• Full Screen
  • Wide Screen
  • Narrow Screen
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size
Martin Belinga Eboutou, l'argent, la plainte et le logo des cinquantenaires - Page 10

Martin Belinga Eboutou, l'argent, la plainte et le logo des cinquantenaires - Page 10

Envoyer Imprimer PDF
Note des utilisateurs: / 0
MauvaisTrès bien 
Index de l'article
Martin Belinga Eboutou, l'argent, la plainte et le logo des cinquantenaires
Une scrabbleuse affaire
Avis de concours
Théodore Alan Bright: John Shaddaï Akenji répondra de ses actes devant la justice
John Shaddai Akenji: J'ai remis à Bright 8 des 10 millions des primes
Comment est-on arrivé à une plainte contre Belinga Eboutou?
Autorisation de présentation d'un logo dans le cadre du concours do logo des cinquantenaires du Cameroun
Faire argent de tout
Loi no 2000/011 du 19 décembre 2000 relative au droit d’auteur et aux droits voisins
PostScriptum: Mauvaise foi manifeste
Toutes les pages
PostScriptum
Mauvaise foi manifeste
Combien d’argent a reçu John Akenji du Cnoc pour la création du logo des cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification? 10, 30 ou 45 millions de francs Cfa ? Combien d’argent celui qui avait été publiquement présenté comme ayant remporté le 3e prix du concours pour la création du logo de ces événements a remis à Théodore Alan Bright? 900 mille francs Cfa seulement, 8 millions de francs Cfa ? Ces sommes astronomiques ont-elles été déboursées sur décharge à la présidence de la République ? Nul ne peut le dire avec certitude. Les protagonistes restent muets quand la question leur est posée. Toujours est-il que les propos des deux protagonistes laissent transparaître une certaine dose de mauvaise foi.
Au terme de l’enquête, il est difficile de déterminer avec exactitude l’alchimie pratiquée par Théodore Alan Bright pour impliquer la personne de Martin Belinga Eboutou dans cette « affaire ». Car comme on peut le constater, Alain Bright a déposé plainte contre « Mr Martin Belinga Eboutou, Président du Comité de l’organisation des cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification » alors que les actes que l'actuel directeur du cabinet avait posés dans le cadre du Cnoc, personne morale, n’engageaient pas sa personne. On peut également chercher à comprendre pourquoi, après avoir délivré à John Akenji, une « autorisation de présentation », Alan Bright a demandé à ce même Akenji, qui est supposé n’être pas le créateur du logo, de lui signer une procuration. À cette question Alan Bright répond qu’il s’agissait pour lui d’un moyen supplémentaire de protection de son oeuvre , car, « lors de la cérémonie John Akenji apparaissait aux yeux des invités et du public comme étant le créateur alors qu’il ne faisait que présenter l’œuvre [qu’il] a créé. La procuration reçue d’Akenji [lui] permettait de jouir des droits sur l’œuvre qu’il a créée ». Pourtant, l’existence de ladite procuration peut être interprétée comme une reconnaissance implicite du fait que c’est John Akenji qui est le véritable créateur du logo, si on se réfère à la définition de la procuration qui, selon le Lexique des termes juridiques (Dalloz, 1995) est le « pouvoir qu’une personne donne à une autre d’agir en son nom ». Autrement dit, la procuration porte sur les droits  du signataire. De même qu’une personne X Untel ne saurait donner une procuration à Y pour aller toucher le salaire de Z dans une banque, il est incompréhensible que le titulaire T d’un compte dans une banque sollicite la procuration d’une tierce personne U, quelles que soient les relations qui les unissent, pour aller percevoir son propre salaire.
Sur un tout autre plan, l’attitude de John Akenji qui se dit créateur du logo, ses affirmations selon lesquelles il a remis à Alan Bright au moins 80% de ce qu’il a perçu parce qu’il espérait tirer plus d’avantages à la présidence de la République suscitent des interrogations. Simple naïveté ou axe de défense choisi pour les besoins de la cause? Tout est possible.
Somme toute, cette « affaire » est révélatrice de certaines pratiques et mœurs dans notre République bananière.
J.-B Talla

Ajouter un Commentaire


Code de sécurité
Rafraîchir