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Examens 2011: Une pénurie d’eau salvatrice - Page 8

Examens 2011: Une pénurie d’eau salvatrice - Page 8

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Index de l'article
Examens 2011: Une pénurie d’eau salvatrice
Louis Bapès Bapès: Un bilan largement positif à la tête du Minésec
Sos, enseignants en danger
L'encre noire de la presse entâche le Minesec
Minésec, un milieu désertique
Minesec: un exemple à suivre selon Cavaye Yeguié Djibril
Décret n°2010-1546 portant révision des vacations et des indemnités au Mnesec
Obc: L'univers des intrigues et des coups bas
Un cas d’école de conspiration
Toutes les pages
Obc: L'univers des intrigues et des coups bas
Il faut avoir des nerfs solides pour travailler à l’Office du baccalauréat du Cameroun. Manœuvres, coups bas, conspiration, chantage, tous les moyens sont bons pour déstabiliser le Directeur de cette institution. Pourtant depuis belle lurette, sous son impulsion, la mythologie aquatique a cédé le pas à la mythologie désertique. Autrement dit, Zacharie Mbatsogo a définitivement asséché les robinets à l’Obc de la fraude et de la fuites des sujets à l'Obc.
Tous les enseignants (ou presque) sont unanimes pour reconnaître que le Directeur de l'Office du Baccalauréat du Cameroun (Obc), Zacharie Mbatsogo a abattu un travail de titan durant tout le temps passé à la tête de cette institution. Sous sa direction, les phénomènes de l'eau sont devenus un lointain souvenir. N'en déplaise aux grincheux qui passent plusieurs nuits à formuler les prières et à mettre les traquenards qui devaient le précipiter dans les eaux du Mfoundi. Après neuf ans passés comme intérimaire à la tête d'une structure aussi sensible, le président de la République, s’était rendu compte des misères à lui faites et avait instruit qu'il soit confirmé comme Directeur de l'Obc. Avec lui, les enseignants qui prennent part aux examens ont vu leur situation s'améliorer, de sorte que de nos jours, la plupart d'entre eux préfèrent être convoqués aux examens organisés par l'Obc. Même la signature du décret n°2010/1546/Pm du 25 mai 2010 portant révision des vacations et des indemnités pour participation au déroulement et à l'organisation des examens et concours relevant du ministère des Enseignements secondaires, n’a pas inversé la tendance. Il a également mis sur pied une stratégie permettant de détecter les impétrants fraudeurs qui veulent aller poursuivre leurs études à l'étranger. C'est ainsi que depuis quelques années déjà, certaines représentations diplomatiques et les universités d'État reçoivent la version numérique gravée sur CD des résultats définitifs consolidés des examens organisés par l'Obc. À plusieurs reprises, il a su avec maestria circonscrire les zones de faiblesse et déjouer toute tentative de fuite aux examens qu'il organise. Deux tentatives d’empoisonnement et les manœuvres sordides, internes et externes, de déstabilisation ne l’ont pas détourné de la mission que le chef de l’État lui a confiée. On comprend l’attitude très prudente qu’il a adoptée depuis quelques années et la méfiance affichée vis-à-vis de certaines personnes spécialisées dans le déguisement de leur nature ou le camouflage de leurs sentiments véritables.
Comme le soulignent certains observateurs, témoins des manœuvres bassement orchestrées par ceux qui lorgnent du côté de la direction de l’Office du Baccalauréat du Cameroun depuis qu’il a atteint l’âge limite de départ à la retraite, « il faut être un homme au tempérament de Zacharie Mbatsogo, avoir les nerfs solides, pour tenir avec brio dans un univers où l’intrigue le dispute avec la méchanceté et la roublardise ». Un haut cadre actuellement en service à la présidence de la République souligne avec admiration : « Il faut travailler dans certains services à la présidence de la République pour prendre connaissance de la mesure du volumineux dossier qui a été monté contre ce Monsieur [Zacharie Mbatsogo, Ndlr] simplement parce qu’on veut mettre quelqu’un d’autre à sa place. Pour preuve, les multiples missions commanditées du contrôle supérieur de l’État qui ont été envoyées ces dernières années à l’Office du Baccalauréat, simplement parce qu’on recherchait une faille pour le mettre hors circuit et même en prison. Je ne dis pas que le contrôle supérieur de l’État ne doit pas faire son travail, mais, par respect pour le travail que ce Monsieur a abattu pour redorer le blason des examens, de l’Office du Bac et partant l’image de notre pays, je dois vous dire que l’Office du baccalauréat est l’institution qui a reçu le plus grand nombre de missions de contrôle ces six dernières années. On y a envoyé trois ou quatre si mes souvenirs sont exacts. Il faut vous le dire, plusieurs alertes ont déjà été envoyées en direction de la très haute hiérarchie pour dire que le directeur de l’Obc a déjà pris sa retraite et qu’il faut le remplacer. C’est le président de la République qui l’a vu à l’œuvre qui sait pourquoi il le maintient encore en poste ». Les propos de cet autre cadre travaillant à la présidence de la République corroborent ceux de son collègue : « Le président de la République avait particulièrement suivi l’épisode Sky One Radio quand tous les dossiers de l’Office du baccalauréat avaient été soutirés pour être étalés sur la place publique, alors que quelque temps avant ce lynchage médiatique le contrôle supérieur de l’État venait de dépêcher une mission de contrôle qui n’avait pas trouvé grand-chose à dire sur la gestion à l’Obc ». Un autre cadre en service à la primature révèle : « le poste de directeur de l’Office du Baccalauréat est très convoité. Tout le monde vient nous dire qu’il (Zacharie Mbatsogo, Ndlr] est retraité depuis plus d’un an et qu’il faut le remplacer comme si c’est nous qui signons le décret nommant un directeur de l’Office du baccalauréat. Ces gens-là savent comment les choses se passent. Le premier ministre ne peut pas prendre sur lui de signer un décret nommant un directeur de l’administration centrale, et qui plus est un directeur de l’Obc, sans soumettre le texte à l’attention de sa hiérarchie. Si la hiérarchie ne veut pas, il ne peut rien. Nous avons vu défiler ici des universitaires, des enseignants et des inspecteurs de pédagogie en service au Minesec qui venaient chercher le « tuyau » pour être nommés au poste de directeur de l’Office du Baccalauréat du Cameroun. À un moment donné il était question de nommer un délégué régional des Enseignements secondaires à la direction de l’Obc, mais il s’est posé le problème de l’origine régionale de ce délégué ».
D’autres sources soutiennent au Minesec qu’après la nomination de Madame Evelyne Mpoudi Ngollè comme inspectrice générale de pédagogie (Ige), un inspecteur de pédagogie, très courroucé a laissé extérioriser sa colère en vociférant : «L’inspection générale de pédagogie était ma place. Comme je n’ai pas été nommé là-bas, je serai directeur de l’Office du Baccalauréat du Cameroun ».
Vrai ou faux ? Toujours est-il que la bataille pour être nommé à la direction de l’Obc fait rage. Certains prétendants se seraient tournés vers des marabouts pour les « blinder » et leur apporter la chance nécessaire pour accéder à ce poste.
Jean-Bosco Talla