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Notre opinion

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Alerte ! En Afrique, les nouveaux croisés sont en érection

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altL’élection du nationaliste Robert Mugabè à la tête de l’Union africaine (UA) apparaît comme une manière de dire Non aux oukases des Occidentaux condescendants et arrogants qui, pour préserver leurs intérêts, se comportent le plus souvent comme si les Africains, et dans une certaine mesure, certains peuples, sont des troupeaux qu’ils doivent amener aux pâturages de la démocratie et du développement sans leur demander quelles herbes ils doivent manger. D’ailleurs, la posture des bien-pensants occidentaux n’étonne plus grand monde. Après chaque élection ou réélection de Robert Mugabè, les termes péjoratifs abondent dans leurs déclarations et discours quand ils s’expriment sur des sujets en rapport avec sa gouvernance politique, économique et sociale. Pour ces Occidentaux en mal de puissance, et leurs médias enrégimentés qui font chorus, Comrade Bob est un dictateur qui s’est maintenu à la tête du Zimbawe par des «hold up électoraux» successifs.

(1) Au second tour de l’élection organisée le 27 juin 2008, sa réélection à l'issue d'une élection présidentielle « anti-démocratique » était assurée, son principal rival Morgan Tsvangirai, président du Mouvement pour le changement démocratique (MDC),

Mise à jour le Vendredi, 03 Mars 2017 00:10

Nouvelle réglementation sur l’exploitation forestière : les forêts communautaires ne sont pas prêtes

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A cause d’un faible niveau d’information et de sensibilisation, certains  gestionnaires de forêts communautaires pensent qu’ils ne seront pas prêts quand entrera en vigueur l’accord de partenariat Apv-Flegt contre l’exploitation illégale du bois.
Certains ayants droits de forêts communautaires ne sont pas suffisamment armés pour se mettre en règle pour l’entrée  en vigueur de l’Accord de partenariat volontaire (Apv) sur l’application des règlementations forestières,  la gouvernance et les échanges commerciaux (Flegt). L’un des freins à la mise en œuvre de ce protocole signé entre le Cameroun et l’Union Européenne, le 6 octobre 2010 à Bruxelles, pourrait être le faible niveau d’information, de sensibilisation et d’implication des acteurs de la filière  forêts communautaires.
«J’ai participé à seulement 3 séminaires à Yaoundé sur la mise en application de l’Apv-Flegt en 2010, organisés par le Ministère des forêts et de la faune (Minfof).  Il faut mettre sur pied un système de formation permanente afin de sensibiliser, tous les acteurs de la filière bois», suggère Boniface Zeh, gestionnaire de la forêt communautaire de Koundi, dans l’arrondissement de Belabo à l’Est.

Mise à jour le Vendredi, 26 Juillet 2013 10:28

Le crépuscule des idoles

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Combien de Camerounais vivant, aujourd’hui, hommes de cultures, leaders politiques ou d’opinion, un jeune, peut avoir envie, sinon de ressembler, du moins de s’inspirer pour son cheminement personnel ? Les exemplaires sont rares et les modèles durables pratiquement inexistants. Il est évident que la jeunesse camerounaise est en quête de repères. Elle ne se voit très souvent offrir que des stars artificielles, des gloires acquises à bon marché par une élite prompte au reniement, à la compromission.
Et c’est presque toujours au moment où l’on attend d’eux des attitudes courageuses, qu’ils basculent dans la compromission. La politique à cet égard offre le plus de tentations. Pourtant, l’histoire nous enseigne que c’est dans la capacité à résister aux tentations que l’on détecte la fibre des leaders que recherche la société. À peine tel intellectuel a-t-il émergé du lot qu’avant même d’avoir fait des disciples, il se laisse phagocyter par le pouvoir politique, détourneurs des talents et des valeurs. Et à l’intérieur du système, il s’évertue à défendre l’indéfendable, mieux à affronter permanemment sa raison.

Mise à jour le Vendredi, 03 Mars 2017 00:19

Droits de l'homme sans problème...

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Parmi les plus remarquables déclarations faites par M. Biya, lors de son dernier voyage en France, j’ai retenu pour que nous y revenions ensemble, celle selon laquelle « il n’y a pas de problème de droits de l’Homme au Cameroun » Il est malheureusement interdit dans ma langue maternelle de dire à un Chef qu’il ment.
Etant donné que cette fois-là, il ne lisait pas un discours préparé par quelqu’un d’autre, mais répondait spontanément aux questions de la presse, on peut dire comme chez les Banen, que « la bouche parlait de l’abondance du cœur ». Autrement dit, il pensait ce qu’il disait. Et l’on peut donc en déduire qu’il parlait probablement d’un Cameroun différent du nôtre. A moins qu’il ait choisi cette terminologie paradoxale qui caractérise souvent ses discours, pour dire à l’opinion publique française que « les droits de l’Homme » au Cameroun, étant exclusifs aux dignitaires de son régime ou au cercle de ses collaborateurs, ne sont pas violés, du moment où les dignitaires en question sont en prison

Mise à jour le Vendredi, 26 Juillet 2013 10:19

Les Français pour nous développer?

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Des deux choses l’une : soit les « créatures » de M. Biya qui écrivent ses discours lui font parler d’un Cameroun dont ils ont seuls la visibilité, soit ils font express de lui suggérer des propos destinés à le rendre ridicule aux yeux de ses interlocuteurs. C’est un fait récurrent à toutes les occasions où le Président a l’obligation ou l’opportunité d’une allocution publique. Et son dernier voyage en France n’a pas échappé à cette quasi règle. En témoignent les quelques extraits suivants, entre autres, de son discours qu’on peut dire  « promotionnel », devant les opérateurs économiques français, la semaine dernière à Paris.
« Les investisseurs français ont un rôle à jouer dans le renforcement du secteur privé dont les autorités camerounaises voudraient faire le moteur de la croissance économique de notre pays ».
En septembre 2011, j’avais dit à mes compatriotes que l’année suivante, le Cameroun serait un immense chantier. Je ne m’étais pas trompé. Barrages, routes, ports, infrastructures diverses sont sortis de terre. De toute évidence, cela n’a été possible que grâce à la stabilité dont nous jouissons.

Mise à jour le Vendredi, 03 Mars 2017 00:12

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