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Politique

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Observations préliminaires à la suite de la Décision de la Cour suprême, statuant comme Conseil Constitutionnel, ordonnant l’enregistrement et l’examen par ELECAM des dossiers du MRC

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Observations préliminaires à la suite de la Décision de la Cour suprême, statuant comme Conseil Constitutionnel, ordonnant l’enregistrement et l’examen par ELECAM des dossiers du MRC  aux élections législatives du 30 septembre 2013
La décision rendue par la Cour suprême statuant comme Conseil constitutionnel le 14 août 2013, concernant les listes du MRC pour les législatives du 30 septembre 2013 non déposées à ELECAM, est hâtivement interprétée ici et là comme une décision de réhabilitation des listes en cause. Certains veulent même y voir, sans inventaire, le désaveu officiel du contenu de ma précédente tribune intitulée « Maurice Kamto à l’école de la pratique politique et à l’heure du recyclage en droit électoral ». Alors même que le principal concerné se réfugie dans un silence prudent.
En attendant l’arrêt rédigé, il urge de porter un premier regard critique sur cette décision surprenante et d’en esquisser les perspectives immédiates.

La décision de la Cour suprême est surprenante
Des considérations de fait et de droit expliquent l’étonnement qui a saisi tous ceux qui suivent l’affaire des listes du MRC aux législatives après le prononcé de la Cour suprême.

Sur les faits
Si l’on se fie aux divers comptes rendus d’audience, la version des faits de Maurice Kamto, acceptée par la haute juridiction est substantiellement que le MRC était à l’heure, mais ELECAM a refusé de prendre ses dossiers le matin du 18 juillet, constat d’huissier à l’appui, parce que les agents étaient fatigués et ont disparu. La Haute Cour suprême aurait donc « donné raison » au requérant en estimant que la Direction générale d’ELECAM n’était pas fondée à refuser d’enregistrer les dossiers de candidature du MRC, même présentés hors délai.

Mise à jour le Samedi, 31 Août 2013 07:47

Haro sur la boucherie arabe : It’s shameful and morally unacceptable

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Il est symptomatique et scandaleux de constater qu’aucun gouvernement des pays occidentaux qui se posent comme des modèles en matière de démocratie et qui veulent même l’exporter, le plus souvent, à bout de canons, n’a condamné le coup d’État ayant conduit à la chute du président égyptien élu démocratiquement, Monsieur Mohamed Morsi. Il est scandaleux de constater que les États-Unis n’ont pas supprimé l’aide de plus d’un milliard de dollars accordée à l’armée égyptienne après le putsch monté de toutes pièces par un général Abdel Fattah al-Sissi grisé par les mobilisations qu’il a organisées et soutenues et qui se pose comme le Prophète Mohamet ou le Jésus Christ de la démocratie égyptienne. Au nom de la realpolitik. Nul ne peut imaginer un tel scénario, c'est-à-dire la destitution d’un chef d’État occidental élu par l’armée après des manifestations qui mobiliseraient dans la rue 10, 20 voire 30 millions de manifestants. Même l’armée brésilienne n’a pas destitué Dilma Rousseff élue démocratiquement après la descente dans la rue des millions de Brésiliens et avec une cote d’impopularité de presque 77%.
Il est scandaleux de constater que le coup de force perpétré par le général Sissi n’a pas été dénoncé par les grands médias occidentaux - sauf Le Monde et Marianne dans une certaine mesure qui le dénoncent en le justifiant, hélas – qui, dans un enthousiasme béat s’étaient empressé de qualifier de printemps arabe ce qui, sous nos yeux est devenu le chaos , mieux la boucherie arabe.

Mise à jour le Samedi, 31 Août 2013 07:46

Maurice Kamto à l’école de la pratique politique et à l’heure du recyclage en droit électoral

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À propos du non dépôt des listes du MRC dans certaines circonscriptions électorales
Alors qu’il est l’auteur de deux études en droit électoral (1), Maurice Kamto, le président du MRC ne pourra pas participer aux élections législatives du 30 septembre dans le Mfoundi, circonscription pour laquelle il devait conduire une liste investie par son parti politique ; le MRC ne pourra pas davantage participer à la compétition électorale dans son Haut-Plateau natal ni dans les Bamboutos ni dans Wouri-Est, faute d’avoir présenté ses dossiers à temps.
La situation est d’autant plus étonnante que, dans son étude sur « La liberté du candidat » à la correction de laquelle nous avons été associés, l’intéressé sensibilise ses lecteurs sur « un certain nombre d’exigences légales » que le candidat doit impérativement satisfaire « pour accéder au statut de candidat ».
En raison des graves incohérences, des travestissements ainsi que de la mauvaise foi des acteurs et commentateurs, observés au sujet du non dépôt des listes de candidats du MRC dans certaines circonscriptions électorales, il est utile de rétablir les choses et d’éclairer l’opinion sur les circonstances et sur les arguments pseudo-juridiques invoqués.
Les partisans de Maurice Kamto essayaient encore de se remettre de leur désillusion, au constat que leur champion n’avait finalement essayé de déposer des listes de candidats que dans huit circonscriptions sur les 58 départements où se déroule la compétition pour les élections législatives du 30 septembre 2012, soit une présence souhaitée dans 4,64% de départements. Après le non-dépôt des listes de ce parti dans quatre des huit départements convoités, le taux de présence de son parti politique par département est tombé à 2,32 %.

Mise à jour le Samedi, 28 Septembre 2013 07:18

La démocratie camerounaise : du multipartisme effectif et compétitif au multipartisme collusif et collaboratif. Leçons politiques d’un modèle déclinant.

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« Le défi majeur auquel est confrontée notre époque est celui de la refondation de la pensée critique, c’est-à-dire une pensée qui pense son possible hors d’elle-même, consciente des limites de sa singularité, dans le circuit qui toujours nous relie à un ailleurs […] C’est aussi une pensée qui sait s’expliquer son monde, qui cherche à comprendre l’histoire dont on est partie prenante et qui permet d’identifier la puissance du futur inscrite dans le présent. », Achille Mbembe,Sortir de la grande nuit. Essai sur l’Afrique décolonisée, Paris, La Découverte, 2010, p. 241)
A l’occasion de la 29e édition de La Grande Palabre, le groupe Samory, éditeur de Germinal et ses partenaires (Harmattan Cameroon, La Fondation Gabriel Péri, Dynamique citoyenne, le quotidien Le Messager, Radio Cheikh Anta Diop, Addec et Human Rights Initiatives (HRI)), invitent le public à prendre part à la réflexion (conférence-débat) qu’ils organisent à Yaoundé, le jeudi 25 juillet 2013, l’hôtel Franco, sis en face du collège Matamfen, à 14h sur le thème:
La démocratie camerounaise : du multipartisme effectif et compétitif au multipartisme collusif et collaboratif. Leçons politiques d’un modèle déclinant.

Mise à jour le Dimanche, 25 Août 2013 10:46

Chris Fomunyoh - Grand témoin BBC-Afrique : «Chaque fois qu’il y a une compétition entre nos différents partenaires, cela profite au continent africain»

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Le Dr Christopher Fomunyoh était le grand invité témoin cette semaine de l’émission Débat BBC Afrique- Africa n°1 Paris. Pendant 52 minutes pour comprendre l'Afrique et ses changements, vus d'ici et de là-bas, le Dr. Christopher Fumunyoh, directeur Afrique du National Democratic Institute for international affairs (NDI) a passé en revue avec Liliane Natcha, Francis Laloupo, Pape Mamoudou Fall, Vianney Salle, les événements de la semaine. "Moi je pense que cette que cette question ne devrait pas entacher une visite qui a été un plein succès, mêmes les images de voir Obama et Macky Sall descendre les escaliers pour leur conférence de presse, cela m’a donné en tant qu’africain une certaine fierté pour dire  voilà la génération de leader politique  que nous voulons sur notre continent. Pour cela je salue le président Macky Sall, je salue le peuple Sénégalais, je salue les compatriotes africains qui font tout pour élire les présidents capables de nous représenter sur l’échiquier international. "

 

 

Mise à jour le Samedi, 31 Août 2013 07:43

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