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Patchwork La belle-mère de Paul Biya squatte à l’hôpital de la Caisse

La belle-mère de Paul Biya squatte à l’hôpital de la Caisse

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La nouvelle est passée presque inaperçue : Jean Foumane Akame, magistrat, conseiller juridique et proche de Paul Biya a été discrètement nommé, le 16 avril 2010, au poste de président du Tribunal de première instance de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif). Cette nomination a été décidée lors du dernier conseil permanent de cette organisation, souligne Jeune Afrique dans son édition du 11-17 juillet 2010. Avec les lendemains incertains, le confident de Popaul chercherait déjà un point de chute. Prévenir vaut mieux que guérir. Même la mère de Chantoux chercherait elle aussi un gite.
A l’hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) de Yaoundé, la scène ne passait pas inaperçu. Sur le balcon du nouveau bâtiment de l’établissement hospitalier sis à Essos, trônait une grande ombrelle. Et sous laquelle, une femme d’un certain âge prenait son aise. Sous le regard d’une escouade de policiers. Ce qui indiquait que la malade n’était pas n’importe qui. «  C’est la mère de Chantal Biya. Elle est ici depuis près de deux mois. Et elle refuse de quitter l’hôpital pour on ne sait  », nous avait renseigné un habitué des lieux. Non sans ajouter que le séjour de la belle-mère du président de la République en ces lieux n’était pas sans désagréments.
Et de fait, selon nos informations, Marie Rosette Ndongo épouse Mboutchouang recevait comme si elle était à son domicile. «  Elle a installé une cuisinière dans un couloir pour y réchauffer ses aliments. Qui pis est, elle ne cesse d’acheter à boire aux policiers affectés à sa garde. Elle fait la fête tout le temps », se plaignait un personnel de la maison. Toute plainte qui ne semblait pas émouvoir la mère de Chantal Biya qui avait choisi d’élire domicile à l’hôpital de la caisse. Des "mauvaises langues" disent qu’elle y est encore.
D’ailleurs bien installée sous son parasol, disent-elles, elle ne cesse de contempler entre deux visites bruyantes, les passants. Sans se soucier du sort des malades hospitalisés. « Elle ne veut pas rentrer chez elle à Anguissa. Elle dit que sa maison est hantée », apprend t-on. Mais selon des sources dignes de foi, le séjour de la belle-mère de Paul Biya à Essos participe d’une stratégie visant à amener la chef de l’État à la doter d’une maison. «  Vous vous rendez compte qu’elle est toujours locataire à Yaoundé. Elle a d’abord déserté son domicile de Bastos pour protester contre cette situation. En guise de réponse, on l’a logée à Anguissa où elle se sentait plus à l’aise. Maintenant elle a marre de louer. Il faut qu’on lui construise une maison »,  éructe une des proches du maire de Bangou. Lequel rappelle que pour avoir une voiture personnelle, elle avait dû bouder les rutilantes cylindrées 4x4 mises à sa disposition par le cabinet civil. Finalement, le président de la République lui a acheté une belle Mercedes.
Inspirée par cet enseignement, elle se serait résolue à entreprendre la même démarche pour obtenir une maison de son beau-fils de président de la République plus que vieillissant.
Maheu

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