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Politique

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Déclaration de Bamenda : le groupe des 7 partis dénonce la mauvaise foi du gouvernement

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Le constat général qui s'est dégagé de l'élection présidentielle d'octobre 2011 a fait étalage de l'incapacité d'Election Cameroon à organiser des élections libres, justes et transparentes. Malgré l'illégitimité manifeste de celui qui a à Charge le destin de la nation, le groupe des 7 a, après la saisine des instances judiciaires, après avoir pris à témoin la communauté internationale et le peuple camerounais, décidé de suspendre sa dynamique de contestation dans l'intérêt supérieur de la nation camerounaise. Le groupe avait alors espoir qu'après plus de trente ans à la tête de l'État, monsieur Biya doterait enfin son pays d'institutions et des textes conformes aux standards internationaux en matière de démocratie.
Nous sommes au regret de constater que le projet de loi portant code électoral déposé à l'Assemblée nationale est en déphasage total avec les normes modernes en la matière. Il est la preuve manifeste de la mauvaise foi

Mise à jour le Dimanche, 13 Mai 2012 12:42

Jean-Michel Nintcheu lance un avertissement au gouvernement

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« Si nos différents amendements ne sont pas pris en compte, nous engagerons des actions de mobilisation et de protestation à tous les niveaux »

Germinal : Quelles sont vos impressions à l’issue de la session ordinaire de l’Assemblée nationale qui vient de s’achever et au début de la session extraordinaire qui vient de s’ouvrir ?
Jean-Michel Nintcheu : Mes impressions sont celles d’un député profondément déçu. Ma déception tient au fait que nous avons passé le plus clair de notre temps à nous rouler les pouces en attendant  le dépôt par le gouvernement du Projet de loi portant code électoral. C’est précisément à 3 jours  de la fin de la session - comme vous le savez la session dure 30 jours - que le gouvernement a déposé ce projet de loi sur la table des députés. Ce dépôt tardif a suscité l’indignation, voire la colère des députés, toutes chapelles politiques confondues. Cette indignation était d’autant plus compréhensible que ce Code électoral, très attendu par le peuple camerounais,  constitue un élément très important dans la clarification des mécanismes de dévolution du pouvoir politique au Cameroun. Compte tenu de l’importance de ce texte, le déposer avec une telle désinvolture

Mise à jour le Dimanche, 13 Mai 2012 12:46

Unité de l’UPC: l’impossible vérité?

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Madame le Directeur Général,

En vous présentant mes respectueux et fraternels hommages au nom de l'UPC,

Je vous remercie pour l'espace que le quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune, a bien voulu réserver à question de l’unité de notre parti.

Pour un meilleur éclairage de l'opinion, il m'a semblé utile de vous faire tenir les pages ci-jointes, propres à rattraper quelques contrevérités pour lever certaines équivoques.

La question est pour nous d'une importance telle que la moindre légèreté en brouillerait l'intelligence au niveau national et international.

Aussi vous serais-je obligé des instructions que vous voudrez bien donner pour que notre effort de mise au point soit honorablement publié.

En vous priant de transmettre nos sentiments de sympathie à vos collaborateurs,

Je vous assure, Madame le Directeur Général, de ma bien cordiale et fraternelle estime.

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Unité de l’UPC: l’impossible vérité?

Dans sa livraison du jeudi 29 mars 2012, le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune a consacré trois pages à l’Union des populations du Cameroun, sous un titre qui exprime à la fois sympathie et préoccupation :

Mise à jour le Dimanche, 13 Mai 2012 12:50

Declaration sur le processus électoral au Cameroun

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Réunis à Yaoundé le Mardi 06 Mars 2012 en session ordinaire du Comité de Pilotage de Dynamique Citoyenne, les membres de cette instance :
 Considérant que depuis 1991, le peuple Camerounais revendique un organe consensuel garant d’un processus électoral juste, transparent et crédible (CENI) ;
 Considérant qu’en réaction à cette demande légitime et en lieu et place dudit organe, les gouvernants ont jusqu’à ce jour imposé des organes totalement aux ordres à savoir : ONEL I & II, ELECAM I & II ;
 Considérant que toutes les élections gérées par ces organes ont toujours été émaillées de graves irrégularités et de conflits récurrents ;
 Considérant que ELECAM II actuellement en charge des élections au Cameroun, a montré son incapacité à gérer les élections à l’occasion des présidentielles d’Octobre 2011 ;
 Considérant que sur hautes instructions du Chef de l’Etat, ELECAM II a été contraint à la refonte des listes électorales, après avoir engagé la révision de celles-ci en dépit des interpellations de tous les acteurs

Mise à jour le Dimanche, 13 Mai 2012 12:52

La réforme du système électoral camerounais

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 « Aucune institution politique ne contribue sans doute autant que le système électoral et le régime des partis à modeler le paysage politique d’un pays. Et aucune ne témoigne d’une plus large diversité. [...]
Les systèmes électoraux sont en perpétuelle évolution. L’une des raisons en est qu’aucun système ne peut satisfaire tous les critères. Il faut, là encore, faire des compromis. En choisissant un système, on privilégie certaines valeurs au détriment d’autres.» Robert Dahl, De la démocratie, Yale, Nouveaux horizons, 1998, p. 125.
Mise à jour le Lundi, 21 Mai 2012 06:31

Lettre à ses camarades ou le sens de l'unité

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Camarades,
Pour l’UPC, c’est le moment ou jamais.

Nous voici tous désormais soumis par l’opinion et nos populations à un test de patriotisme et d’abnégation. C’est par l’esprit de compromis que les Upecistes referont de l’UPC ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être ; il faut pour ce faire que chacun se donne la chance de ne pas figurer parmi ceux qui auront précipité la liquidation de notre Mouvement.
C’est le moment ou jamais, car nous ne pouvons pas disposer d’autant de forces et n’étaler, chaque fois, que la faiblesse de retourner nos forces contre nous-mêmes.
C’est le moment ou jamais, au-delà des individus que nous sommes, de nos appétits divers, de nos  prétentions personnelles ou de nos insuffisances inavouées. Ne nous y trompons pas : ce n’est plus à qui parlera le plus, ni le plus fort. Ce n’est plus à qui insultera le mieux les autres ; ce n’est même plus à qui cherchera le plus à plaire à l’adversaire. Les populations du Cameroun, elles, savent depuis de longues années ce qu’elles veulent et ce qu’elles attendent de nous.
C’est pourquoi pendant que les chefs plus ou moins autoproclamés ergotent et se déchirent, la Base rappelle avec constance, en véritable « boussole », qu’il ne faut pas perdre le Nord. Cette Base se veut unitaire, unie et conquérante. Elle a déjà identifié nos Plus Grands Communs Diviseurs, tous ceux d’entre nous qui estiment qu’ils ne peuvent être militants de l’UPC que s’ils en sont les chefs.

Mise à jour le Mardi, 27 Mars 2012 10:13

Comment j'ai vécu la torture à la légion de gendarmerie à Bertoua 30 jours durant

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C’est dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 novembre 2011 que j’ai été déporté à la légion de gendarmerie de Bertoua, sur ordre d’Oumarou Galibou, commandant de celle-ci. J’y ai aussitôt arrivé, été jeté en cellule. Un cachot d’une superficie de 6,5m² environ (2,5mx2,5m)
30 jours dans un cachot sans lumière
Celui-ci était situé au sous-sol de la légion de gendarmerie. Il ne disposait d’aucune autre ouverture en dehors de la porte d’entrée, il était de ce fait plongé dans le noir total, de jour comme de nuit. La lumière du jour se devinait simplement au bas de la porte qui, par bonheur, ne touchait pas totalement le sol. J’y dormais à même le sol et cohabitais avec mes déjections recueillies dans un seau placé à un mètre cinquante (1,5m) environ de moi. L’odeur dans ma cellule était de ce fait pestilentielle. Je n’ai bénéficié des rayons du soleil que pendant cinq (5) à dix (10) minutes par jour, tout juste le temps de vider mon seau-wc. J’en bénéficiais également pendant les rares moments où j’étais interrogé par mes enquêteurs. Je qui demeuré dans ce cachot sans lumière et nauséabond pendant trente (30) jours.

Mise à jour le Jeudi, 04 Octobre 2012 07:32

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