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Notre opinion

Notre opinion

Cannibalisme médiatique

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Personne n’est dupe. Pas même le président de la République. À quelques encablures de la présidentielle d’octobre 2011, il fallait d’ailleurs s’attendre à l’utilisation des médias et autres moyens de communication moderne pour lyncher des adversaires réels ou supposés. Rien d’étonnant à cela. Les Camerounais vivent depuis quelque temps dans la perspective de l’élection présidentielle qui sera suivie indubitablement d’une réorganisation du gouvernement. C’est désormais dans cette perspective qu’ils lisent l’actualité politique nationale au cours de ces derniers mois et qu’ils la liront dans les prochains jours. Il n’est donc plus étonnant de constater la réactivation et l’agitation des réseaux par certains protagonistes du pouvoir politique, dont les objectifs se réduisent soit à sa conquête, soit à sa conservation.

Normal, puisque pour atteindre des objectifs précis, les réseaux s’appuient toujours sur des stratégies opaques et régulièrement renouvelées. Or, c’est dans des réseaux corporatistes, pluralistes ou clientélistes que ces protagonistes puisent leur force et trouvent du soutien.
Mise à jour le Vendredi, 03 Mars 2017 00:16

Haro sur les dérives frisant le favoritisme à l'université de Yaoundé II

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C’est une lapalissade de constater aujourd’hui l’échec du système éducatif mis en place par le gouvernement du président Paul Biya, n’en déplaise aux discours apologétiques des thuriféraires hypocrites du système.
De fait, si chaque année des examens officiels et des concours pour l’accès aux grandes écoles sont organisés, le sentiment dominant au sein de l’opinion publique demeure que l’admission à ces différents examens et concours ne respecte pas toujours les principes de transparence et d’objectivité pourtant consacrés par les normes et procédures en vigueur dans ce domaine. Pourtant, ces principes sont formalisés suivant le modèle wébérien de l’État auquel se réfère la philosophie éducative et sociopolitique camerounaise.Cet échec du système éducatif camerounais, consécutif à une conception décadente de l’usage qui doit être fait du pouvoir ou de l’influence(1), a atteint son paroxysme avec l’incarcération de bon nombre des produits parmi les plus brillants de certaines grandes écoles nationales qui, étant demeurés des consommateurs incurables(2) des fruits de la facilité et de la corruption,
Mise à jour le Vendredi, 03 Mars 2017 00:17

Lettre ouverte à Jean-Baptiste Placca

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Votre chronique révèle un faux monnayage intellectuel
Monsieur,
J’ai pris connaissance du contenu de la chronique lue le samedi 26 mars 2011 sur les antennes de Radio France Internationale (Rfi) et publiée ce même jour sur le site de la « radio mondiale ».
D’emblée, je dois préciser que je ne vous écris pas pour vous donner  «les critères [qui] définissent précisément l’intellectuel » en Afrique. Je n’écris pas non plus pour donner un contenu à ce concept, n’ayant aucune envie d’avoir à justifier de la capacité ou de la qualité pour le faire. Des auteurs et penseurs d’envergure (Jean-Marc Ela, Fabien Eboussi Boulaga, Le Père Engelbert Mveng, Le Père Hebga, Paulin Houtoundji, Michel Foucault, Raymond Aron, Sartre, Luc Ferry, V.Y. Mudimbe, Achille Mbembe, Célestin Monga, Ambroise Kom, Mongo Beti, Pierre Bourdieu, Jürgen Habermas, Jacques Derrida, Mireille Delmas-Marty, Levi-Strauss, Hannah Arendt, que sais-je encore !.) ont déjà conceptualisé cette notion, même si avec des approches diverses.
Mise à jour le Vendredi, 03 Mars 2017 00:18

Jeunes et Politique: Démystifier la politique

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Aucune société n'est à l'abri des conflits. L'histoire nous enseigne que de tout temps, les interactions autorité/liberté, ordre/justice, conservatisme/progressisme, se traduisent, de façon permanente, par la  recherche de nouveaux compromis, gages de paix. Les régimes dictatoriaux ou pseudo-démocratiques se caractérisent par l'absence d'un contrat social reconnu et accepté par tous. On peut alors y déceler, en politique comme dans d'autres secteurs de la vie nationale, de véritables conflits de génération. Pour ce qui est spécifiquement des jeunes, ils sont soit mis à l'écart du champ politique, soit intégrés et exploités à des fins inavouées. "Jeunes et politique", le sujet mérite d'être examiné, tant le terme " politique", sous nos cieux, ne suscite que la suspicion et même la peur. Mais, pourquoi justement en sommes-nous si effrayés? Pourquoi les jeunes en sont-ils tenus à l'écart tout en étant constamment sollicités? Pendant des années, à défaut de nous enfermer dans un monolithisme rétrograde,  on nous a laissés croire que la politique est en soi une mauvaise chose.
Mise à jour le Jeudi, 09 Février 2012 06:01

Sur Rfi, Youssouf Bakayoko a donné la corde pour pendre Ouattara

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La CEI n'a jamais proclamé les résultats provisoires. Voici pourquoi.

Le 1er janvier 2011, sur les ondes de Radio France International (Rfi), Youssouf  Bakayoko nous a situés sur ses "résultats provisoires/définitifs " proclamés dans le QG d’Alassane Ouattara, président du Rassemblement Des Républicains (RDR) et de la République du Golf Hôtel, reconnu par certains pays occidentaux dont la France, leurs affidés africains et la « Communauté Internationale ». Cette sortie nous a permis de comprendre que la Commission  électorale indépendante (CEI) n’a jamais proclamé les résultats provisoires à l’issue du second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 en Côte d’Ivoire. Après cette sortie du président de la CEI, le débat sur la validité des "résultats proclamés par la CEI" devient oiseux. C’est dire si pour nous, en tout cas, le président de la Côte d’Ivoire est Laurent Gbagbo,

Mise à jour le Dimanche, 30 Janvier 2011 14:53

La république des voyous

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C’est devenu un rituel au Cameroun, comme d’ailleurs dans plusieurs pays du monde : à chaque fin d’année, le président de la République s’adresse à ses compatriotes, présente l’état de la nation et décline ses perspectives pour l’année nouvelle. Cette sortie codifiée de fin d’année du monarque présidentiel, le plus souvent préenregistrée, est savamment instrumentalisée par ses principaux lieutenants soit pour se faire bonne conscience auprès des principaux bailleurs de fonds en vue de se voir décerner le brevet de bonne gouvernance, précieux sésame qui ouvre la voie aux financements bilatéraux et multilatéraux, soit pour convaincre les sceptiques que le temps des magiciens et des vendeurs d’illusions est arrivé à son terme.

Depuis un certain temps, le roi du Cameroun s’est souvent livré à la dénonciation de l’inertie, de l’incompétence, bref des pesanteurs qui minent l’équipe gouvernante avec à chaque fois des engagements pris solennellement pour y remédier.
Mise à jour le Samedi, 15 Janvier 2011 17:42

La tyrannie du statu quo

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Il y a 220 ans, le 14 juillet 1789, le peuple parisien prenait d'assaut la Bastille, un château fort construit sous Charles V et transformé en prison d'État par le cardinal de Richelieu. L'histoire nous enseigne que les insurgés s'étaient en réalité massivement mobilisés pour s'emparer, par la force, de la poudre à fusil et à canon qui s'y trouvaient. Toujours est-il que la prise de la Bastille, figure symbolique du despotisme, s'est muée en symbole du renversement de l'Ancien Régime. On comprend pourquoi certains historiens récusent le terme de révolte associé à cette phase de l'histoire de la France et préfèrent plutôt parler de révolution.

Mise à jour le Jeudi, 11 Novembre 2010 19:36

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