• Full Screen
  • Wide Screen
  • Narrow Screen
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

Maniere de voir

Information about the software behind Joomla!

La question du franc CFA et la monnaie binaire (nationale) !

Envoyer Imprimer PDF

Dans le cadre de la construction d'une monnaie africaine au sein de l'Union Africaine, le fait que quinze pays africains utilisent une monnaie unique et commune pourrait être une chance pour les zones concernées et à terme pour l'Afrique éventuellement à condition que certains préalables soient respectés.
Si le Cameroun doit continuer à affirmer son appartenance à la zone CFA, la condition qu’il devrait dès à présent imposer est que la Banque des États d’Afrique Centrale (BEAC) qui est l’agent opérationnel de la politique monétaire en Afrique Centrale, définisse et conduise de manière indépendante, libre et autonome la politique monétaire commune. C’est-à-dire que la monnaie frappée par la Banque centrale ne doit plus bénéficier de la garantie française et que les Français n’ont plus de raison de faire partie du Conseil d’administration.
En effet, il faut ici reconnaître que depuis les indépendances, aucun dirigeant des pays sous influence française, n’a eu le courage d’affronter le problème structurel du franc CFA. Nous avons dans deux zones régionales africaines (Ouest et Centre) une monnaie unique sans gouvernement unique. Dans la zone CEMAC, le franc CFA doit faire face à six gouvernements avec six politiques économiques différentes et plusieurs marchés d’obligations.

Mise à jour le Mardi, 10 Juin 2014 06:37

L’unité de l’UPC, ou le devoir de répétition: l’UPC du pouvoir et l’UPC de l’opposition

Envoyer Imprimer PDF

 « L’UPC m’a déçu jusqu’à fatiguer… », « A quand l’unité de l’UPC ? », « L’UPC c’est fini ! », « Les upécistes en sont toujours à se bouffer le nez !», « L’UPC est la championne des querelles des chefs ! ». Et d’autres sentences encore, plus ou moins définitives. Cela donne à nos compatriotes ce petit air ou supérieur ou de pitié quand on parle de l’UPC.
À la vérité nous avions aussi contribué à cette confusion qui fait état de plusieurs UPC irréconciliables. C’est qui « nous » ? Je parle – concession faite aux vocables des médias – de la « famille » d’upécistes qui a fait le travail de fourmis depuis en gros la mort d’Ernest Ouandié jusqu’à l’adoption de la loi de 1991 sur le pluralisme démocratique. C’est cette « famille » upéciste que des médias désignent tour à tour comme l’UPC des Fidèles, l’UPC légitime, l’UPC canal historique…
Je résume : la descente aux enfers des maquis de la Sanaga Maritime depuis l’assassinat de Ruben Um Nyobé en 1958,

Mise à jour le Samedi, 24 Mai 2014 06:54

Ce que « Émerger en 2035 » veut dire

Envoyer Imprimer PDF

Modestement défini, émerger c’est sortir la tête de l’eau. Le verbe irrigue le discours public contemporain et nourrit, par une sorte d'exaltation métaphysique, les fantasmes les plus insoupçonnés des populations. Il n’y a pas jusqu’aux hommes de science qui ne se soient saisis de la frénésie ambiante, exprimant à l’envi, par leurs doctes nuances sémantiques, la teneur indécise et la configuration dynamique de l'idée d'émergence, parfois référée à la « montée en puissance » des économies, tantôt assimilée au développement infrastructurel et industriel, aux « grandes réalisations », « grands chantiers », grands travaux et autres « projets structurants ».
Cependant, la banalisation du concept, la banalité de son usage et la fluctuation des projections, dont les échéances les plus optimistes émanent parfois de nations sans ressources apparentes ou celles dont les années d’instabilité politique ont multiplié les besoins de développement, incitent à penser que cette notion reste encore à définir.
Dans une interview du 02 Décembre 2013 parue dans le quotidien Cameroon Tribune, Monsieur Abaga Nchama Lucas, Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), indique que « les niveaux de taux de croissance du PIB dans la zone [CEMAC] se situent entre 4 et 5% en moyenne ces cinq dernières années, ce qui n’est pas du tout suffisant pour atteindre nos objectifs d’émergence (…) Avec un taux de croissance de 4, voire 5%, nous ne pouvons pas aspirer à devenir des économies émergentes à l’horizon que nous nous sommes fixés ».

Mise à jour le Lundi, 24 Mars 2014 06:36

Renonciation de Monseigneur Victor Tonyé Bakot: Les chrétiens engagés accusent le Nonce apostolique

Envoyer Imprimer PDF

Le 29 juillet 2013 dernier, Mgr Victor Tonye Bakot, jusqu’à cette date Archevêque de Yaoundé (depuis 2003), renonçait au gouvernement pastoral de cet important territoire de l’Église de Dieu qui est au Cameroun, sous la pression du Nonce apostolique, Mgr Piero Pioppo. Mgr Bakot avait sollicité deux semaines de réflexion, qui lui furent refusées net et sans explications. Il avait alors été sommé de signer sa renonciation quam primum. Le même 29 juillet 2013, le Pape François acceptait les démissions des Archevêques de Lubjana et de Maribor, de l’Église de la Slovénie, pour une scabreuse histoire de mauvais investissements qui a coûté une faramineuse somme de 800 millions d’euros, soit environ 500 milliards de FCfa à titre de pertes à l’Église de ce petit pays qui ne totalise en tout et pour tout que deux archidiocèses. Le site web Vatican Insider, qui faisait écho de la décision du Saint Père, parlait plutôt de « questions domaniales » en ce qui concernait Mgr Tonye Bakot, et non de détournements de fonds, comme semblait véhiculer la propagande d’une certaine presse locale.

Au moment où les esprits se sont calmés et dépassionnés, il convient de relire avec objectivité et lucidité cet événement qui est tombé sur tous les fidèles et les hommes de bonne volonté comme un coup de massue ; un coup de tonnerre dans un ciel serein de ce 29 juillet 2013.

Mise à jour le Lundi, 24 Mars 2014 06:32

Syrie: la lettre d'un ancien ambassadeur de France à François Hollande

Envoyer Imprimer PDF

Diplomate de carrière de 1972 à 2009, Pierre Charasse fut ambassadeur, notamment au Pakistan, en Uruguay et au Pérou, et a représenté la France dans de nombreuses instances internationales. Depuis le Mexique où, retraité, il réside, il vient d'adresser une lettre aussi ironique que cinglante à François Hollande sur la crise syrienne.

Monsieur le Président de la République,

Dans l’épreuve que subit actuellement l’humanité du fait de la présence d’armes chimiques en Syrie, vous avez pris la tête d’un grand mouvement mondial au nom de « l’obligation de protéger » les populations civiles menacées. Vous avez très bien expliqué dans votre discours du 27 août devant vos Ambassadeurs que c’était là la vocation de la France, comme elle l’a fait en Libye récemment, et qu’elle ne manquerait pas à son devoir. Votre détermination exemplaire devrait rapidement convaincre vos partenaires européens flageolants et les opinions publiques pleutres, en France, en Grande Bretagne, aux Etats-Unis et partout dans le monde, du bien-fondé d’une  intervention militaire chirurgicale en Syrie.
Naturellement, comme vous l’avez rappelé le 27 août, « l’obligation de protéger » s’inscrit dans une démarche très réglementée par les Nations Unies et incombe en premier lieu aux Etats concernés : protéger leur propre population.

Mise à jour le Samedi, 28 Septembre 2013 07:17

Page 10 sur 23