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Direction générale des impôts: au royaume des prédateurs

Direction générale des impôts: au royaume des prédateurs

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Index de l'article
Direction générale des impôts: au royaume des prédateurs
Quand les chefs d’établissement servent de boucs émissaires
Indignation des chefs d’établissement
Les impôts au cœur d’un réseau parallèle de faux timbres fiscaux
Répartition des tâches
Un réseau aux connexions profondes
Dans le labyrinthe d’une Causa Nostra tropicale
La lettre qui avait dévoilé le pot aux roses
Les machines installées au Cameroun par Mercury
Toutes les pages
Plus de 10 milliards de FCfa détournés par un réseau de faux timbres fiscaux
La corruption et le détournement des deniers publics  au Cameroun sont des pratiques qui ne sont pas encore derrière nous, loin s’en faut. Et pour cause, la dernière actualité à la direction générale des impôts (Dgi) concerne une scabreuse affaire de réseau parallèle de faux timbres fiscaux. En effet, il y a quelques semaines, des faux timbres ont été identifiés sur les dossiers des candidats au baccalauréat 2011 et  sur ceux  des 25 000 candidats au recrutement à la fonction publique ordonné par  Paul Biya malgré la conjoncture économique morose. Mais, contrairement à la pirouette des responsables de la direction générale des impôts qui, par médias interposés, avaient tenté de faire croire que ce faux et usage de faux était le fait des proviseurs et autres réseaux non encore identifiés, se disculpant  ainsi aux yeux de l'opinion, il est établi que mus par leur instinct égoïste,  ces responsables, en liaison avec des connexions mafieuses insoupçonnées et haut placées, sont impliqués dans ce réseau de faux timbres fiscaux et,  comme l’écrit Christian cardinal Tumi dans son dernier ouvrage, sont classés dans la catégorie  "des prédateurs de la République". De fait, des hauts cadres de la Dgi sont aujourd’hui mis à nu dans cette affaire pour le moins rocambolesque.
Au niveau où se trouve cet autre scandale financier de la République, accusations et contre accusations s’entre choquent. D’un côté, la Dgi pointe du doigt les proviseurs et, de l’autre, les proviseurs ne se laissent pas conter et rejettent la responsabilité de cette fraude sur les responsables de la direction générale des impôts.    
Face à cette logique d’accusation mutuelle, les Camerounais ne savent plus de quel côté se trouve la vérité. C’est pour apporter un éclairage sur cette affaire que nous avons décidé d’ouvrir le premier volet de ce dossier qui permettra au lecteur de savoir de quel côté se trouve cette vérité.
Pour ce faire, cette enquête présentera d’abord les accusations portées contre les proviseurs telles que relayées par les médias ; par la suite, et comme il fallait s’y attendre, la réaction des proviseurs ne s’est justement pas faite attendre. Pour terminer, une série d’éclairages, sur la base des documents, est  proposée au lecteur, notre souci étant de traquer, sans à priori ni concession,  la vérité là où elle se trouve.