Comment la constitution et la souverainté ont été corrompues
Pour s’éterniser au pouvoir, Paul Biya n’a pas hésité à malaxer plus d’une fois la constitution, corrompant du même coup la souveraineté nationale
Lors de sa visite officielle au Ghana, le président américain Barack Obama disait que l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes, c’est-à-dire d’institutions solides qui résistent à l’épreuve du temps et transcendent les individus. Si cette volonté a été mise en œuvre dans certains Etats comme au Sénégal, il faut souligner que dans d’autre pays encore notamment au Cameroun, les citoyens vivent encore des sages préceptes ou des nouveaux concepts cosmétiques récemment breveté sur le marché camerounais du politiquement correct (grande ambitions, grandes réalisations, émergence 2035). Cette décrépitude politique freine la réalisation des institutions, rend la constitution éternellement rédhibitoire et transforme la souveraineté populaire et/ou nationale en une souveraineté royale. Pourtant les exigences d’un Etat dit de droit auquel aspire le Cameroun exige de mettre en place les instruments de pouvoir et de contre-pouvoir, de repenser la constitution, l’ordre juridique et surtout de conférer à la constitution l’autorité supérieure, c’est à dire source du pouvoir. Lire la suite
Royaume de Paul Biya: une pourriture avancée - Comment la constitution et la souverainté ont été corrompues
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