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Les dossiers noirs de la République: Au moins 15000 morts en 28 ans de règne - Villes mortes : 100 à 400 morts sans responsables connus

Les dossiers noirs de la République: Au moins 15000 morts en 28 ans de règne - Villes mortes : 100 à 400 morts sans responsables connus

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Index de l'article
Les dossiers noirs de la République: Au moins 15000 morts en 28 ans de règne
Le pogrome
Parole aux acteurs
Les temps n’a pas effacé les mémoires
35 condamnés à mort exécutés à Mbalmayo
Message des leaders du «Mouvement J'Ose »
L'assassinat de l'intelligence
Le pionnier passe à la trappe
Prêtres et religieuses assassinés au Cameroun (liste non exhaustive)
Villes mortes : 100 à 400 morts sans responsables connus
Le feu, les casses et les morts
Le chemin de Damase
Monarques assassins et camarades de Paul Biya
C.O. : Paul Biya caporalise Douala
Le Renouveau catastrophique
Lettre du Cardinal Christian Tumi au Gouverneur du Littoral
Quand Biya perd le Nord
La faim justifie les moyens
Cameroun, un volcan en activité
« Le Biyaïsme est un mauvais accident de l'histoire de notre nation»
Trois crimes politiques capitaux d'Ahmadou Ahidjo dans l'histoire du Cameroun
Lettre à Sa Majesté Paul Biya, Roi du Cameroun
Toutes les pages
Villes mortes : 100 à 400 morts sans responsables connus
Le pouvoir a respecté sa tradition fondatrice et historique de la liquidation, dans le sang, des revendications populaires. Des centaines de Camerounais sont passés de vie à trépas sans qu'à ce jour, les auteurs de ces massacres aient été appelés à assumer leurs forfaits.

Saura-t-on jamais la vérité sur ce qui s'est réellement passé lors des "Villes mortes" qu'ont connu, d'avril à fin octobre 1991, les quartiers des principales villes et provinces dites frondeuses au Cameroun ? Bien malin qui pourrait répondre avec exactitude à cette terrible question. Plus de 17 ans après, la plus longue opération de protestation de l'histoire politique postindépendance n'a toujours pas livré son véritable bilan. Pas plus que les responsabilités politiques et pénales n'ont été établies.
En effet, ni le gouvernement camerounais - qui prétendait ouvrir l'espace politique à la concurrence mais massivement contesté - , ni la communauté internationale -, qui avait fait croire aux différents peuples à travers le monde que le droit de manifester pacifiquement les désaccords avec leurs dirigeants était garanti par les conventions internationales dont la Déclaration universelle des droits de l'homme, n'ont initié ni même encouragé une procédure quelconque, qu'elle soit administrative ou judiciaire, pour établir les responsabilités éventuelles dans les tueries et autres exactions qui ponctuèrent l'espace public pendant les 8 mois de crise politique marquée par des manifestations populaires violemment réprimées. Lire la suite


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