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Politique

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Quel (s) sens donner aux votes des Camerounais lors du double scrutin du 30 septembre 2103 ?

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« Aucun Camerounais n’a, toute sa vie, participé dans son pays à des élections libres, compétitives, et sans trucages ni tripotages. L’institution électorale a été dévoyée dès le principe. Elle a toujours été une démonstration de force de la part du pouvoir, un rituel de soumission et d’allégeance au chef incontesté. » Fabien Eboussi Boulaga, Lignes de résistance, Yaoundé, Clé, 1998, p.51.
À l’occasion de la 31e édition de La Grande Palabre, le groupe Samory, éditeur de Germinal et ses partenaires (Harmattan Cameroon, La Fondation Gabriel Péri, Dynamique citoyenne, le quotidien Le Messager, Radio Cheikh Anta Diop, Addec et Human Rights Initiatives (HRI)), invitent le public à prendre part à la réflexion (conférence-débat) qu’ils organisent à Yaoundé, le jeudi 31 octobre 2013, l’hôtel Franco, sis en face du collège Matamfen, à 14h sur le thème:
Quel (s) sens donner aux votes des Camerounais lors du double scrutin du 30 septembre 2103 ?

Maurice Kamto: "Au cours du double scrutin du 30 septembre 2013, nous avons assisté à l'expression même de la barbarie électorale"

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Militantes et militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, Sympathisants du MRC,
Mes chers compatriotes,
Le 30 septembre 2013 a eu lieu dans notre pays, le double scrutin des législatives et des municipales.
Comme vous le savez, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun était en compétition dans 5 des 10 Régions du pays, en l’occurrence dans le Centre, l’Est, le Littoral, le Nord-Ouest et l’Ouest. Notre parti était en course dans 7 circonscriptions pour les législatives, à savoir : les Bamboutos, les Hauts- Plateaux, le Koung-Khi, le Mfoundi, la Mifi, le Wouri-Centre et le Wouri-Est ; et dans 17 circonscriptions pour les municipales, à savoir : Baham, Bafang, Bafoussam Ier, Bamenda III, Bamendjou, Deuk, Douala Ier, Douala III, Douala IV, Douala V, Fonfuka, Monatélé, Yaoundé Ier, Yaoundé II, Yaoundé III, Yaoundé VII, et Yokadouma.
Les résultats officiels de ces élections sont maintenant connus. Mais si ces résultats sont désormais irréversibles en ce qui concerne les législatives, les résultats définitifs des municipales sont encore attendus ; ils ne seront connus qu’à l’issue du contentieux engagé par plusieurs partis politiques, dont le MRC, devant la Chambre administrative de la Cour suprême.

Mise à jour le Lundi, 24 Mars 2014 06:34

Un double enjeu pour un double scrutin. leurs conséquences collatérales !!!

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Les lampions viennent de s’éteindre sur le double scrutin législatif et municipal du 30 Septembre. Place désormais aux résultats et à leur analyse. (1)
Avec un taux de participation qui flirte les 75 %, ce double scrutin aura réveillé la population et les acteurs politiques avec un double enjeu dont les conséquences visibles n’apparaissent que timidement pour l’heure.

Une crédibilisation du processus électoral et de l’organe en charge de superviser celui-ci, Elecam
L’un des enjeux de ce double scrutin résidait dans la conduite impartiale du processus électoral par l’organe en charge de celui-ci ELecam d’une part et la transparence des opérations d’autre part. (2)
Lesté par un péché originel, celui de l’appartenance de la majorité de ses membres au parti au pouvoir, le RDPC,  un fichier électoral obsolète, ajouté à son inexpérience et la conduite insatisfaisante de la dernière élection présidentielle de 2011, Elecam ne partait pas, dans ce qui pouvait être considérée comme la « Mère de toutes ses batailles » avec des atouts pour atteindre des résultats à la hauteur de l’espoir placé en lui aussi bien par les Camerounais que les observateurs internationaux.
Dans l’ensemble les élections semblent avoir été conduites dans le calme, la sérénité. Tout le monde s’accorde à dire que l’organe, qui expérimentait pour la première fois la biométrie, a réalisé de nombreux progrès. Mais ceux-ci ont-ils gommé les irrégularités les plus criardes ?

Mise à jour le Lundi, 04 Novembre 2013 17:49

La définition du « citoyen » par Maurice Kamto ou la « recette du désastre »

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Pendant son interview sur Equinoxe TV le 23 septembre 2013, pour justifier sa candidature dans le Mfoundi que l’on pourrait expliquer autrement, leader du MRC a choisi de mettre en avant une conception caricaturale du citoyen comme être individuel dépourvu de toute attache ethnique, religieuse ou linguistique (1) susceptible de conduire à ce qu’un auteur appelle « politically deracinated legal power »(2). Maurice Kamto fait ainsi abstraction de la théorie de la citoyenneté multiculturelle défendue par le canadien Will Kymlicka.
Dans sa conception de la citoyenneté indifférenciée, les groupes sont inexistants ou condamnés à l’hypocrisie des réunions nocturnes ou au factice de l’intégration des pygmées dans les listes de candidats du MRC. Les citoyens ne sont rattachés qu’à l’Etat et à la nation. Dans cette conception archaïque, monolithique, horizontale, souverainiste et univoque de la citoyenneté, l’intégration régionale elle-même, cet objet de désir qui a par exemple donné naissance à la « citoyenneté communautaire » ici et là n’a plus sa place à côté de la « citoyenneté étatique » classique. Les citoyens de la République de Kamto sont perçus comme « de pures abstractions juridiques asexuées, sans race ni origine, sortes de `clones´ »(3).
Cette conception a réuni contre elle un déluge de critiques.

Marafa Hamidou Yaya: "Ne vous laissez pas tromper par les apparences"

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Mes chers compatriotes,
Comme absent à lui-même, le Cameroun s'apprête à élire ses députés et conseillers municipaux le 30 septembre prochain.
Il y a de nombreuses raisons objectives et évidentes de ne pas aborder ce scrutin avec conviction ou enthousiasme : les dysfonctionnements d'Elecam et les multiples reports sans motif réel de la date des élections; le mode de désignation des candidats par certains partis, qui revient à instituer une quasi-vénalité des charges ; enfin, et surtout, le sentiment que l'issue est jouée d'avance et ne sera porteuse d'aucun changement pour le pays.
Il n'en reste pas moins que les cinq prochaines années seront décisives pour notre pays et je voudrais réfléchir avec vous, électeurs et candidats, aux enjeux du quinquennat à venir.
Certains voudraient que je me taise. Mais au nom de quoi ? Nul n'est maître de ma conscience, et celle-ci me dit : tu as servi loyalement ton pays, et tu as eu le privilège de recevoir beaucoup de lui. Malgré les vicissitudes de l'heure, tu gardes vis-à-vis de la Nation un devoir et une responsabilité.

Mise à jour le Dimanche, 13 Octobre 2013 17:23

Lettre à notre cousine Aminatou Ahidjo

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Chère cousine
Si Biya savait et si tu savais !
En effet, si Biya savait ce que tu étais vraiment ce que nous pensions dans la famille de toi ?
Et toi si tu savais qui était vraiment Biya, ce qu’il a fait à ta famille ?
Peut-être ce ‘‘ mariage de raison et d’intérêt ’’que vous avez fini par sceller après un an de tergiversations n’aurait pas pu avoir lieu.

Ce que Biya ne sait pas de toi
Chère cousine, Biya ne te connaît pas. La dernière fois qu’il t’a  aperçue c’était à l’ancien palais Présidentiel tu avais huit (08) ans. Tu n’étais qu’une gamine.
Quand mon oncle, ton papa lui faisait cadeau du pouvoir c’était ta grande sœur Fadimatou qu’il connaissait bien parce qu’elle allait de temps en temps chez lui à la maison discuter avec feue son épouse Jeanne Irène qui l’aimait beaucoup et avec laquelle elle passait des heures à parler de la médecine. Elle est même venue à son mariage à Mokolo et à Maroua.
La grande sœur notre cousine Fadimatou (Babette), Médecin de son état a toujours eu de la classe. Vraie princesse elle a toujours été humble, courageuse, patiente et courtoise. Elle continue à vivre dignement à Dakar à coté de votre vieille mère Germaine dont elle et ta sœur Aïssatou (Satou) prennent soin avec une affection inégalable.

Mise à jour le Dimanche, 13 Octobre 2013 17:24

L’art, la culture et le politique au Cameroun

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«Le mot « art », dans toutes les civilisations, embrasse toutes les représentations du génie créateur d’un peuple qui tendent à exprimer la vision du monde de ce peuple à partir des valeurs du cœur et selon un idéal que tout le peuple, sous un nom ou sous un autre, désigne comme étant le beau », Engelbert Mveng-B.L. Lipawing, théologie, libération et cultures africaines, Yaoundé/Paris, Clé/Présence africaine, 1997, p. 160.
« La culture est d’abord conception du monde, de l‘homme, de Dieu, propre à un peuple donné et à partir de laquelle ce peuple essaie d’organiser sa vie de tous les jours, d’organiser le monde dans lequel il vit et d’organiser son propre système de pensée. […] Le culturel est par conséquent antérieur à l’économique et la condition sine qua non de toutes les autres valeurs », Engelbert Mveng-B.L. Lipawing, op. cit., p.58.

A l’occasion de la 30e édition de La Grande Palabre, le groupe Samory, éditeur de Germinal et ses partenaires (Harmattan Cameroon, La Fondation Gabriel Péri, Dynamique citoyenne, le quotidien Le Messager, Radio Cheikh Anta Diop, Addec et Human Rights Initiatives (HRI)), invitent le public à prendre part à la réflexion (conférence-débat) qu’ils organisent à Yaoundé, le jeudi 29 août 2013, l’hôtel Franco, sis en face du collège Matamfen, à 14h sur le thème:

L’art, la culture et le politique au Cameroun

Mise à jour le Mercredi, 11 Septembre 2013 20:45

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