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Examens 2011: Une pénurie d’eau salvatrice - Page 4

Examens 2011: Une pénurie d’eau salvatrice - Page 4

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Index de l'article
Examens 2011: Une pénurie d’eau salvatrice
Louis Bapès Bapès: Un bilan largement positif à la tête du Minésec
Sos, enseignants en danger
L'encre noire de la presse entâche le Minesec
Minésec, un milieu désertique
Minesec: un exemple à suivre selon Cavaye Yeguié Djibril
Décret n°2010-1546 portant révision des vacations et des indemnités au Mnesec
Obc: L'univers des intrigues et des coups bas
Un cas d’école de conspiration
Toutes les pages

L'encre noire de la presse entâche le Minesec
Certains journaux n’hésitent pas à ouvrir le feu sur le ministre des Enseignements secondaires. Très souvent sur fond de chantage. Décidément, la presse a mauvaise presse
La presse est un pouvoir. C’est connu. C’est un fait. Ce qui ne l’est pas par contre, c’est l’usage qui est fait de ce pouvoir qui peut parfois s’avérer dangereux pour certaines personnalités qui ne voient pas les choses comme certains journalistes pour qui la plume et le micro sont utilisés comme de véritables armes de guerre. Ce n’est ni un secret de polichinelle, ni une spécificité camerounaise : dans le paysage médiatique foisonnent toutes sortes de journalistes. Des très bons, des bons, des moyens, des mauvais et des très mauvais. Normal, puisqu’il faut de tout pour faire un monde. Des personnalités de la République ont fait les frais d’une certaine pratique du journalisme. Le cas de Louis Bapès Bapès en est en une illustration patente. Lui qui, depuis un certain temps, est la cible de plusieurs journaux.

Morceaux choisis

Cet exercice que nous engageons peut être fait pour plusieurs autres personnalités et membres du gouvernement. Au finish le résultat sera identique, à quelque chose près. Il s’agit de faire une brève revue de la presse nationale, afin de détecter les articles qui cachent mal les intentions de leurs auteurs, à savoir le règlement de compte et le chantage. Lorsqu’on s’adonne à cet exercice, la première remarque est qu’aucun journal sérieux, aucun quotidien et quelques hebdomadaires ne se retrouvent dans la catégorie des journaux ayant pour ligne éditoriale les attaques ad hominem. Pour ce qui est du cas du ministre des Enseignements secondaires (Minesec), Louis Bapès Bapès, revisitons quelques titres parus au Cameroun ces derniers temps. Comme résultat, on constate que les quotidiens sans s’être passé le mot d’ordre, ont informé le public camerounais de toutes les innovations apportées au ministère des Enseignements secondaires et ont très souvent attiré l’attention de l’opinion sur certains dysfonctionnements préjudiciables à la formation des jeunes camerounais. Le quotidien La Nouvelle Expression a plusieurs fois nominé comme profil haut ministre Bapès Bapès dans sa rubrique Coulisses. Parallèlement, des périodiques ont fait de ce ministre un véritable fonds de commerce. Ainsi, L’indic (n°37, juillet 2008) a cru bon de l’accuser de détournement de 29 milliards(P.2). Ce qui peut légitimement conduire à se poser la question de savoir si le Minesec est devenu une banque d’émission d’argent pour qu’un tel pactole disparaisse sans pour autant paralyser le fonctionnement des services. Dans cette même logique de nuisance, Libération plus (n°077, 13 juillet 2009 et La Météo ( n° 305, 13 septembre 2010) ont dressé une liste des «Eperviables» dans lesquelles le nom du Minesec côtoie ceux des autres membres et anciens membres du gouvernement. Deux mois auparavant, ce même journal La Météo (n° 298, 26 juillet 2010) avait mis le ministre Bapès «profil bas » parce que, croyait-il savoir, les résultats du baccalauréat proclamés quelques jours avant ne reflétaient pas « le niveau réel des élèves ». Malheureusement, le journaliste signataire de l’article a oublié de préciser l’instrument de mesure dont il se sert pour évaluer «le niveau réel » des candidats déclarés admis. Le 27 décembre de la même année, la même Météo, visiblement décidé à créer un orage au Minesec revient à la charge (n° 320) et ajoute le nom de Louis Bapès Bapès dans la liste des personnalités en route vers les « 16 cellules Vip prêtes pour accueillir de nouveaux clients» à la prison de Kondengui. Le confrère de Dakar à Yaoundé, est revenu à de meilleurs sentiments dans son édition du 06 juin 2011 et se demande « qui veut distraire Louis Bapès Bapès ? ». Pour le confrère, « de calomnie en calomnie, d’invectives en invective, les ennemis et autres détracteurs politiques du ministre des Enseignements secondaires continuent fiévreusement leur sale besogne sans toutefois parvenir à le déstabiliser. » N’empêche que malgré cette lucidité, aucune personne dont le nom avait cité dans la fumeuse liste des Vip à embarquer pour kondengui ne se retrouve dans ces fameuses cellules Vip. Cette désinformation n’a pas découragé d’autres sicaires. Le journal L’Épervier n’est pas en reste, lui qui, dans son édition du 1er juin 2011, croit faire du bien à la communauté nationale en dénonçant « les crimes économiques de Louis Bapès Bapès ». Le Zénith (n°57, mai 2011) s’est mué en procureur de la République pour évoquer, à charge, « Les accusations qui pèsent sur le ministre Bapès ». L’article commis à cet effet, est truffé du conditionnel qui traduit une seule chose, à savoir que le journaliste qui l’a rédigé était conscient de l’inexactitude des faits allégués. L’emploi abusif de mode conditionnel n’est pas la spécificité du journal Le Zénith. Dans tous les cas, avec l’abus du conditionnel, on n’est pas loin des contes de fées pouvant être destinés soit à distraire, soit à nuire, voire les deux à la fois. En utilisant ce mode, les rédacteurs des articles sont conscients que certains lecteurs ne font pas attention au temps des verbes qu’ils emploient.
Koumpa Mahamat