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Quand Paul Biya a honte de son bilan

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Lorsqu’un chef d’État s’adresse à la Nation à l’occasion de la fin d’année et du nouvel An, ses compatriotes s’attendent à ce qu’il fasse le bilan de l’année écoulée en tirant les leçons des échecs enregistrés au cours de l’année qui s’achève et présente des perspectives pour la nouvelle année. Ils s’attendent pour ainsi dire à ce qu’il parle de ce qui n’a pas marché, de ce qu’il a fait et de ce qu’il fera. Paradoxalement, Paul Biya vient de s’adresser à la Nation comme s’il venait de prendre le pouvoir au Cameroun. Le seul bilan de l’année 2011 évoqué est son élection à la tête de l’État. Il parle des élections dont les «dysfonctionnements seront corrigés » et de sa campagne électorale qui a proposé la «nouvelle dynami[t] aux Camerounais.
Fidèle à sa logique guerrière, il n’a pas hésité dès l’entame de son discours de verser dans le registre de l’invective et de l’injure inutiles et puériles. Sinon comment comprendre cette déclaration : « Vous avez fait le choix de la stabilité et de la paix, apportant ainsi la preuve de votre intelligence de la situation et de votre sens des responsabilités. » ? Autrement dit, si le choix avait été porté sur un autre, la partie du peuple  camerounais qui avait voté pour lui aurait fait le choix de l’instabilité et de la guerre, apportant ainsi la  preuve de sa stupidité ou de sa bêtise de la situation  et de son sens des irresponsabilités.

Mise à jour le Mardi, 27 Mars 2012 10:20

Direction générale des impôts: au royaume des prédateurs

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Plus de 10 milliards de FCfa détournés par un réseau de faux timbres fiscaux
La corruption et le détournement des deniers publics  au Cameroun sont des pratiques qui ne sont pas encore derrière nous, loin s’en faut. Et pour cause, la dernière actualité à la direction générale des impôts (Dgi) concerne une scabreuse affaire de réseau parallèle de faux timbres fiscaux. En effet, il y a quelques semaines, des faux timbres ont été identifiés sur les dossiers des candidats au baccalauréat 2011 et  sur ceux  des 25 000 candidats au recrutement à la fonction publique ordonné par  Paul Biya malgré la conjoncture économique morose. Mais, contrairement à la pirouette des responsables de la direction générale des impôts qui, par médias interposés, avaient tenté de faire croire que ce faux et usage de faux était le fait des proviseurs et autres réseaux non encore identifiés, se disculpant  ainsi aux yeux de l'opinion, il est établi que mus par leur instinct égoïste,  ces responsables, en liaison avec des connexions mafieuses insoupçonnées et haut placées, sont impliqués dans ce réseau de faux timbres fiscaux

Mise à jour le Vendredi, 08 Mars 2013 11:25

Elecam divise l’Église catholique

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L’éventualité de la nomination d’un évêque au sein du conseil électoral d’Elections Cameroon oppose les évêques camerounais. Arguments et contre arguments s’entrechoquent.
Personne ne veut s’exprimer à visage découvert. Mais (presque) tout le monde en parle dans les milieux épiscopaux. La nouvelle, dont l’origine et la véracité restent incertaines, se répand comme une trainée de poudre. Selon cette nouvelle, le nonce apostolique, Monseigneur Peiri Pioppo (51 ans), conseiller de nonciature élevé à la dignité d’archevêque et désigné par le Saint-Siège ambassadeur permanent du Vatican auprès du  gouvernement camerounais le lundi 11 janvier 2010 en remplacement de Mgr Eliseo Antonio Ariotti arrivé en fin de séjour à Yaoundé, a récemment été reçu par le président de la République. Au cours de leur entretien, le président de la République, Paul Biya, lui aurait demandé de proposer un évêque pour être membre du conseil électoral d’Elections Cameroon (Elecam).
D’après certaines sources, cette question a été débattue au cours de la 36e Assemblée des évêques du Cameroun tenue à Mvolyé du 2 au 6  mai 2011.
Mise à jour le Vendredi, 08 Juillet 2011 09:14

Les injustices de la Justice

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Affaire État du Cameroun c/Me Eyoum et Cie: Quand le magistrat décide en catimini
Le président de la cour d’appel du Mfoundi confirme l’ordonnance rendue par le président du tribunal de grande instance, Gilbert Schlick, le 27 mai 2010, sans donner  la possibilité à Me Yen Eyoum Lydienne de présenter sa demande.
Suite à l’ordonnance n°33/HC rendue le 27 mai 2010 par Schlick Gilbert, président du tribunal de grande instance du Mfoundi, statuant en matière d’Habeas Corpus et siégeant en la salle ordinaire de ses audiences sis au palais de justice de Yaoundé, la demande de libération immédiate présentée par Me Lydienne Yen Eyoum est rejetée. Le 1er juin 2010, l’intéressée interjette appel de cette décision devant le président de la cour d’appel du Centre.
Mise à jour le Vendredi, 03 Mars 2017 00:41

Un voyou nommé au secrétariat permanent du Conseil national de sécurité

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Entre dérives instrumentales du réseau Esso et la criminalisation de l’État
L’ascension de Paul Atanga Nji est une bizarrerie de trop qui sonne le glas de la compétence et de la méritocratie et dévoile toutes les incohérences de la nouvelle gouvernance de Paul Biya caractérisée par la dissonance entre le verbe et l’action. L’acte présidentiel laconique fait du Cameroun le modèle parfait d’un État naufragé. Pris dans la confrérie pouvoiriste d’Esso, Paul Biya n’attend plus que sa liquidation

Mise à jour le Vendredi, 03 Mars 2017 01:03

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