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Société

Un condamné à mort porte plainte contre un ancien ministre

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Il se dit accusé à tort. Condamné à mort pour complicité d’assassinat, vol aggravé et port d’armes et enfermé à la prison de Nkongsamba, Daniel Besong a porté plainte contre l’ancien ministre d’Etat Marafa Hamidou Yaya. Un fait rare au Cameroun où les personnes privées de liberté se résignent généralement face aux violations de leurs droits.
Etes-vous véritablement l’auteur de la plainte contre l’ancien ministre d’Etat en charge de l’administration territoriale et de la décentralisation, Marafa Hamidou Yaya?
Il semble que de nombreuses personnes se posent cette question. Elles doivent donc croire que parce que je suis incarcéré, je n’ai plus les qualités intellectuelles requises pour défendre mes droits. Ces gens se trompent. C’est bien moi qui ai porté plainte contre Marafa Hamidou Yaya pour diffamation et dénonciation calomnieuse.

Que reprochez-vous précisément à l’ancien Ministre Marafa ?
En 2008, alors que j’étais incarcéré à la prison de New-Bell à Douala, un détenu de la prison, qui a pour surnom Ni John Fru Ndi (surnom emprunté au président national du Social Democratic Front, le principal parti de l’opposition camerounaise), s’est évadé.

Mise à jour le Jeudi, 04 Octobre 2012 07:24

Ucac: la lettre de Mgr Tonye Bakot suscite encore des réactions

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Être conséquent avec soi-même et savoir assumer ses actes

Depuis l’éclatement de Affaire Mgr Tonye Bakot au sujet de la surreprésentation des enseignants et étudiants originaires de l’Ouest à l’Ucac de Yaoundé, j’ai beaucoup hésité  pour entrer dans l’arène de ce combat à fleuret moucheté parce que c’est toujours très douloureux pour un enseignant de constater que des considérations régionalistes entrent par effraction à l’académie pour neutraliser les circuits de l’objectivité, du savoir, du mérite et de l’excellence. C’est pourquoi j’ai attendu que bien d’autres prennent position afin que je puisse me prononcer à mon tour avec beaucoup plus de recul et de sérénité. Après la mise au point du Grand Chancelier et les explications du Père Lado qui fatalement incarne l’arbre qui cache la forêt de certaines récriminations identitaires longtemps refoulées, j’ai aussi lu avec beaucoup d’intérêt la réaction « d’un groupe d’enseignants laïcs de l’Ucac » composé de trois enseignants qui ont cru devoir s’inviter dans le débat pour mettre un peu d’ordre dans une affaire où « la désinformation et la malveillance l'emportent sur la raison »,

Mise à jour le Dimanche, 23 Septembre 2012 19:57

Dynamique citoyenne demande à Paul Biya de déclarer ses biens

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Le Réseau de suivi indépendant des politiques publiques et des stratégies de coopération estime que « l’exemple d’en haut »
Venus nombreux, le 2 août 2012, suivre le point de presse que donnait, dans la salle de conférence de la Centrale syndicale du secteur public (Csp), Jean-Marc Bikoko, président de la Csp et point focal de Dynamique citoyenne (Réseau de suivi indépendant des politiques publiques et des stratégies de coopération), les journalistes invités, environ une vingtaine, ont été édifiés sur la pétition en circulation relative à la Campagne citoyenne pour l’application de l’article 66 de la constitution. Cette pétition interpelle directement le chef de l’État, Paul Biya, en ces termes ! « Monsieur le président de la République, déclarez vos biens. L’exemple vient d’en haut ».
D’après l’orateur du jour, les Camerounais se rendent compte que les membres du gouvernement n’ont pas la volonté de travailler pour la nation « parce qu’il n’y aucune explication plausible qui justifie qu’une disposition prise dans la constitution depuis 1996 ne soit pas encore en application ».
C’est la raison pour laquelle le réseau Dynamique citoyenne a décidé de mobiliser les citoyens camerounais autour d’une pétition dans laquelle il invite le premier Camerounais qui est le chef de l’État de montrer l’exemple en déclarant ses biens « afin que le processus énoncé dans l’article 66 de la constitution soit enclenchée », déclare Jean-Marc Bikoko.

Mise à jour le Mardi, 05 Mars 2013 07:17

Homosexualité : Les confessions d’un repenti

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A l’évocation de mon seul nom, il y a des personnes qui continuent à frémir, tellement il a été associé à une période peu glorieuse de notre vie médiatico-politique et sociale. Je m’appelle Parfait Mbappou. Ceux qui ont suivi les affaires de l’homosexualité entre 2005 et 2007 savent bien qui je suis. J’ai été utilisé comme témoin principal de la prétendue homosexualité de certaines hautes personnalités de ce pays, souvent avec force photos et détails, dans un rocambolesque montage ignominieux et honteux. Oui, j’ai, en mentant, sali l’honneur et la considération de plusieurs personnalités. Je reconnais que j’ai été utilisé pour inventer des histoires sur les pratiques homosexuelles supposées des hommes politiques et des milieux d’affaires dans le seul but de les faire chanter ou de régler des comptes politiques.
Je n’ai pas que fait du mal à ces personnes, mais aussi à leurs proches, leurs épouses, leurs enfants, leurs parents, leurs amis, leurs collaborateurs, etc. Mais aussi à mes proches, qui ont souffert de mes agissements, ont été montré du doigt dans la rue par ma faute.

Mise à jour le Dimanche, 23 Septembre 2012 19:59

Victor Tonyé Bakot ment en se défaussant sur l’Acerac

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altOn s’attendait bien à une réaction du Grand Chancelier de l’Ucac au regard de la polémique qu’a suscitée dans les médias la lettre qu’il avait adressée en juin 2012 au doyen de la faculté des Sciences sociales et de Gestion et dans laquelle il tentait de démontrer qu’étudiants, enseignants permanents et associés ressortissants de l’Ouest-Cameroun étaient plus nombreux dans cette faculté et demandait de corriger « progressivement cette situation devenue scandaleuse ». Il a choisi de s’expliquer dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune dans son édition n°10141 du 23 juillet 2012, page 16. Chez ce confrère, Le Grand Chancelier écrit :
 « 1- L’Acerac, responsable et fondatrice de l’Ucac, est l’Association des conférences des évêques d’Afrique centrale, regroupant le Cameroun, la Centrafrique, le Congo (Brazzaville), le Tchad, le Gabon, la Guinée Équatoriale. 

À l’occasion de la première visite du pape Jean-Paul II au Cameroun, en août 1985, un comité de laïcs avait demandé la création d’un Institut catholique à Yaoundé. Le pape Jean-Paul II, ouvert à cette sollicitation jugée opportune, a créé l’université catholique d’Afrique centrale, Institut catholique de Yaoundé regroupant les 6 pays mentionnés. 

Mise à jour le Dimanche, 23 Septembre 2012 20:01

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