Les spéculations sont allées bon train ces derniers jours à propos de la date de la tenue du congrès ordinaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Nul ne pouvait dire avec exactement quand cet important événement pour les militants et sympathisants de ce parti devait avoir lieu. L’opinion publique savait que ce congrès devait se tenir avant la présidentielle d’octobre 2011. Depuis le 26 août 2011, les choses sont devenues plus précises. Les militants et sympathisants sont désormais fixés sur la date de la tenue du congrès de leur parti. Les assises de ce congrès auront lieu les 15 et 16 septembre 2011 au Palais des Congrès de Yaoundé. C’est la substance d’une décision du président national du Rdpc, Paul Biya, lue sur les antennes de la Cameroon Radio Television (Crtv), le 26 août 2011. Un comité d’organisation placé sous l’autorité de Paul Biya a été créé.
Politique
Paul Biya donne un coup d’accélérateur à l’actualité politique
Lettre ouverte à M. Paul Biya, chef de l’État et président du parti-État Rdpc
Monsieur le Chef de l’État et Président national du parti-État Rdpc,
Depuis juin1984, je réside hors de notre cher et beau pays mais mon cœur et mon âme sont restés attachés à la terre de nos ancêtres ce qui m'autorise cette interpellation. C’est en votre double qualité de chef de l’État en fin de mandat et de Président national du Rdpc que je vous annonce la détermination du Peuple souverain et combattant à engager un Sursaut patriotique pour précipiter la chute de votre régime.
En 1982, lorsque vous héritiez du pouvoir, le Cameroun était un des rares pays en Afrique à connaître une embellie économique et une véritable autosuffisance alimentaire. La situation aujourd'hui s'est totalement inversée : Vous avez avoué, dans votre discours au Comice agropastoral d’Ebolowa, en début de l’année 2011, que le Cameroun importe chaque année pour 500 milliards FCfa de produits alimentaires. Un scandale qui s'ajoute à la longue liste de nos malheurs : dévalorisation du potentiel productif, appauvrissement des masses laborieuses, insécurités de toutes sortes;
Biya prépare un coup d’État! Voici comment
Tunisie -Egypte: Si loin, si proche du Cameroun
L’opposition camerounaise face aux défis de l’alternance
L'Upc soutient Laurent Gbagbo
Où en est la situation en Côte d’ivoire ?
Après un premier tour le 31 octobre 2010, le second tour du scrutin pour élire le Président de la République de Côte d’Ivoire a eu lieu le 28 Novembre2010. Les deux candidats à ce second tour étaient :
- d’une part Laurent Gbagbo, combattant de très longue date pour la démocratie et la justice sociale, président sortant élu en 2000 pour cinq ans, mais qu’une tentative de coup d’état perpétrée le 19 septembre 2002, foireuse mais non entièrement défaite, a empêché de diriger le pays dans la paix, et de mettre en application le programme que lui-même, son parti le Front Populaire Ivoirien (FPI) et leurs alliés, avaient présenté au Peuple Ivoirien et qui avait valu à M. Gbagbo d’obtenir la confiance et les suffrages populaires.
- d’autre part Alassane Dramane Ouattara, ancien Directeur (Afrique) du Fonds Monétaire International (Fmi) à Washington dans les années 1980, et ancien Premier Ministre de M. Félix Houphouët-Boigny. Monsieur A.D. Ouattara était Directeur (Afrique) du FMI lorsque, dans la décennie 1980 notamment, cet organisme imposait à tous les pays africains dont le Kamerun, sans regrets ni remords, mais avec une arrogance cynique, les fameux « Plans d’Ajustement Structurel (PAS) » qui valurent au FMI le surnom mérité de « Fonds de Misère Instantanée » attribué par un économiste de talent.
Lettre ouverte de Monsieur Yves Michel FOTSO à Monsieur le Vice Premier ministre, ministre de la Justice
"Informer le public de toute action judiciaire qui existerait à ce jour contre moi dans les juridictions"
Lettre ouverte de Monsieur Yves Michel FOTSO à Monsieur le Vice Premier ministre, ministre de la Justice, Garde des Sceaux,S/c Procureurs generaux de Yaounde et de Douala.
Excellence,
Monsieur le Vice-Premier Ministre,
Depuis mon passage à la direction de la défunte compagnie aérienne nationale Cameroon Airlines (Camair) - de juin 2000 à novembre 2003 -, je fais l'objet d'une virulente campagne médiatique sur fond de désinformation jamais égalée dans notre pays. Ceux qui en sont les auteurs tendent à imprimer dans l'opinion, l'idée selon laquelle je serais le responsable de la cessation d'activités de cette société. De plus, tout est fait comme si la Camair a été créée le 20 juin 2000 à ma nomination et liquidée le 3 novembre 2003 à mon départ.
Plus d'articles...
Page 14 sur 15