Au cimétière du Renouveau camerounais
La pourriture et la décomposition de la gouvernance administrative est du Renouveau est patente. Sur les cendres cancérogènes de la fameuse Rigueur et Moralisation
L’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), au cœur du Système Sécuritaire, dispose comme bras armés, l’École militaire interarmes (Emia) et l’École de Police. Tout le monde n’y entre pas, n’est pas jugé apte au Commandement de lessivage constant des administrés. Un trio de couvents laïcs où se sélectionnent et se façonnent dans le cynisme une espèce de compatriotes révélés plus promptes à se « lécher (goulûment) les doigts » tout autant qu’ils se montrent énormément rentables, des plus disposés à participer, sans état d’âme, à la répression néocoloniale.
Le grand moule acéré de maillage du territoire national se construit ainsi à travers l’Enam, une école de formation restée coloniale jusqu’aux bouts des ongles, jusqu’à la fine pointe de ses éperons régaliens de mise sous tension perpétuelle des communautés cibles. Il ne faut pas les laisser respirer, le temps peut-être de reprendre suffisamment leur souffle pour reprendre les contestations nationalistes des années 1950. Un cauchemar à ne plus jamais tolérer. Lire la suite
Royaume de Paul Biya: une pourriture avancée - Au cimétière du Renouveau camerounais
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