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1982 -2017: 35 ans de sang, de larmes et d'inertie - Soeurs de Djoum tortuées, violées puis assassinées

1982 -2017: 35 ans de sang, de larmes et d'inertie - Soeurs de Djoum tortuées, violées puis assassinées

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Index de l'article
1982 -2017: 35 ans de sang, de larmes et d'inertie
La République des crimes capuleux et de l'inertie
Soeurs de Djoum tortuées, violées puis assassinées
Les assassins de Mgr Jean-Marie Benoît Bala courent toujours
Yves Plumeu: les mobiles restent inconnus, 26 ans après
L'assassinat de l'intelligence
Mgr Jean Kounou, Abbé Bikoa, Abbé Apolinaire Claude Ndi: Des meurtres non élucidés d'hommes de Dieu
Mgr Simon Pierre Tonyè Bakot: Les affaires d’argent emportent l’Archevêque de Yaoundé
Au royaume des moeurs sataniques
L'histoire du Renouveau-Rdpc s'écrit en lettres de sang
Au 100 000 morts sur les chemins du Renouveau
Qui a assassiné le colonel Nnanga Abo'o Pépin
Toutes les pages

Soeurs de Djoum tortuées, violées puis assassinées
Torturées par leurs bourreaux et violées avant d’être sauvagement assassinées, les dépouilles des deux religieuses d’origine française, sœurs Marie Germaine Husband et Marie Léone Bordy furent retrouvées un matin du 2 août 1992 baignant dans une mare de sang. Leurs corps sans vie étaient complètement enfouis dans les broussailles à Djoum, non loin de leur résidence. 
Torturées par leurs bourreaux et violées avant d’être sauvagement assassinées, les dépouilles des deux religieuses d’origine française, sœurs Marie Germaine Husband et Marie Léone Bordy furent retrouvées un matin du 2 août 1992 baignant dans une mare de sang. Leurs corps sans vie étaient complètement enfouis dans les broussailles à Djoum, non loin de leur résidence.
Très actives dans la réalisation d’œuvres sociales et le soutien aux déshérités, elles étaient responsables du dispensaire de la mission catholique de Djoum, les deux religieuses de la Congrégation du Sacré Cœur avaient été abattues dans leur résidence visiblement parce qu’elles en savaient trop. Très rapidement, les soupçons des enquêteurs furent orientés vers une personne considérée comme simple exécutant : le jardinier de la paroisse. Il sera très rapidement interpellé. Reconnu coupable du double meurtre, il sera condamné à la peine capitale. Selon certaines indiscrétions, le lien entre l’assassinat, un an plus tôt, de l’ancien Archevêque de Garoua, Mgr Yves Plumey, était évident. Les deux religieuses de nationalité française auraient été en possession des mêmes informations classées top secret que détenait l’Evêque émérite de Garoua.
L’enquête officiellement ouverte pour élucider ces deux autres meurtres ne livrera jamais ses conclusions. Elle sera close en catimini et avec la même discrétion que celles ouvertes à l’occasion de meurtres d’autres membres du clergé. L’on se serait attendu que les autorités françaises s’impliquent et fasse des pressions sur le gouvernement pour faire la lumière sur ces autres assassinats. Etaient-elles complice ? Ont-elles été assassinées pour raison d’Etat ?
E.M.



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