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Top Chrono: Les soubressauts d'une fin de règne - De vénéneuses racines profondes du mal camerounais

Top Chrono: Les soubressauts d'une fin de règne - De vénéneuses racines profondes du mal camerounais

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Index de l'article
Top Chrono: Les soubressauts d'une fin de règne
Chronique d'une déchéance annoncée
Mensonges explosifs
Obséssion sécuritaire
Marafa Hamidou Yaya: M. Paul Biya, voici la porte de sortie
Mourir de vieillesse
Lapalissade: nul est éternel
Claude Abé: Le Cameroun est une poudrière
Les sept départs de feu d'une fin de règne
De vénéneuses racines profondes du mal camerounais
Un destin si funeste
Toutes les pages

De vénéneuses racines profondes du mal camerounais
Le Cameroun reste – avec la Côte-d’Ivoire – un champ de prédilection de sa saignante expérimentation au sein du pré-carré français.
Deux cents millions1 de « bois d’ébène », de « Bouts de bois de Dieu »2 (selon Sembène Ousmane), c’est le chiffre estimatif de nos congénères déportés en catastrophe outre-Atlantique, en  Amérique post-colombienne, en l’espace de cinq siècles ; sur les terres encore palpitantes des derniers soubresauts du massif génocide des peuples indiens qui, pour son malheur, avaient voulu jusqu’au bout tenir tête - préférant mourir debout que courbés sur les innombrables chantiers du Travail Forcé, engagé au profit exclusif de l’Envahisseur.
Jusqu’au dernier quart du XIXe siècle où le Vieux Continent, dans sa frénétique poussée impérialiste, découvre l’opportunité de mettre aussi en valeur un Continent Noir pourtant déjà humainement dévasté de fond en comble, vidé de l’essentiel de ses forces vives.
Un certain Kamerun, au fond du Golfe de Guinée, allait faire partie de la part du Gâteau africain échue à la Prusse de Bismarck. En attendant que le sort de la Première Guerre Mondiale en décide autrement en 1918, pour que la France et l’Angleterre se partagent ce territoire, prétendument pour préparer ses populations à la souveraineté internationale à brève échéance – à en croire les velléités hégémoniques de la Société des Nations. Lire la suite