• Full Screen
  • Wide Screen
  • Narrow Screen
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size
Examens 2011: Une pénurie d’eau salvatrice

Examens 2011: Une pénurie d’eau salvatrice

Envoyer Imprimer PDF
Note des utilisateurs: / 0
MauvaisTrès bien 
Index de l'article
Examens 2011: Une pénurie d’eau salvatrice
Louis Bapès Bapès: Un bilan largement positif à la tête du Minésec
Sos, enseignants en danger
L'encre noire de la presse entâche le Minesec
Minésec, un milieu désertique
Minesec: un exemple à suivre selon Cavaye Yeguié Djibril
Décret n°2010-1546 portant révision des vacations et des indemnités au Mnesec
Obc: L'univers des intrigues et des coups bas
Un cas d’école de conspiration
Toutes les pages

En France, le 20 juin 2011, la veille de l’épreuve de maths du bac S (scientifique), deux frères, qui habitent chez leurs parents dans le Vald’Oise, publient sur un site de jeux vidéo un exercice de l’épreuve de mathématiques du baccalauréat S que devaient passer le lendemain 165 000 élèves. Des réactions des partenaires de l’Éducation ne se font pas attendre. Le ministre de l’Éducation nationale, Luc Chatel, précise comment les élèves seront notés : les quatre points de l’exercice de probabilité qui a fuité seront répartis sur les exercices 2 et 3 de l’épreuve de maths. Certains médias parlent du « bug du b@c »(Libération du 24 juin 2011). D'autres militent pour la réforme de cet examen, rejoignant ainsi parents d'élèves,  éleves, enseignants et organisations d'enseignants.

Cette fuite et les multiples couacs observés dans l’organisation fragilisent ce « monument historique » et entraînent la mise en cause tous azimuts de ce symbole de l’Éducation nationale en France. C’est dire si les pays développés ne sont pas à l’abri des couacs ou des fuites et/ou fraudes aux examens.
Avec la fin de l’examen national du probatoire, il y a plus d'une dizaine de jours, la saison des examens au Cameroun, en ce qui concerne l’enseignement secondaire général, prend ainsi fin, pour l’année scolaire 2010/2011. Occasion pour les observateurs et les principaux organisateurs de ces différents examens de faire une évaluation à mi-chemin de la manière dont ces moments forts d’une année académique très peu agitée ont été vécus.

Le moins que l’on puisse dire, et cela crève les yeux, est que l’organisation des examens officiels, notamment par l’Office du Baccalauréat du Cameroun (Obc), la Decc et le Gce/Board, se sera faite sans anicroche. Bien plus, les robinets d’"eaux" (fuite des épreuves) auxquels certains candidats, voire certains parents, avaient naguère pris la fâcheuse habitude de venir s’abreuver la veille des examens, se sont desséchés et aujourd’hui sont même tombés en panne, preuve que les structures en charge de la gestion des examens ont, au fil du temps, gagné en expérience et en maturité. Seulement, le dire ainsi peut paraître excessif pour des observateurs dont les positions iconoclastes ne font l’ombre d’aucun doute, ce d’autant plus que les avis divergent sur le bilan du ministre des Enseignements secondaires (Minesec) et, partant, de l’Obc. En effet, depuis quelques jours, certains confrères s’intéressent à la gestion du ministre Louis Bapès Bapès et de M. Mbatsogo Zacharie depuis leurs nominations respectivement à la tête du Minesec et de l’Obc. Au-delà des positions subjectives et quelques fois partisanes des uns et des autres, il serait intéressant de braquer les projecteurs sur cet homme réservé et très discret qu’est M. Bapès Bapès. Objectivement, il s’agit d’interroger les actions de celui que certains considèrent comme l’un des ministres du régime les plus effacé, mais efficace ; à la convenance d’ailleurs du prince. Cela permettra de dresser un bilan, certainement pas exhaustif, mais qui peut permettre à chacun de se rendre compte de l’efficacité de cet homme qui compte dans le sérail. L’intérêt de ce dossier tient certes à la place centrale d’une éducation de qualité dans la construction d’un pays, mais davantage à l’enjeu intellectuel et scientifique d’une parfaite organisation des examens dans un système scolaire. L’avenir de nos "graines les plus chères" en dépend. Le Minesec qui l’a si bien compris, en a fait son principal cheval de bataille, comme cela ne lui a pas toujours valu des amitiés. En tout cas, s’il faut parler à ce jour du bilan, des objectifs majeurs ont été atteints, et alors que les attaques contre lui et certaines structures de son département ministériel se déplacent sur un autre terrain, malheureusement sec puisque tous les robinets d’"eau" sont à l’arrêt.