Monsieur le Président,
Il est certain que vous ne serez pas surpris de la publication de cette lettre (ouverte) dans les colonnes du journal Germinal. Puisque dans celle que nous vous avons adressée, le 18 juillet 2018, dont le contenu est très largement repris ici, nous avons bien précisé qu’une ampliation est transmise aux médias, aux ONG, aux Ambassades, ainsi qu’à monsieur le ministre de la justice, Garde des Sceaux, par ailleurs vice-président du Conseil supérieur de la Magistrature.
Cette lettre ouverte ne s’attaque nullement à votre personne. Encore moins, elle ne met aucunement en doute vos compétences reconnues dans le domaine qui est le vôtre. Comment pouvait-il en être autrement, nous qui avions, en son temps apprécié à sa juste valeurs vos contributions scientifiques, notamment celle relative à « la responsabilité sans faute de la puissance publique ». Elle s’attache à décrier certaines pratiques qui portent atteinte à nos droits fondamentaux.
Autrement dit, il est aussi question pour nous de remplir, vis-à-vis de nos lecteurs et de l’opinion publique, notre devoir de service public d’information.
Cela dit,