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Politique

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Scandale à l’IRIC : l’équilibre régional comme cache-sexe du clientélisme politique

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altComme une hydre, une des faces sombres de la vie politique sociale du Cameroun est ressurgie récemment  à la surface de l’actualité nationale avec l’affaire dite du scandale du concours d’entrée à l’IRIC.  Les faits sur l’histoire d’un concours administratif où deux listes d’admission distinctes ont été publiées par la même personne le ministre de l’Enseignement supérieur Jacques Fame Ndongo sont assez troublants. Les explications qu’il a apportées sur sa conduite ainsi que les arguments des thuriféraires du régime à l’instar des sorties de l’éminent professeur Mouangué Kobila et même les contre arguments des uns finissent par convaincre que le Cameroun est englué dans ce que le collectif changer le Cameroun a appelé l’ethnocratie.
Donner un point de vue différent sur l’équilibre régional au Cameroun n’est pas facile particulièrement parce que la réification de l’ethnie est ancrée dans les réflexions sociales. Ainsi ceux qui contestent le fameux équilibre régional remettent plus en cause le mode de répartition qu’ils ne questionnent l’instrumentalisation de l’ethnicité.

Mise à jour le Jeudi, 02 Mars 2017 23:43

Eloge de l’équilibre régional

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altLe principe constitutionnel de l’équilibre régional, que l’on retrouve sous l’appellation de programmes dits de discrimination positive – encore appelés « action positive », « affirmative action », « intégration positive », « programmes de répartition régionale » (Etats-Unis), « azioni positive » (Italie), « inégalité compensatrice », « promotion positive », « mesures de redressement temporaires », « mesures positives » (Suisse), « mesures spéciales et concrètes » ou de « non-discrimination active », est cristallisé par l’alinéa 4 de l’article 57 de la Constitution camerounaise du 18 janvier 1996.
Cette disposition prévoit expressément que « [l]’Etat veille au développement harmonieux de toutes les collectivités territoriales décentralisées sur la base de la solidarité nationale, des potentialités régionales et de l’équilibre inter-régional » (italiques ajoutés).

Mise à jour le Jeudi, 02 Mars 2017 23:47

Crimes sordides contre les populations du Nord-Cameroun face à la menace Boko Haram

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altL’Afrique se trouve actuellement sous la menace d’un groupe de brigands installés au Nigéria. Ces insurgés qui d’après leur credo prétendent dire: « Non à la culture occidentale » se livrent à des actes à caractère terroriste il y a belle lurette. Leurs premières attaques se réduisaient au départ au sein du Nigéria à travers des enlèvements, des attentats et des braquages de banques. Mais depuis quelques années, ils gagnent du terrain. Le Cameroun, le Tchad et le Niger ne sont pas épargnés. Le cas du Cameroun est actuellement patent à travers les razzias et attentats perpétrés ces derniers temps à l’Extrême Nord du pays, sans élucider les enlèvements de locaux et expatriés. On compte plus de 13000 (treize mille) décès et de milliers de déplacés suite aux attaques de ce groupe.
C’est face à ces menaces que le Cameroun s’est donné pour devoir de préserver l’intégrité de son territoire national pour qu’il ne serve plus de base arrière à ce groupe, et de protéger  sans réserve aucune ses citoyens et leurs biens.

Mise à jour le Jeudi, 02 Mars 2017 23:44

Voeux de Paul Biya aux Camerounais

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altCamerounaises, Camerounais,
Mes chers compatriotes,
Après une période d’intense activité politique, nous pouvions espérer que l’année 2014, sans échéances électorales, nous laisserait le champ libre pour nous consacrer en priorité à la relance de notre croissance économique. Celle-ci, comme vous le savez, est un préalable à l’amélioration des conditions de vie de nos populations.
Il n’en a pas été exactement ainsi. Et cela en raison de l’intensification des attaques de la secte Boko Haram contre notre territoire national. A celles-ci se sont ajoutées des actions criminelles des bandes armées à notre frontière avec la RCA.
S’agissant de Boko Haram, cette organisation terroriste s’était auparavant livrée à des coups de main pour enlever des otages isolés ou pour piller des biens publics ou privés.
Encouragés par leur emprise sur le nord-est du Nigeria, ces soi-disant « djihadistes » ont lancé contre la région de l’Extrême-Nord de notre pays des opérations de plus grande envergure. On se souvient de l’attaque du camp d’une entreprise chinoise à Waza et du raid contre Kolofata. L’une et l’autre se soldèrent par plusieurs morts et l’enlèvement de nombreux otages.

Mise à jour le Jeudi, 02 Mars 2017 23:51

Les voeux de Maurice Kamto aux Camerounais

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altCamerounaises, Camerounais,
Mes chers compatriotes de l’intérieur et de la diaspora,
Comme l'année dernière, c'est avec le même sentiment de respect profond que je m'adresse à vous au moment où l’année s’achève; un moment où chacun de nous aspire légitimement à partager en famille ou entre amis quelques instants de joie, au terme d’une année riche en évènements et en émotions. C’est sans doute le moment propice de faire un bilan de ce que notre pays a connu au cours de l’année qui s’en va.
L’année 2014 a été une année difficile dans tous les secteurs de la vie nationale :
- le hausse du prix des carburants a aggravé la pauvreté des couches les plus défavorisées de nos populations en accentuant l’inflation sur les prix des denrées alimentaires sur nos marchés ; si le Gouvernement ne s’en est pas rendu compte, nos mamans, elles, le ressentent bien et en souffrent en silence dans nos villages et les quartiers de nos villes ; je relève par ailleurs que le prix du pétrole a baissé de plus de 40% sur le marché international, mais qu’il n’y a à ce jour aucune répercussion sur le prix du carburant à la pompe dans notre pays.
- les tensions sur la trésorerie de l’Etat ont entraîné de nombreux impayés, ou des retards considérables de paiement des dettes de l’Etat vis-à-vis des entreprises et des particuliers ;

Mise à jour le Jeudi, 02 Mars 2017 23:52

Vérités et mensonges sur la loi camerounaise contre le terrorisme

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altLes récriminations répétées contre la loi camerounaise anti-terroriste relèvent largement du surréalisme juridique. L’on s’en convaincra en examinant successivement la querelle sur l’imprécision de la définition du terrorisme, l’impossibilité pour un Etat de rester inerte face à cette horreur absolue, la valeur intrinsèque de cette loi et les garanties disponibles au profit des citoyens.

A propos de la querelle relative à l’imprécision de la définition du terrorisme dans la loi votée par le Parlement
C’est une querelle qui n’a pas lieu d’être, car il est universellement reconnu qu’il n’existe aucune définition saturante du terrorisme, acceptée par tous. Un collège d’éminents juristes français, intrépides défenseurs des droits de l’homme et auteurs de l’emblématique Dictionnaire des Droits de l’Homme (Paris, Presses universitaires de France, 2008, pp. 727-729), a confirmé que « la définition juridique du terrorisme n’existe pas » et que, partout à travers le monde, « la qualification terroriste déclenche la mise en œuvre d’une législation d’exception dont l’étendue est aussi floue que la notion qui la fonde », dans le cadre de ce qu’ils ont appelé : « le droit de dérogation » (pp. 727 et 729 ; cf. aussi Frédéric Bernard, « Droits de l’homme et terrorisme », in : Maya Herting Randall / Michel Hottelier, Introduction aux droits de l’homme, Editions Yvon Blais / LGDJ / Lextenso éditions/ Schulthess éditions romandes, 2014, p. 593).

Mise à jour le Jeudi, 02 Mars 2017 23:49

Lutte contre le terrorisme : une loi hérétique

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altDans un contexte sécuritaire particulièrement marqué avec les attaques répétées sur sa frontière septentrionale par les guérilleros de la secte islamiste Boko Haram, sur la frontière occidentale par les corsaires venus du Nigéria et orientale par le reflux des combattants Seleka et anti-Balaka, le Cameroun, autrefois havre de paix est désormais un pays traqué, cerné par des conflits importés de ses voisins.
Comme souvent, à la situation exceptionnelle que correspond l’état de guerre ou de sédition, les dirigeants tentent d’apporter des réponses exceptionnelles, militaires ou législatives. Profitant de cet état de guerre asymétrique, le Cameroun a, par une loi adoptée subrepticement par son Parlement le 4 décembre 2014, décidé de prendre des mesures en matière de lutte contre le terrorisme.
Bien que l’association de malfaiteurs, la sédition, la menace, le meurtre, les dégradations, et bien d’autres soient prévus dans le dispositif répressif camerounais, pour réprimer les faits susceptibles de rentrer dans la définition du terrorisme, il n’est pas discutable que le Cameroun avait besoin d’un dispositif pénal approprié, c’est-à-dire harmonieux et organisé pour combattre le terrorisme.

Mise à jour le Jeudi, 02 Mars 2017 23:54

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