Personne n’est dupe. Pas même le président de la République. À quelques encablures de la présidentielle d’octobre 2011, il fallait d’ailleurs s’attendre à l’utilisation des médias et autres moyens de communication moderne pour lyncher des adversaires réels ou supposés. Rien d’étonnant à cela. Les Camerounais vivent depuis quelque temps dans la perspective de l’élection présidentielle qui sera suivie indubitablement d’une réorganisation du gouvernement. C’est désormais dans cette perspective qu’ils lisent l’actualité politique nationale au cours de ces derniers mois et qu’ils la liront dans les prochains jours. Il n’est donc plus étonnant de constater la réactivation et l’agitation des réseaux par certains protagonistes du pouvoir politique, dont les objectifs se réduisent soit à sa conquête, soit à sa conservation.
Notre opinion
Cannibalisme médiatique
Haro sur les dérives frisant le favoritisme à l'université de Yaoundé II

De fait, si chaque année des examens officiels et des concours pour l’accès aux grandes écoles sont organisés, le sentiment dominant au sein de l’opinion publique demeure que l’admission à ces différents examens et concours ne respecte pas toujours les principes de transparence et d’objectivité pourtant consacrés par les normes et procédures en vigueur dans ce domaine. Pourtant, ces principes sont formalisés suivant le modèle wébérien de l’État auquel se réfère la philosophie éducative et sociopolitique camerounaise.Cet échec du système éducatif camerounais, consécutif à une conception décadente de l’usage qui doit être fait du pouvoir ou de l’influence(1), a atteint son paroxysme avec l’incarcération de bon nombre des produits parmi les plus brillants de certaines grandes écoles nationales qui, étant demeurés des consommateurs incurables(2) des fruits de la facilité et de la corruption,
Lettre ouverte à Jean-Baptiste Placca

J’ai pris connaissance du contenu de la chronique lue le samedi 26 mars 2011 sur les antennes de Radio France Internationale (Rfi) et publiée ce même jour sur le site de la « radio mondiale ».
D’emblée, je dois préciser que je ne vous écris pas pour vous donner «les critères [qui] définissent précisément l’intellectuel » en Afrique. Je n’écris pas non plus pour donner un contenu à ce concept, n’ayant aucune envie d’avoir à justifier de la capacité ou de la qualité pour le faire. Des auteurs et penseurs d’envergure (Jean-Marc Ela, Fabien Eboussi Boulaga, Le Père Engelbert Mveng, Le Père Hebga, Paulin Houtoundji, Michel Foucault, Raymond Aron, Sartre, Luc Ferry, V.Y. Mudimbe, Achille Mbembe, Célestin Monga, Ambroise Kom, Mongo Beti, Pierre Bourdieu, Jürgen Habermas, Jacques Derrida, Mireille Delmas-Marty, Levi-Strauss, Hannah Arendt, que sais-je encore !.) ont déjà conceptualisé cette notion, même si avec des approches diverses.
Jeunes et Politique: Démystifier la politique

Sur Rfi, Youssouf Bakayoko a donné la corde pour pendre Ouattara
La CEI n'a jamais proclamé les résultats provisoires. Voici pourquoi.
Le 1er janvier 2011, sur les ondes de Radio France International (Rfi), Youssouf Bakayoko nous a situés sur ses "résultats provisoires/définitifs " proclamés dans le QG d’Alassane Ouattara, président du Rassemblement Des Républicains (RDR) et de la République du Golf Hôtel, reconnu par certains pays occidentaux dont la France, leurs affidés africains et la « Communauté Internationale ». Cette sortie nous a permis de comprendre que la Commission électorale indépendante (CEI) n’a jamais proclamé les résultats provisoires à l’issue du second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 en Côte d’Ivoire. Après cette sortie du président de la CEI, le débat sur la validité des "résultats proclamés par la CEI" devient oiseux. C’est dire si pour nous, en tout cas, le président de la Côte d’Ivoire est Laurent Gbagbo,
La république des voyous
C’est devenu un rituel au Cameroun, comme d’ailleurs dans plusieurs pays du monde : à chaque fin d’année, le président de la République s’adresse à ses compatriotes, présente l’état de la nation et décline ses perspectives pour l’année nouvelle. Cette sortie codifiée de fin d’année du monarque présidentiel, le plus souvent préenregistrée, est savamment instrumentalisée par ses principaux lieutenants soit pour se faire bonne conscience auprès des principaux bailleurs de fonds en vue de se voir décerner le brevet de bonne gouvernance, précieux sésame qui ouvre la voie aux financements bilatéraux et multilatéraux, soit pour convaincre les sceptiques que le temps des magiciens et des vendeurs d’illusions est arrivé à son terme.
La tyrannie du statu quo

Plus d'articles...
Page 5 sur 7