l’initiative sur son terrain favori, la politique politicienne. Terrifié par l’ampleur du désastre social et économique, fruit de trois décennies de mensonges, le régime tente désespérément de fuir le terrain des questions telles : l’accès à l’eau potable, à l’électricité, aux soins de santé de base, la crédibilité et l’efficience du système scolaire et universitaire, le chômage endémique, la démobilisation avérée de l’administration, la corruption systémique, les détournements compulsifs des deniers publics, la piètre qualité des travaux publics, l’ouverture des perspectives d’avenir pour la jeunesse, la prise en charge des personnes du troisième âge, l’industrialisation du pays, le défi de l’innovation, l’attractivité du pays pour les investisseurs nationaux et étrangers, la défiance de la population vis-à-vis de la justice, la pandémie de l’insécurité, la gestion rigoureuse et transparente des finances publiques, l’imbroglio de la nationalité à géométrie variable, l’effondrement du prestige du pays au plan international, etc.
Propositions pour un vrai redressement de l’UPC
(1).- La reconquête par l’UPC de plusieurs mairies dans le Département du Nyong-et-Kellé, et son retour à l’Assemblée nationale avec trois Députés, apparaissent comme une des données marquantes du double scrutin du 30 septembre 2013 au Cameroun.
(2).- face à ce résultat positif, nous saluons et remercions les populations du Nyong-et-Kellé qui ont émis un vote sanction exemplaire contre le parti néocolonial, et réhabilité le grand parti nationaliste de Ruben Um Nyobe , Félix Roland Moumie ,Ernest Ouandie , Kingue Abel et de tous les héros et martyrs de la libération nationale : l’Union des Populations du Cameroun (UPC), Âme immortelle du Peuple Kamerunais.
Ceux qui ont dit «non»: De la renaissance de Paul Biya à la deuxième mort d'Ahmadou Ahidjo
Insensible à la critique, au ridicule et au déshonneur, la fille d'Ahmadou Ahidjo, l'ancien président camerounais, dont il ne reste pas un seul atome de poussière au Cameroun, cette fille donc, touchée par la grâce d'une révélation tardive, prêche désormais la bonne nouvelle du Rdpc (catalyseur de toute la corruption possible au Cameroun, comme le prouvent tous leurs prisonniers célèbres).
Insensible à la critique, au ridicule et au déshonneur, la fille d'Ahmadou Ahidjo, l'ancien président camerounais, dont il ne reste pas un seul atome de poussière au Cameroun, cette fille donc, touchée par la grâce d'une révélation tardive, prêche désormais la bonne nouvelle du Rdpc (catalyseur de toute la corruption possible au Cameroun, comme le prouvent tous leurs prisonniers célèbres).
Quel (s) sens donner aux votes des Camerounais lors du double scrutin du 30 septembre 2103 ?

À l’occasion de la 31e édition de La Grande Palabre, le groupe Samory, éditeur de Germinal et ses partenaires (Harmattan Cameroon, La Fondation Gabriel Péri, Dynamique citoyenne, le quotidien Le Messager, Radio Cheikh Anta Diop, Addec et Human Rights Initiatives (HRI)), invitent le public à prendre part à la réflexion (conférence-débat) qu’ils organisent à Yaoundé, le jeudi 31 octobre 2013, l’hôtel Franco, sis en face du collège Matamfen, à 14h sur le thème:
Quel (s) sens donner aux votes des Camerounais lors du double scrutin du 30 septembre 2103 ?
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