• Full Screen
  • Wide Screen
  • Narrow Screen
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size
Examens 2011: Une pénurie d’eau salvatrice - Page 2

Examens 2011: Une pénurie d’eau salvatrice - Page 2

Envoyer Imprimer PDF
Note des utilisateurs: / 0
MauvaisTrès bien 
Index de l'article
Examens 2011: Une pénurie d’eau salvatrice
Louis Bapès Bapès: Un bilan largement positif à la tête du Minésec
Sos, enseignants en danger
L'encre noire de la presse entâche le Minesec
Minésec, un milieu désertique
Minesec: un exemple à suivre selon Cavaye Yeguié Djibril
Décret n°2010-1546 portant révision des vacations et des indemnités au Mnesec
Obc: L'univers des intrigues et des coups bas
Un cas d’école de conspiration
Toutes les pages

Louis Bapès Bapès: Un bilan largement positif à la tête du Minésec
On ne saurait occulter son bilan à la tête du ministère des Enseignements secondaires quand on parle de Louis Bapès Bapès. Il est vrai que nul n'est parfait. Points de vue de quelques enseignants et observateurs.
Presque tous les observateurs et enseignants de bonne foi sont d’accord pour affirmer que le bilan de Louis Bapès Bapès à la tête du ministère des Enseignements secondaires (Minesec) est largement positif. Ce bilan contraste avec le tableau sombre que ses détracteurs veulent imposer à l’opinion publique. Nicolas Nkoulou, syndicaliste et enseignant au lycée technique de Bertoua estime qu’en presque sept années passées à la tête du ministère des Enseignements secondaires «le ministre a imprimé sa marque. Son principal atout est la volonté d’associer ses collaborateurs et les organisations des enseignants dans des réflexions et dans la prise des décisions. Avant son arrivée à la tête du Minésec, les leaders des syndicats n’étaient pas écoutés, ils étaient marginalisés ; les mots d’ordre de grève lancés par les syndicats des enseignants fusaient de toutes parts. Même si les syndicats continuent de lancer des mots d’ordre de grève, il est constant que les revendications qu’ils formulent ne relèvent pas de sa compétence. Par exemple la revalorisation des salaires des enseignants et leur mise au niveau de ceux de 1992, le respect de certaines dispositions du statut particulier des enseignants à savoir : le non-paiement de la prime de documentation et de recherche attendu depuis 11 ans, le rééchelonnement et la revalorisation indiciaires, l’engagement non tenu d’étendre l’application des droits contenus dans le statut particulier des enseignants à nos collègues d’éducation physique et sportive, l’engagement pris, mais oublié de négocier et d’adopter une convention collective pour les enseignants du secteur privé, etc. ». Même son de cloche du côté de Catherine T. enseignante au lycée polyvalent de Bonabéri. Selon elle, « depuis l’arrivée de Louis Bapès Bapès à la tête du Minesec, on entend moins de bruit. On a l’impression qu’un consensus a été trouvé entre lui et les enseignants sur la manière de conduire cette maison. L’un de ses atouts est d’être à l’écoute de tout le monde ; d’associer ses collaborateurs et les organisations des enseignants à la prise de décision ; de sanctionner quand il le faut et d’encourager les plus méritants. On ne peut cependant pas empêcher ses détracteurs de faire une lecture tribale, voire tribaliste des actes qu’il pose. Certes, le ministre Bapès n’est pas un homme saint, mais reconnaissons que son bilan à la tête du ministère des Enseignants secondaires est largement positif ».
Ces différentes positions rejoignent la nôtre exprimée dans notre édition n°035 du 24 juin 2009. Nous écrivions dans ladite édition de Germinal: « On peut accuser Louis Bapès Bapès de tous les maux et lui attribuer tous les noms d’oiseaux. Mais depuis sa nomination, le 08 décembre 2004, à la tête du ministère des Enseignements secondaires, les choses vont de mieux en mieux dans ce département ministériel. À son actif, la consolidation des acquis dans l’organisation et le déroulement des examens officiels, la délivrance des diplômes, la lutte systématique contre la corruption et les fraudeurs à tous les niveaux, entre autres. Dès sa nomination à la tête du Minésec, il a, contrairement à certains ex-ministres de l’Éducation nationale, compris qu’il ne pouvait pas réussir sa tâche sans associer ses principaux partenaires que sont les syndicats et les associations. En les impliquant aux réflexions en vue de la recherche des solutions qui se posent à l’enseignement secondaire et au suivi des examens, il a non seulement réussi à dépolluer le climat de travail, mais a également permis aux syndicats de reconsidérer leurs positions et de réorienter leurs actions »

Nominé, plusieurs fois profil haut dans la rubrique Coulisses du quotidien La Nouvelle Expression au cours des années 2006, 2007, 2008, 2009 et 2010, Louis Bapès Bapès selon ce journal excelle dans son domaine de compétence où tout se passe globalement bien. Aussi n’a-t-il jamais perdu son sang froid devant des situations difficiles rencontrées au cours de certaines sessions d’examen, affirme un cadre en service la direction des examens, concours et de la certification (Decc). Le Jeune Observateur du mardi 23 novembre 2010 lui trouve plusieurs points forts. Selon ce confère : « À la tête du Minesec depuis bientôt [sept ans], Louis Bapès Bapès est parvenu à assécher l’eau qui coulait abondamment lors des examens. Ses décisions toujours musclées ont permis aux enseignants de se remettre au travail. Résultat : l’Unesco est revenue à de meilleurs sentiments vis-à-vis du Cameroun, dont le système éducatif était fort critiqué. Le Minesec, en partenariat avec les affaires sociales a largement promu la participation des élèves « handicapés » aux examens officiels. On retiendra aussi la bataille épique qu’il a livrée contre Haman Adama, l’ancienne ministre de l’Éducation de base. A-t-il déjà gagné le combat ? L’avenir nous le dira bientôt ! Mais, on peut d’ores et déjà dire qu’il a remporté une brillante victoire contre les terminales spéciales qui présentaient les jeunes camerounais au baccalauréat tchadien ». Ondigui Antoine, haut cadre dans une entreprise basée à Yaoundé, s’indigne de l’acharnement dont Louis Bapès Bapès fait l’objet depuis un certain temps. Il fait observer que ces « manœuvres surviennent toujours soit à l’approche du lancement de la phase délicate des examens officiels comme si on voulait le déstabiliser, soit quand la rumeur d’un remaniement ministériel circule». Aussi fait-il remarquer que tous ses détracteurs ne l’attaquent jamais sur son bilan à la tête du Minesec, mais sur des considérations qui n’ont aucun rapport avec ses préoccupations quotidiennes. Junior Étienne Lantier

Restructuration bloquée

16 ans après la tenue au palais des Congrès de Yaoundé des États généraux de l’Éducation, 13 ans après la signature par le président de la République du décret n°98/004 d’orientation de l’éducation au Cameroun, la communauté éducative nationale attend toujours la mise en application de certaines résolutions des États généraux de l’Éducation tenus du 22 au 27 mai 1995, notamment celle relative à la restructuration des enseignements secondaires général et technique et la suppression de l’examen probatoire. Pourtant, c’est depuis belle lurette que les curricula ont été élaborés et que les projets de décrets, élaborés après concertation des partenaires de l’éducation (enseignants, syndicats, parents d’élèves, partenaires étrangers,etc.) avaient été envoyés à la présidence de la République. Au palais d’Etoudi, certains caciques, partisans de l’immobilisme et de l’inertie, s’opposeraient farouchement à la restructuration de l’Enseignement secondaire général et technique et à la suppression de l’examen probatoire. Maheu