Agrégée de Lettres classiques, intellectuelle engagée, observatrice avertie de la société camerounaise, ex-présidente de l'Ong Survie, Odile Tobner jette un regard sur des sujets de l'actualité nationale et internationale
Qu’est-ce qui vous a motivée à rééditer les deux livres de Mongo Béti que sont : Mission terminée et Le roi miraculé, des livres publiés il y a près de 60 ans ?
Ils ont été longtemps disponibles parce que pendant un certain temps l’éditeur Buchet les a réimprimés. Ils auraient dû l’être en permanence, comme d’autres titres de Mongo Beti, plus anciens. Les nouveaux propriétaires des éditions Buchet/Chastel n’ont pas voulu les rééditer. Nous avons récupéré les droits et réédité nous-même ces deux ouvrages qui manquaient.
Vous arrivez au Cameroun au moment où le paysage sociopolitique est divisé pratiquement en deux camps. On a d’un côté ceux qui invitent le président Paul Biya, 83 ans, à se représenter à la présidentielle de 2018 et en face, ceux qui s’y opposent. Quelle est votre position dans ce débat ?
Elle n’est pas difficile à deviner.