• Full Screen
  • Wide Screen
  • Narrow Screen
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

Bienvenue sur Germinal

https://germinalnewspaper.com/components/com_gk3_photoslide/thumbs_big/779876Une_net_009.jpglink
https://germinalnewspaper.com/components/com_gk3_photoslide/thumbs_big/528039D__gage.jpglink
https://germinalnewspaper.com/components/com_gk3_photoslide/thumbs_big/209251Guerre.jpglink
https://germinalnewspaper.com/components/com_gk3_photoslide/thumbs_big/8041940_a_79.jpglink
https://germinalnewspaper.com/components/com_gk3_photoslide/thumbs_big/465675Une_Net.jpglink
https://germinalnewspaper.com/components/com_gk3_photoslide/thumbs_big/124406Une_net_091.jpglink
https://germinalnewspaper.com/components/com_gk3_photoslide/thumbs_big/984470Cardinal.jpglink
https://germinalnewspaper.com/components/com_gk3_photoslide/thumbs_big/385470Une_094.jpglink
https://germinalnewspaper.com/components/com_gk3_photoslide/thumbs_big/847908Une_095.jpglink
https://germinalnewspaper.com/components/com_gk3_photoslide/thumbs_big/649389Une_096.jpglink
https://germinalnewspaper.com/components/com_gk3_photoslide/thumbs_big/755944Une_97.jpglink
https://germinalnewspaper.com/components/com_gk3_photoslide/thumbs_big/270088Une_100.jpglink
https://germinalnewspaper.com/components/com_gk3_photoslide/thumbs_big/658236Une_101.jpglink
https://germinalnewspaper.com/components/com_gk3_photoslide/thumbs_big/984159Une_102.jpglink
https://germinalnewspaper.com/components/com_gk3_photoslide/thumbs_big/313352Une_103.jpglink
https://germinalnewspaper.com/components/com_gk3_photoslide/thumbs_big/506136Une_103.jpglink
https://germinalnewspaper.com/components/com_gk3_photoslide/thumbs_big/766355UNE_104..jpglink
https://germinalnewspaper.com/components/com_gk3_photoslide/thumbs_big/881034Grande_Une_net.jpglink

Comment la France tue, pille le Cameroun et l’Afrique

La dette de sang Le 19 mai 2006, on aurait donné à Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa le Bon Dieu sans confession après avoir écouté ses propos sur la nouvelle relation entre Lire la suite...

Dégage!

Les sévices présidentiels On veut bien prendre les propos de Joseph Anderson Le publiés dans Mutations du 26 avril 2016, comme des paroles d’Évangile, quand il écrit ; «il faut […] Lire la suite...

Succession présidentielle: La guerre totale

Vers la nuit des longs couteauxOn peut résumer l’art de gouverner chez Paul Biya par cette phrase de Machiavel. « Les États héréditaires accoutumés à la famille de leur prince Lire la suite...

Des désastres judiciaires

L'injuste TcsLes mots ont un sens. Quand on les emploie, c’est pour dire quelque chose, pour se faire comprendre surtout si on a pris la peine de clarifier le sens Lire la suite...

RDPC: Vers un bain de sang

Pour qui sonne le glas?Contrairement aux apparences, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais de Paul Biya n’est pas rassemblé. La volonté de Jean Nkuete d’en faire le directeur de conscience Lire la suite...

Les Injustices de la justice

Ces injustes qui jugent!!!La justice en tant que valeur et institution fait aujourd’hui débat au Cameroun. Les raisons d’un tel intérêt proviennent certainement des injustices dont elle s’est rendue coupable  Lire la suite...

«Près de 70% de Camerounais ne sont pas gouvernés»

Il reste fidèle à lui-même. Avec son franc parler incisif qui dérange. Comme on dit, il n’a pas sa langue dans sa poche. A l’écouter, on se dirait être en Lire la suite...

Le naufrage du Cameroun, C'est eux!

Les naufrageursPeut-on encore parler d’hommes et de femmes politiques au Cameroun sans amertume? Au début des années 90, bien que naissante, l’opposition avait fait rêver le peuple camerounais. Plus de Lire la suite...

Les chantiers de l'inertie dans un Etat voyou

Les chantiers de l'inertie Le divorce entre Paul Biya et les Camerounais semble consommé : au-delà de ses longs-courts séjours privés dispendieux en Europe et des biens mal acquis, Paul Biya Lire la suite...

Sortir de l'impasse. Défis et responsabilités de l'opposition patriotique

Préparation et organisation minutieusesLes Camerounais ont certainement sous-estimé la capacité de résistance du Renouveau-Rdpc. Au début des années 1990, le peuple camerounais avait rêvé. Il croyait encore à la magie Lire la suite...

Paul Biya, un homme dépassé, du passé et du passif

Désastre innommableAprès son départ du pouvoir Ahmadou Ahidjo, entame une tournée provinciale pour convaincre les Camerounais d’accorder leur soutien à son successeur constitutionnel Paul Biya. Presque partout où il passe, Lire la suite...

Catastrophe ferroviaire d'Eséka: ces vérités cachées

Commission d'enquête alimentaireLa ficelle est grosse, trop grosse même. Chaque fois qu’il se produit une catastrophe qui frappe l’imaginaire et l’imagination des Camerounais, Paul Biya, pour calmer les esprits, se Lire la suite...

Crise anglophone et échec des mouvements sociaux protestataires: A qui la faute?

La question anglophoneLes Camerounais sont d'accord pour dire qu'il est légitime que nos frères et compatriotes d'expression anglaise posent leurs problèmes et qu'il est légitimes qu'ils l'expriment bruyamment par des Lire la suite...

Cameroun, 2017-2018: Zone de fortes turbulences; Tout est prêt pour que tout explose

La chance d'un cadavreDisons-le sans périphrases prudentes : Paul Biya est chanceux. Il a la chance d’un cadavre. Il est tellement chanceux que chaque fois que le fruit mûr attend Lire la suite...

Maurice Kamto: l'intellectuel, le politique et la renaissance

Le Cameroun irait mieux, s'il était bien géréOn peut facilement suivre la trajectoire intellectuelle de Maurice Kamto, cet intellectuel impertinent qui a décidé de se jeter dans l’univers politique, celui Lire la suite...

Christopher Fomunyoh: le Leader, le politique et l'humaniste

«Aucun pays africain n'a connu une alternance politique avec une opposition aussi fragmentée que la nôtre.»«Aucun pays africain n'a connu une alternance politique avec une opposition aussi fragmentée que la Lire la suite...

Paul Biya: Roi fainéant à perpétuité et sans ambition

Mourir au pouvoirLa manière de gouverner de Paul Biya n’étonne plus grand monde. Ayant été aux côtés d’Ahmadou Ahidjo, son illustre prédécesseur, il sait tenir sa langue et cultiver le Lire la suite...

Comment la France tue, pille le Cameroun et l’Afrique Dégage! Succession présidentielle: La guerre totale Des désastres judiciaires RDPC: Vers un bain de sang Les Injustices de la justice «Près de 70% de Camerounais ne sont pas gouvernés» Le naufrage du Cameroun, C'est eux! Les chantiers de l'inertie dans un Etat voyou Sortir de l'impasse. Défis et responsabilités de l'opposition patriotique Paul Biya, un homme dépassé, du passé et du passif Catastrophe ferroviaire d'Eséka: ces vérités cachées Crise anglophone et échec des mouvements sociaux protestataires: A qui la faute? Cameroun, 2017-2018: Zone de fortes turbulences; Tout est prêt pour que tout explose test Maurice Kamto: l'intellectuel, le politique et la renaissance Christopher Fomunyoh: le Leader, le politique et l'humaniste Paul Biya: Roi fainéant à perpétuité et sans ambition

Le Cameroun sous le Renouveau: la descente aux enfers - Hans De Marie Heungoup, La libération des leaders ne marque pas la fin de la politique représsive

Envoyer Imprimer PDF
Note des utilisateurs: / 0
MauvaisTrès bien 
Index de l'article
Le Cameroun sous le Renouveau: la descente aux enfers
Le chantage politique permanent et le poids des maux
Paul Biya rate encore le coche
Hans De Marie Heungoup, La libération des leaders ne marque pas la fin de la politique représsive
Une économie d'imprevision, d'imprévoyance et de prédation
Mathias Eric Owona Nguini, Une insécurité institutionnelle permanente et conflictogène
Toutes les pages

Hans de Marie Heungoup, Chercheur à International Crisis Group
La libération des leaders ne marque pas la fin de la politique représsive
Après plus de dix mois de crise, parfois violente, dans les régions anglophones du Cameroun, le président Paul Biya ordonne la libération de trois leaders et 50 à 70 activistes de la contestation. Pourquoi cette décision subite ? Est-ce de nature à calmer une crise qui perdure depuis 10 mois ? Le gouvernement change-t-il de stratégie dans les provinces anglophones ? Hans de Marie Heungoup, chercheur à l'International Crisis Group, répond aux questions de RFI.
RFI : L’abandon des poursuites contre trois leaders de la contestation au Cameroun anglophone, c’est une reculade ou un geste d’apaisement du président Paul Biya selon vous ?
Hans de Marie Heungoup : C’est surtout et avant tout une bonne nouvelle dans la mesure où elle survient en rupture par rapport à plusieurs décisions allant plutôt dans le sens de la répression qui avaient été prises au mois d’août. Mais en effet, c’est un geste d’apaisement, quoique tardif.

Qu’est-ce qui pousse le régime à ce geste ? Pourquoi maintenant alors que cette crise dure depuis la fin 2016 ?
À mon avis, c’est la combinaison de la pression exercée par les militants anglophones qui, mordicus, ont tenu à ce qu’il n’y ait pas de reprise de la rentrée scolaire, couplée avec la pression de la communauté internationale qui inclue celle de l’Organisation des nations unies. Et lorsqu’on étudie la scénographie et même le timing de cette libération, on comprend qu’il n’avait pas été prévu et planifié préalablement de libérer ces leaders. C’est une décision soudaine, sans doute pour éviter une seconde année scolaire quasi blanche. De plus, c’est un mois qui a été émaillé par de nombreux incidents violents. Cela mis ensemble explique cette décision soudaine pour éviter une escalade dangereuse pour la stabilité dans ces régions.

Est-ce que dans cette décision, il y a aussi la perspective des élections de l’année prochaine ?
Très certainement. Une année scolaire blanche dans la zone anglophone et le prolongement de la crise auraient eu des effets dévastateurs sur les prochaines élections. Non seulement dans la capacité de l’État à organiser matériellement ces élections dans les deux régions mais aussi à maintenir l’ordre. Étant entendu que plusieurs leaders de la contestation à l’étranger avaient clairement fait savoir qu’ils perturberaient par tout moyen, y compris les moyens violents, l’organisation des élections si une solution structurelle n’était pas trouvée à temps à la crise.

Vous parlez d’une décision tardive mais est-ce que ce n’est pas trop tard justement ?
On peut le penser car d’une part les leaders détenus aujourd’hui libérés n’ont plus une emprise importante sur le mouvement anglophone. Et plusieurs leaders au sein de la diaspora ont déjà fait comprendre que la libération de leurs soldats n’entraînerait pas l’arrêt des villes mortes ou alors la reprise des cours. Cela dit, dans le camp modéré, la libération est très appréciée et beaucoup déclarent que si elle était suivie d’un dialogue franc entre la partie anglophone et Yaoundé, l’école reprendrait et les villes mortes cesseraient.

Est-ce que le dialogue est d’ailleurs encore possible ?
Oui, qu’il s’agisse de la frange la plus radicale du mouvement anglophone ou de la frange modérée, dans un camp comme dans l’autre, on dit qu’il faudrait aller vers la voie du dialogue. Simplement le camp le plus radical conditionne à un tel dialogue la présence d’un médiateur, en l’occurrence l’ONU qui est appelée.

Est-ce qu’il y a un risque de voir émerger une véritable lutte armée en zone anglophone ?
C’est un risque qu’il faut prendre très au sérieux. Il y a des groupuscules violents qui se sont constitués, je pense par exemple aux Vipers qui, chaque jour sur les réseaux sociaux, font circuler des vidéos sur comment fabriquer des cocktails Molotov ou comment se protéger face aux forces de sécurité. Même si matériellement, il est à douter qu’il y ait une infrastructure permettant une telle lutte, au moins déjà dans l’état d’esprit où une frange de la fraction radicale, la lutte armée est dans l’agenda.

Y a-t-il un risque sécessionniste au Cameroun aujourd’hui ?
Le risque sécessionniste en lui-même est très marginal car la majorité des anglophones demeure davantage intéressée par le fédéralisme mais aussi et surtout la communauté internationale, les Nations unies, les pays partenaires du Cameroun poussent plutôt vers des réformes structurelles allant dans le sens de la décentralisation ou du fédéralisme. Sans des réformes institutionnelles profondes, la crise perdurera et même si elle finit par s’éteindre, à moyen terme, elle finira par resurgir et probablement de façon plus violente.
Or, le pouvoir actuel de Yaoundé semble très réticent à toute réforme structurelle ou institutionnelle. Et donc peut-être que finalement, c’est la perduration de la crise et la pression des militants anglophones, de la communauté internationale, qui finiront par persuader le régime de lâcher du lest, ne serait-ce que sur le terrain de l’amélioration et de l’application des lois sur la décentralisation prévue dans la Constitution du Cameroun.

Est-ce que ce geste, la libération de ces leaders et a priori de plusieurs dizaines d’autres militants incarcérés marquent la fin de la politique répressive du gouvernement au Cameroun anglophone ?
J’en doute très fortement. N’oublions pas que quelques jours avant, 1 300 gendarmes ont été envoyés en renfort pour sécuriser la prochaine rentrée scolaire dans les régions anglophones. Au même moment où on libère ces détenus, il y a des journalistes qui sont arrêtés dans la zone anglophone ainsi que d’autres militants. Et le communiqué qui annonce la libération de ces leaders précise que cela n’empêchera pas les autorités d’arrêter tous ceux qui se font les chantres de la division, de la sécession en zone anglophone. Autrement dit, le gouvernement reste ferme dans sa politique répressive pour quiconque aurait des demandes visant la sécession ou le fédéralisme.
Par Pierre Pinto
Diffusion : vendredi 1 septembre 2017