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La jeune Christelle Atangana, alias Cynthia Fiangan, ou le reflet de l’extrême laideur de l’état de notre conscience

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Le tort de Christelle Atangana nous rappelle celui de l’âne des Animaux malades de la peste de Jean de La Fontaine, lequel ne comprit pas qu’il était fort aventureux de soumettre, à la suite du lion, du tigre, de l’ours, du renard, etc., ses péchés au principe de publicité dans une confession de dupes.
Dans un écosystème moral et politique idéologiquement gouverné par le cynisme qui se remarque à travers la transgression fréquente des normes publiques de référence, dont les détournements des deniers publics, la prolifération des clubs de sodomie, etc. font partie des illustrations les plus emblématiques, la jeune Christelle Atangana a naïvement cru pouvoir y trouver une place comme les putes de luxe, les proxénètes, les influenceuses du sexe et autres vendeuses du « Bois bandé » qui avaient déjà pignon sur rue chez nous. Elle n’a pas compris qu’en faisant irruption dans ce marché déjà saturé, elle aggravait le cannibalisme caractéristique de sa dynamique. En promouvant sa gamme de produits sexuels au moyen d’un marketing particulièrement agressif, elle ne savait pas qu’elle

perturberait l’ordre d’un marché établi par celles et ceux qui maîtrisaient déjà le commerce de ces sortes d’épices. Elle n’a pas prévu qu’elle pouvait, pour cette raison, encourir leur courroux.
Si on peut comprendre que la jeune Christelle Atangana qui n’avait rien à voler ait pu, par désespoir, mettre aux enchères toutes les zones érogènes de son petit corps à la disposition des voleurs fortunés et autres gourmands sexuels de la République, elle a cependant eu tort de croire que la banalisation des mœurs dissolues chez nous pouvait lui servir de passe-droit. Ce n’est pas parce que le vice oppose sa récurrence à l’histoire qu’on doit le tolérer.
La jeune Christelle Atangana a cependant réussi, à son insu, à nous amener à nous rendre compte que nous sommes moralement et politiquement devenus si laids que nous ne parvenons plus à aimer les enfants qui nous ressemblent. Lorsque nos enfants nous renvoient, à la manière des miroirs, notre laideur morale et politique, le geste spontané de désespoir de parents indignes que nous sommes, consiste à les châtier. Pensons-nous pouvoir dissiper notre extrême laideur morale et politique en nous contentant de casser le miroir dont la fonction spéculaire est pourtant de nous la réfléchir ?
Cette interrogation est La formulation sournoise du problème lié à la crise de l’exemplarité qui sévit considérablement chez nous. Si la jeune Christelle Atangana, alias Cynthia Fiangan, est condamnable d’avoir enfreint les normes publiques de référence, c’est parce qu’elle a naïvement cru que celles-ci n’étaient plus respectables, eu égard à la transgression dont elles sont de plus en plus l’objet chez nous. Si elle s’est montrée plus cynique que beaucoup de chiens mal dressés, c’est parce qu’elle voulait s’identifier à nous.
Lucien Ayissi
Philosophe