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Politique

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Affaire Albatros : Fidèle à sa logique, Marafa Hamidou Yaya donne sa version des faits

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Qui a peur d’un proces transparent et public ?

Depuis mon incarcération, les camerounais s’interrogent sur les raisons pour lesquelles je ne m’ expriment que sur les sujets autres que celui pour lequel je suis supposé être détenu. En effet, le 16 Avril 2012, répondant à une demande du juge d’instruction près le tribunal de grande instance du Mfoundi, pour y être entendu sur  les faits relatifs à l’affaire « Ministère public et Etat du Cameroun contre Atangana Mebara Jean-Marie, Otélé Essomba Hubert, Mendouga Jérôme, Fotso Yves Micchel et autre » (cf. annexe n°1). J’ai été mis sous mandat de dépôt au motif vague de « Détournement de deniers publics en coaction  et complicité (c.f annexe n°2)…

Je ne sais ni quand ce détournement a eu lieu , ni sur quoi il porte , ni de quel montant il s’agit, ni qui en est l’auteur principal , ni quels sont les complices.

Je présume qu’il s’agirait de l’affaire relative à l’acquisition d’un avion pour les déplacements du président de la république, pour laquelle la juge d’instruction aurait été instruit de m’imputer une indélicatesse pour laquelle il avait rendu une ordonnance, de disjonction en janvier     2010 et dont j’ai eu connaissance, car mise en ligne sur internet et publiée dans son intégralité par la presse Locale.

S’il s’agit effectivement de cela, je réitère solennellement mon innocence malgré « les vraisemblances »    dont il me revient qu’elles auraient assemblée pour les bénéfices de la cause et qui relèvent d’une démarche inductive.

Je rappelle à nouveau que lorsque les enquêtes relatives à l’acquisition de d’un aéronef destiné au président de la république ont été ouvertes et que les différentes personnes ayant  intervenu  dans ce dossier ont été interrogées, c’est moi qui avait, par acquis de conscience,  sollicité le président de la république par note en date du 7 mai 2008  pour être également entendu par les instances  compétentes dans le cadre de ces enquêtes, afin de contribuer à la manifester la vérité. C’est ainsi que j’ai été interrogé le 15 juillet 2008 par par les responsables de la direction de la police judiciaire ; A ce jour, c’est la seule fois qu’il m’a été demandé quelque chose sur cette affaire.

Mise à jour le Mardi, 10 Juillet 2012 13:00

Religions, loges et pouvoirs au Cameroun (acte 2): éléments d'un cadrage

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altDans des sociétés marquées par : des mutations sociales, économiques et technologiques ; des crises des institutions étatiques et religieuses ; des crises sociales et le chômage de masse; le doute, l’angoisse et la détresse se répandent. Alors surgissent, le plus souvent avec la complicité des systèmes politiques en place, des organisations à caractère religieux et les nouveaux mysticismes qui profitent du désarroi ambiant et de la quête de nouvelles façons d’être, de vivre et d’expériences spirituelles nouvelles chez les citoyens pour proposer pensées et discours magiques qui masquent leurs ambitions de pouvoir et d’argent (Germinal, n°019)
À l’occasion de la 17e édition de La Grande Palabre, le groupe Samory, éditeur de Germinal et ses partenaires (Harmattan Cameroon,Fondation Gabriel Péri, Dynamique citoyenne, Le Messager, Radio Cheikh Anta Diop,Addec, Human Rights Initiatives) ont organisé, le jeudi 31 mai 2012, au Djeuga Palace à Yaoundé une discussion sur le thème: Religions, loges et pouvoirs au Cameroun (acte 2):  Éléments pour un cadrage.
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Mise à jour le Dimanche, 24 Août 2014 10:22

Rebelote : Marafa Hamidou Yaya écrit à Paul Biya, corrige le code électoral et parle de la succession à la tête de l’État.

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Monsieur le président de la République
Vous avez promulgué la loi n°2012/001 du 19 avril 2012 portant code électoral. Permettez-moi de relever les insuffisances et les omissions contenues dans cette loi avant d’aborder la problématique du code électoral et celle de la succession à la tête de l’État, afin de préserver la paix dans notre pays.

I-Insuffisances et omissions de la loi du 19 avril 2012
En ma qualité d’ancien ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, j’ai lu cette loi avec attention.
J’ai noté pendant les débats à l’Assemblée nationale, la sagacité des députés qui ont empêché que cette loi soit adoptée en catimini et qui vous ont également évité le parjure en s’élevant contre la disposition anticonstitutionnelle du mandat impératif.
D’autre part, les insuffisances et les omissions ci-après contenues dans cette loi méritent d’être adressées :

a)Article 70 (3) et (4)
Le récépissé remis au moment de l’inscription est source de conflits. C’est un document non sécurisé. Il peut être dupliqué, photocopié ou fabriqué par qui le voudra.

Mise à jour le Lundi, 04 Juin 2012 22:08

Le code électoral continue de faire des vagues

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Ayant été habitués aux manœuvres du pouvoir qui use toujours des artifices pour distraire l’attention des Camerounais chaque fois qu’une question cruciale engageant leur vie et le destin du pays se pose avec acuité, certains observateurs avaient pensé que les arrestations de Marafa Hamidou Yaya, de Inoni Ephraïm et les rebondissements de l’affaire État du Cameroun contre de Jean-Marie Atangana Mebera dans l’affaire «Albatros» allaient détourner l’attention des Camerounais du débat autour du code électoral adopté le 13 avril 2012 par l’Assemblée nationale convoquée en session extraordinaire et promulgué par le président de la République le 19 avril 2012. Erreur d’appréciation, peut-on dire, puisque depuis la promulgation de la loi n°2012/001 portant code électoral, les réactions restent  vives et les critiques pointilleuses dans l’opinion publique,  au sein des partis politiques et des organisations de la société civile camerounaises.

Mise à jour le Mercredi, 01 Août 2012 08:29

Arrestations de Inoni et de Marafa: Joshua Osih indexe Paul Biya

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« Tous ceux qui ont mis ou continuent de mettre leurs génies et leurs énergies au service de celui qui incarne depuis 29 ans la monstruosité des forces conservatrices au sommet de l’État, devraient méditer sur ce qui s’est passé lundi dernier ».
Quatre jours après l’adoption du Code électoral inique par les députés de la majorité mal acquise du parti État, M. Biya vient d’ordonner l’arrestation de deux de ses ex-collaborateurs. S’il est constant que ces incarcérations qui interviennent au lendemain de cette mascarade participent d’une stratégie piteuse et mal voilée de diversion visant à distraire l’opinion publique sur ce code électoral qui est une véritable chambre à gaz électoral, il n’en demeure pas moins que cette affaire et bien d’autres auraient pu être évitées si ceux qui nous gouvernent avaient l’obligation de rendre compte.  Le fait de verrouiller une fois de plus et certainement une fois de trop le processus électoral n’améliorera donc pas la transparence dans la gestion des affaires publiques tant que le processus conduisant au choix

Mise à jour le Dimanche, 13 Mai 2012 12:39

Comment Paul Biya verrouille le processus de dévolution du pouvoir au Cameroun

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Paul Biya met tout en œuvre pour rester au pouvoir ad vitam aeternam et pérenniser son système.
La scène était cocasse à l’Assemblée nationale le vendredi 13 avril 2012 au cours de la plénière consacrée à l’adoption de la loi portant code électoral.  Pour manifester leur mécontentement du fait de la non-prise en compte des amendements proposés pour améliorer ce texte, les députés de certains partis politiques de l’opposition, notamment ceux de  l’Union démocratique du Cameroun (Udc) et du Social Democratic Front (Sdf), ont décidé de quitter spectaculairement l’hémicycle en donnant à voir un spectacle digne d’une représentation théâtrale, mais dont la charge  symbolique a marqué les esprits de nombreux Camerounais. Ils seront rejoints à la fin de la plénière par les députés de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) et celui du Mouvement progressiste (Mp), Jean-Jacques Ekindi, qui ont, eux aussi, décidé de ne pas cautionner « une loi qui ne satisfait pas les aspirations du peuple camerounais ».
Tout commence par un geste, « une provocation, dixit un député du Rdpc », de l’honorable Hermine Ndam Njoya,

Mise à jour le Lundi, 21 Mai 2012 07:48

Religions, loges et pouvoirs au Cameroun (acte 1)

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Le rapport des puissances politiques à la spiritualité et à la moralité

« Il n'est pas un pays au monde, pas une époque de l'histoire qui n'ait connu les sectes [et/ou les loges]. La perception du phénomène est fonction des périodes, de l'environnement économique, politique, social et culturel de chaque pays. Dans les débats publics sur les sectes [et les loges] beaucoup de choses s'entremêlent. Une inquiétude légitime face à certaines tragédies, manifestations perverses et pratiques frauduleuses  (viol des consciences, chantages, suicides collectifs, agressions sexuelles, meurtres, néocolonialisme spirituel...), une médiatisation à outrance du phénomène sectaire et des confusions autour de la notion de secte, justifient, sans doute, l'attitude de rejet dont elles sont, de nos jours, victimes. », (Germinal, n°019)

Le groupe Samory, éditeur de Germinal et ses partenaires (Harmattan Cameroon, Fondation Gabriel Péri, Dynamique citoyenne, Le quotidien Le Messager, la Radio Cheikh Anta Diop) ont organisé,  le jeudi 26 avril 2012, au Djeuga Palace hôtel à Yaoundé, une réflexion (conférence-débat) sur le thème Religions, loges et pouvoirs au Cameroun : Le rapport des puissances politiques à la spiritualité et à la moralité.
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Mise à jour le Mardi, 22 Mai 2012 21:46

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