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Pourquoi faut-il protéger les droits fonciers des communautés?

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Le monde est désormais dans une ère marquée par une compétition farouche pour l'accès à la terre et aux ressources. L'exploitation forestière, pétrolière et minière, la chasse sportive, les agro-industries, les  grands projets d'infrastructure et, de plus en plus, les projets de séquestration du carbone, sont en effet demandeurs d'espaces de plus en plus grands, généralement localisés dans les zones rurales. Desservie par sa réputation de continent le plus pourvu en terres arables vacantes, l'Afrique est l'objet de convoitises multiples d'acteurs divers, étrangers ou locaux. Cette course à la terre et aux ressources est permise par l'Etat, qui y voit un vecteur de croissance économique. De nombreux Etas africains  aspirent en effet à devenir, à leur tour, des puissances économiques émergentes, grâce à l'intensification de l'exploitation de leurs ressources naturelles. Dans ce contexte d'augmentation sensible des investissements sur la terre, il est crucial de renforcer la reconnaissance et la protection des droits des communautés sur la terre et sur les ressources, pour au moins trois raisons, qui semblent essentielles aux défis auxquels l'Humanité fait face aujourd'hui :
1. La paix et la stabilité au niveau local et national. La sécurité alimentaire des populations rurales repose sur la terre, et l'agriculture familiale a toujours joué un rôle central dans l'approvisionnement des grandes villes en denrées alimentaires.

Mise à jour le Jeudi, 02 Mars 2017 23:25

Marafa Hamidou Yaya: "Ne vous laissez pas tromper par les apparences"

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Mes chers compatriotes,
Comme absent à lui-même, le Cameroun s'apprête à élire ses députés et conseillers municipaux le 30 septembre prochain.
Il y a de nombreuses raisons objectives et évidentes de ne pas aborder ce scrutin avec conviction ou enthousiasme : les dysfonctionnements d'Elecam et les multiples reports sans motif réel de la date des élections; le mode de désignation des candidats par certains partis, qui revient à instituer une quasi-vénalité des charges ; enfin, et surtout, le sentiment que l'issue est jouée d'avance et ne sera porteuse d'aucun changement pour le pays.
Il n'en reste pas moins que les cinq prochaines années seront décisives pour notre pays et je voudrais réfléchir avec vous, électeurs et candidats, aux enjeux du quinquennat à venir.
Certains voudraient que je me taise. Mais au nom de quoi ? Nul n'est maître de ma conscience, et celle-ci me dit : tu as servi loyalement ton pays, et tu as eu le privilège de recevoir beaucoup de lui. Malgré les vicissitudes de l'heure, tu gardes vis-à-vis de la Nation un devoir et une responsabilité.

Mise à jour le Dimanche, 13 Octobre 2013 17:23

Lettre à notre cousine Aminatou Ahidjo

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Chère cousine
Si Biya savait et si tu savais !
En effet, si Biya savait ce que tu étais vraiment ce que nous pensions dans la famille de toi ?
Et toi si tu savais qui était vraiment Biya, ce qu’il a fait à ta famille ?
Peut-être ce ‘‘ mariage de raison et d’intérêt ’’que vous avez fini par sceller après un an de tergiversations n’aurait pas pu avoir lieu.

Ce que Biya ne sait pas de toi
Chère cousine, Biya ne te connaît pas. La dernière fois qu’il t’a  aperçue c’était à l’ancien palais Présidentiel tu avais huit (08) ans. Tu n’étais qu’une gamine.
Quand mon oncle, ton papa lui faisait cadeau du pouvoir c’était ta grande sœur Fadimatou qu’il connaissait bien parce qu’elle allait de temps en temps chez lui à la maison discuter avec feue son épouse Jeanne Irène qui l’aimait beaucoup et avec laquelle elle passait des heures à parler de la médecine. Elle est même venue à son mariage à Mokolo et à Maroua.
La grande sœur notre cousine Fadimatou (Babette), Médecin de son état a toujours eu de la classe. Vraie princesse elle a toujours été humble, courageuse, patiente et courtoise. Elle continue à vivre dignement à Dakar à coté de votre vieille mère Germaine dont elle et ta sœur Aïssatou (Satou) prennent soin avec une affection inégalable.

Mise à jour le Dimanche, 13 Octobre 2013 17:24

L’art, la culture et le politique au Cameroun

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«Le mot « art », dans toutes les civilisations, embrasse toutes les représentations du génie créateur d’un peuple qui tendent à exprimer la vision du monde de ce peuple à partir des valeurs du cœur et selon un idéal que tout le peuple, sous un nom ou sous un autre, désigne comme étant le beau », Engelbert Mveng-B.L. Lipawing, théologie, libération et cultures africaines, Yaoundé/Paris, Clé/Présence africaine, 1997, p. 160.
« La culture est d’abord conception du monde, de l‘homme, de Dieu, propre à un peuple donné et à partir de laquelle ce peuple essaie d’organiser sa vie de tous les jours, d’organiser le monde dans lequel il vit et d’organiser son propre système de pensée. […] Le culturel est par conséquent antérieur à l’économique et la condition sine qua non de toutes les autres valeurs », Engelbert Mveng-B.L. Lipawing, op. cit., p.58.

A l’occasion de la 30e édition de La Grande Palabre, le groupe Samory, éditeur de Germinal et ses partenaires (Harmattan Cameroon, La Fondation Gabriel Péri, Dynamique citoyenne, le quotidien Le Messager, Radio Cheikh Anta Diop, Addec et Human Rights Initiatives (HRI)), invitent le public à prendre part à la réflexion (conférence-débat) qu’ils organisent à Yaoundé, le jeudi 29 août 2013, l’hôtel Franco, sis en face du collège Matamfen, à 14h sur le thème:

L’art, la culture et le politique au Cameroun

Mise à jour le Mercredi, 11 Septembre 2013 20:45

Observations préliminaires à la suite de la Décision de la Cour suprême, statuant comme Conseil Constitutionnel, ordonnant l’enregistrement et l’examen par ELECAM des dossiers du MRC

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Observations préliminaires à la suite de la Décision de la Cour suprême, statuant comme Conseil Constitutionnel, ordonnant l’enregistrement et l’examen par ELECAM des dossiers du MRC  aux élections législatives du 30 septembre 2013
La décision rendue par la Cour suprême statuant comme Conseil constitutionnel le 14 août 2013, concernant les listes du MRC pour les législatives du 30 septembre 2013 non déposées à ELECAM, est hâtivement interprétée ici et là comme une décision de réhabilitation des listes en cause. Certains veulent même y voir, sans inventaire, le désaveu officiel du contenu de ma précédente tribune intitulée « Maurice Kamto à l’école de la pratique politique et à l’heure du recyclage en droit électoral ». Alors même que le principal concerné se réfugie dans un silence prudent.
En attendant l’arrêt rédigé, il urge de porter un premier regard critique sur cette décision surprenante et d’en esquisser les perspectives immédiates.

La décision de la Cour suprême est surprenante
Des considérations de fait et de droit expliquent l’étonnement qui a saisi tous ceux qui suivent l’affaire des listes du MRC aux législatives après le prononcé de la Cour suprême.

Sur les faits
Si l’on se fie aux divers comptes rendus d’audience, la version des faits de Maurice Kamto, acceptée par la haute juridiction est substantiellement que le MRC était à l’heure, mais ELECAM a refusé de prendre ses dossiers le matin du 18 juillet, constat d’huissier à l’appui, parce que les agents étaient fatigués et ont disparu. La Haute Cour suprême aurait donc « donné raison » au requérant en estimant que la Direction générale d’ELECAM n’était pas fondée à refuser d’enregistrer les dossiers de candidature du MRC, même présentés hors délai.

Mise à jour le Samedi, 31 Août 2013 07:47

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