Les observateurs pensaient que les revendications des syndicats d’enseignants d’expression anglaise étaient professionnelles ou catégorielles. Erreur. En réalité, c’était un stratagème pour soulever des questions d’ordre politique et remettre en cause la forme de l’Etat du Cameroun.
Le 30 décembre 2016, le ministre de l’Enseignement supérieur a présidé, dans la salle 1036 de son département ministériel, la troisième session du comité interministériel chargé de proposer des solutions aux préoccupations soulevées par les syndicats des enseignants. Ont pris part à cette réunion, outre les ministres en charge des secteurs de l’éducation et de la formation, les organisations de la société civile (syndicats, associations, fédération) œuvrant dans le secteur de l’Éducation au Cameroun. Un communiqué, signé par tous les participants a été signé et rendu public à la fin des travaux (lire ci-contre).
Comme il fallait s’y attendre, les responsables ou les représentants des syndicats d’enseignants anglophones ou d’expression anglaise n’ont pas pris part à cette réunion.
Deux jours après la tenue de ladite réunion, précisément le 1er janvier 2017, un communiqué du "consortium" de la société civile
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Revendications des enseignants d’expression anglaise: La communauté éducative otage des intérêts politiques des syndicalistes
Indigénat hier et aujourd’hui : Répression des indigènes, Taxes arbitraires sur les indigènes
Indigénat hier et aujourd’hui : Répression des indigènes, Taxes arbitraires sur les indigènes, Matières premières pour la Métropole, Prestige de la France.
Comment comprendre la permanence des délires du pouvoir en Afrique francophone ? Quelles sont leurs racines ? Comment une lecture actuelle du Code de l’Indigénat, autrement nommé, Infractions spéciales comprendre le surgissement d’hier dans aujourd’hui ? Que doivent exiger de la République-empire les victimes du Code matraque, du monstrueux instrument de gestion des indigènes ? C’est sous la Troisième République que le Code matraque fait sa marche impériale dans les territoires colonisés. Pour ce qui est de l’AOF, c’est un arrêté de Jules Genouille, gouverneur du Sénégal de 1886 à 1888 qui marque en constitue le point de départ. Cet arrêté, acte administratif d’un fonctionnaire, promulgue le décret du Président de la République qui, sur la recommandation du Ministre de Marines, consent que le code soit applique au Sénégal et territoires annexes. Il ne fait aucun doute que c’est suite au succès de ces infractions en Algérie que la Métropole décide d’élargir leurs espaces d’application. L’Algérie conquise en 1830, ayant donné aux dirigeants de la République-empire et aventuriers un gourmand appétit des colonies, il convenait aussi de bien penser aux méthodes de les gérer.
La carte de l’étudiant : un droit
Sur les assurances de Monsieur le Recteur, l’Association pour la Défense des Droits des étudiants du Cameroun (ADDEC) a donc pris le temps d’observer l’application de cette mesure et depuis lors, elle a pu relever de nombreuses incohérences et dérives qui mettent en lumière le forcing qui est provoqué chez les étudiants et le fait que cette nouvelle donne soit rédhibitoire à certains droits des étudiants, de nature même à nuire désormais à l’épanouissement de ces derniers.
Université des Montagnes et formations médicales au Cameroun : Quand l’État découvre la société civile
Dès le départ, l’UdM repose sur un concept pratiquement inédit au Cameroun puisqu’elle est créée par l’Association pour l’éducation et le Développement (AED), association apolitique et à but non lucratif de la société civile. Après avoir exploré les possibilités que pouvaient lui offrir Yaoundé, Douala, Bafoussam et autres villes, l’UdM ouvre ses portes à Bangangté pour une seule raison : le Chef Supérieur des Bangangté lui octroie un terrain de plus de 200ha à Banekane. Avec ses quelques 200 employés à plein temps et l’effervescence qu’elle engendre, l’UdM est devenue le moteur économique de la ville de Bangangté et l’un des plus importants contribuables de la région.
Comprendre les enjeux de la réforme universitaire en formations des sciences de la santé au Cameroun
Le MINESUP intelligemment accède à cette demande d’évaluation, mais exige qu’elle soit faite pour tous les établissements formant en sciences de la santé, y compris les établissements publics. D’où la création de la commission d’évaluation appelée commission Sosso. Le MINESUP a doté cette commission des moyens financiers importants lui permettant d’être indépendant afin de produire un rapport objectif. Ce rapport de 200 pages est aujourd’hui disponible.
Les conclusions de ce rapport sont accablantes pour tous les établissements.
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