Monsieur Jean-Bosco Talla, nous vous avons perdu de vue depuis plusieurs mois, où est passé Germinal ?
Il serait judicieux de faire le distinguo entre ma personne et l’organe d’information que je dirige. Je suis bien présent dans l’espace public aussi bien à travers mes interventions chez des confrères qu’à travers mes activités, notamment dans le cadre d’un espace de la parole et de la citoyenneté, La Grande Palabre, que nous animons mensuellement depuis plus de trois ans. Ceux qui m’ont perdu de vue ne suivent peut-être pas nos activités.
Peut-être voulez-vous parler de l’absence de la version papier de Germinal dans les kiosques. En réalité, compte tenu de notre trésorerie, de notre implication dans plusieurs projets, notamment la coordination de trois ouvrages, l’animation du secrétariat et l’édition des ouvrages aux éditions Terroirs et notre implication dans les activités de certaines organisations de la société civile camerounaise, nous avons décidé de suspendre momentanément la production de la version papier. Ces derniers temps, Germinal paraissait pourtant en ligne. Dans les tout prochains jours, Germinal reviendra dans les kiosques.
"Le Renouveau est peut-être un vaste malentendu, une erreur originelle, pour ne pas dire un mythe pour idiots"
L’unité de l’UPC, ou le devoir de répétition : Convergences pour la refondation de l’UPC
J’ajoute qu’en dépit des divisions upécistes, on n’a jamais assisté à une quelconque confrontation sur la place publique entre des membres de ces « familles » upécistes. C’est donc un abus d’autorité de la part des fonctionnaires du MINATD, des sous-préfets en l’occurrence, qui invoquent l’ordre public pour interdire des congrès qui leur déplaisent et qu’ils ne voudraient pas voir tenir (c’est le genre de tracasseries que subit notre « famille » depuis notre premier Congrès sous le « Renouveau » en 1991 ! Qui dit mieux ?).
Alerte : un coup d’État constitutionnel en préparation
Lors de son discours à la nation du 31 décembre 2013, le président de la République a fait aveu d’impuissance face à l’immensité des défis de la nation et évoqué la nécessité d’un plan d’urgence. Près de deux mois après, rien dans l’action au sommet de l’Etat ne laisse penser qu’il y a vraiment urgence à agir. S’il est vrai que dans le sérail l’on a été tétanisé par cette lapalissade dans les premières semaines, force est de constater que le pouvoir tente de reprendre l’initiative sur son terrain favori, la politique politicienne. Terrifié par l’ampleur du désastre social et économique, fruit de trois décennies de mensonges, le régime tente désespérément de fuir le terrain des questions telles : l’accès à l’eau potable, à l’électricité, aux soins de santé de base, la crédibilité et l’efficience du système scolaire et universitaire, le chômage endémique, la démobilisation avérée de l’administration, la corruption systémique, les détournements compulsifs des deniers publics, la piètre qualité des travaux publics, l’ouverture des perspectives d’avenir pour la jeunesse, la prise en charge des personnes du troisième âge, l’industrialisation du pays, le défi de l’innovation, l’attractivité du pays pour les investisseurs nationaux et étrangers, la défiance de la population vis-à-vis de la justice, la pandémie de l’insécurité, la gestion rigoureuse et transparente des finances publiques, l’imbroglio de la nationalité à géométrie variable, l’effondrement du prestige du pays au plan international, etc.
Propositions pour un vrai redressement de l’UPC
(1).- La reconquête par l’UPC de plusieurs mairies dans le Département du Nyong-et-Kellé, et son retour à l’Assemblée nationale avec trois Députés, apparaissent comme une des données marquantes du double scrutin du 30 septembre 2013 au Cameroun.
(2).- face à ce résultat positif, nous saluons et remercions les populations du Nyong-et-Kellé qui ont émis un vote sanction exemplaire contre le parti néocolonial, et réhabilité le grand parti nationaliste de Ruben Um Nyobe , Félix Roland Moumie ,Ernest Ouandie , Kingue Abel et de tous les héros et martyrs de la libération nationale : l’Union des Populations du Cameroun (UPC), Âme immortelle du Peuple Kamerunais.
Ceux qui ont dit «non»: De la renaissance de Paul Biya à la deuxième mort d'Ahmadou Ahidjo
Insensible à la critique, au ridicule et au déshonneur, la fille d'Ahmadou Ahidjo, l'ancien président camerounais, dont il ne reste pas un seul atome de poussière au Cameroun, cette fille donc, touchée par la grâce d'une révélation tardive, prêche désormais la bonne nouvelle du Rdpc (catalyseur de toute la corruption possible au Cameroun, comme le prouvent tous leurs prisonniers célèbres).
Insensible à la critique, au ridicule et au déshonneur, la fille d'Ahmadou Ahidjo, l'ancien président camerounais, dont il ne reste pas un seul atome de poussière au Cameroun, cette fille donc, touchée par la grâce d'une révélation tardive, prêche désormais la bonne nouvelle du Rdpc (catalyseur de toute la corruption possible au Cameroun, comme le prouvent tous leurs prisonniers célèbres).
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