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Affaire Marafa Hamidou Yaya: Issa Tchiroma ment et offre le Cameroun en spectacle - Issa Tchiroma, le parangon le plus achevé de l'hypocrisie

Affaire Marafa Hamidou Yaya: Issa Tchiroma ment et offre le Cameroun en spectacle - Issa Tchiroma, le parangon le plus achevé de l'hypocrisie

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Index de l'article
Affaire Marafa Hamidou Yaya: Issa Tchiroma ment et offre le Cameroun en spectacle
Le gouvernement répond au groupe de Travail de l'Onu
Réaction de l'Avocat de Marafa Hamidou Yaya
Issa Tchiroma, le parangon le plus achevé de l'hypocrisie
Une bouffonnerie communicationnelle dans un État dit de droit
De l'intérêt général et l'intérêt particulier
Toutes les pages
Issa Tchiroma, le parangon le plus achevé de l'hypocrisie

Que cachent au fond les multiples sorties médiatiques d’Issa Tchiroma Bakary?
Les Camerounais et les observateurs retiendront du passage d’Issa Tchiroma Bakary au Mincom, ses nombreux points de presse qu’il donne à temps et à contretemps chaque fois que le Cameroun est accusé soit par les Organisations de la société civile, soit par les médias internationaux, soit par les juridictions internationales. Pour les huit derniers mois, il a donné au moins 8, soit une fréquence moyenne d’un point de presse par mois. Quelques dates ont retenu l’attention des observateurs attentifs. Le 23 décembre 2015 après la publication par Transparency International de son Index de perception de la corruption (IPC); le 29 janvier 2016 au sujet «des tueries massives de civils nigérians, des pillages et des incendies des villages entiers » et autres accusations lancées contre les forces de défense et de sécurité camerounaises engagées « dans la lutte contre Boko Haram »; le 10 mars 2016 au sujet de la lutte contre les atteintes à la fortune publique; le 24 mai 2016 après la publication du rapport de l’ONG Freedom House; le 5 juillet 2016 après la libération de Me Lydienne Yen Eyoum, le 15 juillet 2016 au sujet de la détention arbitraire de Marafa Hamidou Yaya et le 20 juillet 2016 après la publication du rapport d’Amnesty International.
Les journalistes se rendent compte qu’au cours du seul mois de juillet 2016, il a donné pas moins de trois points presse, pour leur ressasser presque les mêmes «vérités» et magnifier Paul Biya. Ses différentes sorties médiatiques ont fini par agacer les plus fidèles partisans de Paul Biya qui le soupçonnent de préparer un coup fourré contre le  RDPC et le Renouveau et affirment ne pas « comprendre qu’un homme qui hier vilipendait le président Biya et son régime avec une virulence à nulle autre pareille affiche ostentatoirement sa servilité hilarante qui fait en sorte qu’on ne prend plus ce qu’il dit au sérieux. » Que voulez-vous, le protégé de Martin Belinga Eboutou à l’obligation de remplir sa part de contrat pour justifier sa pitance mensuelle. Dieu seul sait quelles souffrances l’ingénieur des chemins de fer a endurées pour sortir de la dèche dans laquelle il était plongé, pour redevenir ministre.
Où est donc passé ce Tchiroma qui hier rêvait de renverser Paul Biya et qui ourdissait des complots contre lui ? Brice Nitcheu semble mieux le connaître, lui qui, il y a quelques années, affirmait avoir été contacté, par l’actuel Mincom pour mettre sur pieds une bande armée afin de s’emparer du pouvoir. Brice Nitcheu raconte : «Issa Tchiroma est le dindon de la farce du régime de Paul Biya. Cet homme est l’illustration de l’opportunisme le plus abject. Je détiens des emails qu’il m’envoyait à l’époque où il se présentait comme opposant, dans lesquels il vilipendait Paul Biya, et menaçait d’embraser le pays s’il ne quitte pas le pouvoir. Il m’avait d’ailleurs mis en contact avec un ancien ministre de Hissène Habré qui avait fait défection pour rejoindre Idriss Deby, puis a fait encore défection pour rejoindre la rébellion. Tchiroma avait même arrangé une rencontre entre le rebelle Tchadien et moi dans une ville dans le sud de la France, mais ses propositions ne nous avaient pas impressionnés. Dans l’un des emails, Tchiroma me rassurait qu’il contrôlait tout le nord du Cameroun, et qu’avec un peu de moyens, nous pourrions entrer dans Yaoundé en quelques jours. Tchiroma peut vendre sa mère pour son ventre » (http://lecode.canalblog.com/). Sans comment taire!!!
Junior Etienne Lantier