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A quoi pourrait-on comparer les écrivains camerounais ?

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René Philombe, Mongo Beti, Elisabeth Tchoungui, Léonora Miano, Calixthe Beyala, Gaston-Paul Effa n’ont jamais eu besoin d’une séance de dédicace au Hilton pour rendre inoubliables leurs œuvres. Ils ont pourtant les éditeurs les plus riches et des fortunes personnelles qui leur permettraient un tel déploiement de puissance économique. L’hôtel Hilton n’est pas connu comme un haut lieu de la littérature camerounaise. Ceux qui y organisent des cérémonies littéraires veulent être vus, ceux qui y participent, auxquels souvent a été gracieusement adressé un exemplaire du livre en vedette, comme par hasard introuvable en librairie, veulent voir : personne dans ces milieux ne s’intéresse véritablement à la littérature.

L’exemple qui vient du bas

ATEBA EYENE CHARLES 1. Franc-tireur faiseur de livres (bric-à-brac de phrases préfabriquées). 2. De l’art de remplir l’espace laissé vide par du vide 3. Divinité camerounaise des idées reçues : N’est pas, comme lui, écrivain populaire qui veut.
Contestable sur le fond et la forme de son discours, il ne s’impose pas moins comme l’une des plumes les plus productives du Cameroun :

Contrôle des médias : Le Renouveau couvre la presse de billets de banque pour acheter la paix

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Le fils Njawé au cœur d’un réseau de corruption des médias

Le 19 octobre 2011,  le journaliste Christophe Bobiokono révéle dans une enquête bien conduite que de nombreux patrons de presse (notamment des Directeurs de publication) avaient reçu de l'argent du Directeur du Cabinet si vil de la présidence de la République du Cameroun, M. Martin Belinga Eboutou; mais aussi du ministre camerounais en charge de la Communication et porte-parole du gouvernement, M. Issa Tchiroma. Parmi les acteurs cités dans cette enquête , un nom apparaissait et qui surprenait plus d'un journaliste: celui de Njawé Ombede Jules (fils du défunt Pius Njawé). En réaction à l'enquête de Bobiokono, Jules Njawé a servi un droit de réponse au quotidien L'Actu et au journal L'Equation (droit de réponse repris par le site camer.be) La réaction, ci-dessous, de Christophe Bobiokono s'est pas faite attendre. Visiblement, Christophe Bobiokono à mis le doigt dans la plaie.

 

Christophe Bobiokono répond à Jules Ombebe Njawé
Monsieur le Directeur de la publication,
J’ai reçu quelques gentillesses à travers un texte paru

Mise à jour le Mercredi, 10 Juillet 2013 21:23

Canal Presse fait paniquer Etoudi

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Les invités de l’émission Canal Presse ont été séquestrés par le Directeur régional de Canal 2 International qui avait reçu de nombreux coups de fil venant de la présidence de la république au cours et après l’émission dominicale du dimanche 18 septembre 2011. Le régime de Paul Biya multiplie des signes de fébrilité.

Décidément, le Cameroun est un pays des paradoxes. Emmanuel Gérard Ondo Ndong, condamné  le 16 avril 2008 à la peine de 20 ans de prison, confiscation des biens et  déchéance de droits civiques, suit, le 18 septembre 2011, du fond de sa cellule au Secrétariat d’État à la Défense (Sed), Canal Presse, une émission diffusée en direct sur la chaine de télévision, Canal 2 International. Il apprend de la bouche de Jean-Bosco Talla, Directeur de la publication de l’hebdomadaire Germinal, que du temps où il officiait comme directeur général du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom), il avait donné de l’argent à Synergies africaines, la Fondation Chantal Biya et au Cerac, structures dont la promotrice n’est autre que Chantal Biya.

Mise à jour le Dimanche, 13 Mai 2012 14:41

Le Gso tabasse un journaliste

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Abus. Des policiers du Groupement spécial d’opérations ont roué de coup, menotté, puis trainé au sol Ateba Biwolé, reporter au quotidien Le Jour vendredi dernier au quartier Anguissa à Yaoundé.
Le journaliste Ulrich Fabrice Ateba Biwolé a copieusement été battu par des policiers du Groupement spécial d’opérations vendredi dernier au quartier Anguissa à Yaoundé. Le reporter du quotidien Le Jour suit des soins depuis ce jour, à cause de tous les maux causés par le molestage brutal dont il a été victime. Il souffre de douleurs à la tête, aux cotes, à la colonne vertébrale, à la poitrine et aux genoux. « Je marche à peine, il est presqu’impossible pour moi de lever les bras sans avoir mal ; je ne parviens pas à bien tourner mon cou », a confié le journaliste, que nous avons rencontré, le visage bossu et tuméfié dans un hôpital vendredi dernier. 

Mise à jour le Dimanche, 13 Mai 2012 14:29

Une épée de Damoclès menace la presse privée

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Depuis quelque temps, le vice premier ministre, ministre de la Justice est  en boule. Il n’en peut vraiment plus. Il semble avoir une dent contre les journalistes et les médias privés qui voient derrière « la campagne de lutte contre la corruption et les détournement de deniers publics actuellement en cours à l’initiative du président de la République » dénommée « Opération Épervier », une opération d’épuration politique, mieux comme un jeu de massacre politique. Il en a fait savoir au cours de la réunion tenue le jeudi 18 août 2011, à la primature, présidée par Yang Philemon et entouré par ses proches collaborateurs. Prenaient également part à cette réunion, le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, le président nouvellement nommé du Conseil national de la communication (Cnc), Mgr Joseph Befe Ateba.
À l’issue de cette réunion, un communiqué officiel a été rendu public. Dans ce communiqué signé du secrétaire général des services du premier ministre, le gouvernement déplore « la dénaturation par certains médias de l’opération d’assainissement de la gestion publique » et appelle les journalistes à plus de responsabilité dans le traitement de l’information

Mise à jour le Vendredi, 08 Mars 2013 11:24

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