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Médias Contrôle des médias : Le Renouveau couvre la presse de billets de banque pour acheter la paix - Comment et pourquoi la presse a reçu l'aide financière

Contrôle des médias : Le Renouveau couvre la presse de billets de banque pour acheter la paix - Comment et pourquoi la presse a reçu l'aide financière

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Index de l'article
Contrôle des médias : Le Renouveau couvre la presse de billets de banque pour acheter la paix
Comment et pourquoi la presse a reçu l'aide financière
Comment le pouvoir corrompt les médias
title
Houla lalaaaaaaaah!
Déclaration du Syndicat national des Journalistes du Cameroun
Corruption dans la presse: réaction du Dp de Le Messager
Arguments spécieux et pleins de sophismes
Toutes les pages
Comment et pourquoi la presse a reçu l'aide financière

Aussi étonnant que cela puisse paraître je ne répondrais pas avec la même invective à la réaction acerbe du pseudo journaliste ou plutôt du blogueur parano au sujet de la publication de la soit disante enquête sur le financement de la presse privée par le cabinet civil de la Présidence de la République.

En vos qualités de Directeur de publication, Il y a forcément une épée de Damoclès qui plane permanemment sur vos têtes aux regards de vos responsabilités éditorialiste. Au risque regrettable que vous encourez d´être les otages facile et dans le pire des cas, le fusible de certaines exacerbations, je n´en rajouterais pas d´avantage. J´ai le sens de la mesure. Pour autant, quelques mises au point s´imposent ! Rester sans voix devant le pamphlet de M. Bobiokono équivaudrait à faire l´éloge de l'intoxication et même confectionner le nid douillet du travestisme ! Et je pèse bien mes mots, car certaines vérités il les ignore exprès et pire il se charge en personne de les travestir.

Depuis la nuit des temps, la presse camerounaise a toujours été un espace de débat, d´ouverture et de consensus. Bâillonner la parole ou diffuser de fausses informations est par essence contraire à la vision éthique de l'univers médiatique. Précipiter et juger les intentions des autres est aussi par utilité contraire aux intérêts de la presse. Car le corollaire d´une telle attitude serait purement et simplement la légitimation des " âmes bien passantes " d´un côté et de l´autre, des " politiquement incorrectes ".

Ma bienheureuse nature me dispense de me plier devant une telle entrave. Moi descendant et héritier du plus célèbre combattant de la liberté de la presse dans notre pays. Mon droit de réponse en ce jour de grâce, si vous me le permettez, sera plus axé sur l'acharnement, mais aussi, la déformation qui caractérise le texte de Bobiokono puis naturellement sur les perspectives à explorer pour émasculer cette tentative de manipulation. Il est plus valorisant de construire, même si cela, hélas, devra heurter quelques âmes ultra sensibles.

Mon espoir est que l´Instigateur de la cyber calomnie et l´auto-proclammé enquêteur de la corruption des medias trouve à travers mon propos, des éléments de compréhension de ma démarche. Démarche qui n´a rien de singulière, si ce n´est de montrer in fine, que le bloggeur en quête de notoriété s'est livré plus aux provocations qu'aux révélations. Qu´il y ait des indiscrétions dans l'opération indexée, qu´on aurait voulu auréolées de tact, je le comprendrais. C´est d´ailleurs le seul quitus qui pourrait justifier la haine de M.  Bobiokono. Entre médisance et désinformation, le cupide blogueur fait de moi la vedette circonspect d'un noble devoir, m'accuse d'avoir perçu des commissions imaginaires et estime dans le titre inaugurale de son pamphlet : " le Renouveau couvre la presse de billets pour acheter la paix "

Apprenti blogueur ; comme vous, je suis contre l'instrumentalisation de la presse contre nos propres intérêts ; oui, je suis contre l´auto dévalorisation éthique de cette sacrée profession. Seulement l´arrogance et le mépris de votre réaction occulte toute volonté de rassembler efficacement les éléments permettant d'élucider la question.

Vous dites vous même dans votre texte qu'aucune consigne n'a été donnée à tous ce qui ont perçu " cette aide financière ". C´est un cruel constat, je le sais. Mais je ne voudrais en aucun cas dresser des lauriers à quiconque rend infécond le débat sur l'indépendance de la presse, surtout pas aux  aigris qui pensent qu'il faut tout diaboliser pour peu qu'on soit éloigné des dividendes.

Je comprends aussi que depuis votre départ de Mutations, vous ayez sérieusement régressé; mais de grâce, c'est à vous-même que vous devez vous en prendre, d'ailleurs, c´est à titre très personnel et non pas par une réaction d´emprunt que je voudrais faire barrage ici au ferment et à l´épouvantail canular que vous vendez. Je voudrais être ferme là-dessus mais malgré tout, courtois. Etre de la presse ; c´est aussi avoir du flegme et de la repartie. Ce qui vous manque amèrement.

Vous m´avez fait doucement sourire à prétendre que mon téléphone est resté fermé plusieurs jours pendant que vous cherchiez à comprendre comment je me suis retrouvé intermédiaire dans ce processus. A quoi vous sert-il de mentir ? Tout cela est très nébuleux. Je suis un chef d'entreprise connu et reconnu ; je suis Administrateur du Journal Le Messager ; Président de Free Media Group et Administrateur Directeur dénéral de l'Agence de Communication Camcom Inc dont les bureaux sont visibles dans l'immeuble siège du journal à la rue des écoles.

Me rechercher à travers des numéros de téléphones, c´est tout simplement cherché dans la bergerie, les moutons à cinq pattes! Apprenti blogueur, l'éthique et le respect du métier de journaliste ne doivent pas qu´exalter la haine, la jalousie même pas en désespoir de cause. Je m´en voudrais profondément de ne pas vous rappeler le rôle de la presse en faveur de la paix.

Mr B, sachez et n'oubliez jamais que si nous ne sommes pas comptables des faits (supposés ou réels) dans la trajectoire des causes nous ne pouvons échapper aux effets subséquents. Administrer des Blogs ou même être de la presse, ne nous donne pas de facto le droit de juger de ce qui est bon ou non pour les responsables des medias. Dans vos lugubres aventures en ligne ; je vous concède d'ignorer à combien revient le coût d'impression d'un journal et que représentent les frais de couverture d'un événement à l'échelle nationale.

Misérable renégat ; des blogs j'en ai créés, mais le titre de blogueur ne nous autorise pas à penser que la paix peut être achetée par des billets de banque. Car si c'était le cas, je demanderais à tous les monarchistes de déverser davantage de billets en circulation. Car la paix n'as pas de prix, j'ai aussi envie de vous dire que tout ceux qui comme vous, vendent la guerre doivent aller voir ailleurs, car l'intermédiaire dont vous m'avez fait ne dispose que d'un seul et unique produit: la paix, le travail, et le développement.

Pius Njawe de son vivant n'aurait jamais conspiré pour que ce pays entre en zone de turbulence, mon père s'est battu pour la liberté de la presse, je souhaite humblement et pour ma part, perpétuer son combat vers l'indépendance économique de ce précieux secteur d'activités, même quand certains aigris essaient d´ériger dans leurs esprits des tribunaux où ils font comparaître sévèrement les autres citoyens de la République.

A force de trainasser sur la toile tu as fini par adopter son 'mode de ', fonctionnement " sans limite et sans règles " mais tiens toi tranquille, je t'ai à l'oeil, toi et ton opportunisme aussi poussé, maquillé en enquête, et enchevêtré dans une conspiration bien dissimulée ; relayer par un discours déstabilisateur. Ton blog loupent des "blaze", et même des syndicalistes s'en mêlent; il ne fallait plus que cela pour vous inventer un nouveau paradigme dans les rancunes sous jacentes.

Dans le journal Le Messager édition du lundi 24 octobre 2011, le Directeur de publication Jean baptiste Sipa publie un texte à vocation pamphlétaire sous le décor soporifique d'une analyse satirique et par moment nostalgique. Dès l'introduction, le ton est donné : " les medias dit privés ou indépendants n'ont jamais volé aussi bas " cette métaphore aux accents condescendants porte d'emblée le débat sur le terrain de la moquerie et du dénigrement. Mais, pas de procès d'intention. Admettons que l'auteur ait gardé un esprit potache, et voyons l'article proprement dit.

Monsieur Sipa dont l'âge et l'expérience devraient rassurer sur sa faculté de discernement pour tout ce qui est des informations en provenance de la toile entend prouver à ses lecteurs à travers certains écrits égarés dans les décombres de la cyber calomnie que les médias camerounais et leurs patrons ont été corrompus à l'occasion de la dernière élection présidentielle. Le texte de référence et source des conclusions de Monsieur Sipa est un autre tas d'insinuations calomnieuses ou l'auteur choisi délibérément de désinformer, de dénaturer et d'accuser gratuitement certaines personnalités et frères d'armes dans l'unique but de régler des comptes à ses anciens patrons.

Et si c'était vrai : que le ministère de la Communication et la Présidence ont initié une opération spéciale de soutien à la presse ; afin que cette dernière puisse être capable de rendre fidèlement et entièrement compte du déroulement des élections dans le contexte bien connu où ce scrutin s'est déroulé. certains patrons de la presse ont reçu des aides financières! Oui ! Et alors ? Ni plus ni moins qu'au dernier Comice ; des sommes en provenance de la présidence avaient été distribués pour encourager des participants.

Combien de fois la présidence a-t-elle débloqué sans aucun bruit des fonds directs pour encourager des joueurs de notre équipe nationale à l'issue d'une victoire importante. Cameroun Argentine pour le cas le plus célèbre. Nous sommes tous conscients que les décisions du ministère de la communication pour l'aide à la presse privée sont entièrement souveraines et discrétionnaires. Comment donc s'offusquer si la presse pour une fois est considérée comme un interlocuteur valable pour restituer la vérité.

Ce qui est choquant et même révoltant dans ce texte c'est le fait de mentir à défaut de connaitre la vérité. Prenons le cas des accusations portées contre Jules Njawe, le bloggeur qui instruit Jean Baptiste Sipa ne sais pas, ou alors, feint de ne rien savoir, sur le fait que le fils Njawe intervient dans cette opération non comme un vulgaire intermédiaire ; mais plutôt comme Directeur d'une agence de communication qui avait la charge de mener une enquête sur les difficultés de la presse privée au Cameroun et qui par conséquent s'est retrouvée dans le processus de réalisation de cette opération. Nous comprenons que Jean Baptiste Sipa se révolte d'avoir été ignoré au moment où ses pairs passaient à la caisse.

Je peux objecter le propos de Jean Baptiste Sipa en évoquant sa coupable proximité avec Kah Walla et plusieurs opposants de qui certains auraient reçu des liasses de billets pour assurer des faveurs dans le traitement de l'information. De l'argent versé dans les journaux et dans les poches de certains journalistes, il y en a eu, c'est pour cela qu'ils ne me semblent pas les personnes indiquée pour donner des leçons a ceux des directeurs de publications qui ont émargé.

Monsieur Sipa ne finance pas la production du Messager, il ne supporte pas les charges fiscales ou salariales, tout au contraire, il attend son salaire ce qui explique qu'il ne comprenne pas ceux des patrons de presse qui ont reçu de l'aide à un niveau aussi important de l'Etat et de la plus  belle manière, sans compromission éditorial. De Monsieur Sipa, j aimerais bien comprendre : c'est comme cela que vous comptez émanciper la presse ? C'est raté mon vieux ! La répulsion que m'inspire dorénavant certaines de vos analyses est pire que la peste, et en continuant à propager votre journalisme apocalyptique en vous obstinant à jeter la pierre au fils Njawe, vous ne faites qu'anticiper votre retraite. Vous êtes surement plus royaliste que le Roi, mais les autres aussi, savent bien distinguer des gens qui, par manque de loyauté, injurient ceux qui leur ont été utiles, pour ne pas reconnaitre leur aide.

Je dois avoir quelle image de vous en fait ? Cette nauséabonde introduction sur les médias qui volent bas est le comble de l'hypocrisie à défaut d'être considéré comme le poignard incandescent d'un parricide quolibet. Enfin, rien de méchant, vous avez juste interprété l'enquête d'un autre fossoyeur, votre édito tout court montre l'obscurité qui brille dans une matière grise au poids chiche et à l'état grabataire. " Le jour vient où nous n`aurons plus d`autre choix que de nous asseoir enfin pour mettre un terme au cafouillage que vous avez introduit dans la famille Njawe. "

Oui, et ce jour là, ce ne sera pas vous qui déciderez de l'ordre du jour, encore moins le personnel du Messager. Ce ne sera pas vous qui déciderez ni de l'ordre du jour ni des réponses qu'on doit donner, et vous ne nous imposerez pas ce qui est bien pour nous, et ce qui ne l'est pas, ce jour là, tous ceux d'entre vous qui camouflant leur identité, se sont fait passer pour des saints, dans le but de semer le trouble et diaboliser les autres, en s'inventant des raisons nobles, pour diviser et détruire, ce jour là, ils s'écrouleront tous.

Désolé il est trop tard ; la réaction des patrons de presse 'Sévérin Tchounkeu' est claire nette et précise : Dois-je néanmoins rappeler que le soutiens à la presse par appui financier substantiel de la part des pouvoirs publics, pour un évènement comme l'élection présidentielle -en attendant qu'au titre de la mission de service publique qui est reconnue aux médias dans toutes démocratie, ledit appui soit institutionnalisé- ayant toujours été une démocratie, de nos revendication constantes, nous ne pouvons que nous réjouir qu'on y est fait droit.Jules Njawe Ombede