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1982 -2017: 35 ans de sang, de larmes et d'inertie - Au royaume des moeurs sataniques

1982 -2017: 35 ans de sang, de larmes et d'inertie - Au royaume des moeurs sataniques

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Index de l'article
1982 -2017: 35 ans de sang, de larmes et d'inertie
La République des crimes capuleux et de l'inertie
Soeurs de Djoum tortuées, violées puis assassinées
Les assassins de Mgr Jean-Marie Benoît Bala courent toujours
Yves Plumeu: les mobiles restent inconnus, 26 ans après
L'assassinat de l'intelligence
Mgr Jean Kounou, Abbé Bikoa, Abbé Apolinaire Claude Ndi: Des meurtres non élucidés d'hommes de Dieu
Mgr Simon Pierre Tonyè Bakot: Les affaires d’argent emportent l’Archevêque de Yaoundé
Au royaume des moeurs sataniques
L'histoire du Renouveau-Rdpc s'écrit en lettres de sang
Au 100 000 morts sur les chemins du Renouveau
Qui a assassiné le colonel Nnanga Abo'o Pépin
Toutes les pages

Au royaume des moeurs sataniques
Les évenements qui surviennent ces derniers temps au Cameroun sont les preuves patentes que Paul Biya est entouré de nombreux sorciers en puissance et en fait qui s’abreuvent de l’énergie vitale des Camerounais. Et si Ebalè Angounou avait raison! (Extraits)
«De nombreuses personnes, proches du Président, se livrent à des pratiques de magie et de sorcellerie, sans justification rationnelle. Chacun exploite les formes de pratiques qui lui permettraient de s’affirmer dans ses options. Le cas de [ce grand prof] qui [avait] la triste et fâcheuse réputation de rechercher les jeunes filles vierges. Dans le contexte du Cameroun où les filles sont scandaleusement précoces, il faut aller chercher chez les moins de 14 ans pour espérer rencontrer des vierges. […] Car il se trouve qu’avec elles, il tire quelque chose de particulier au plan de la métaphysiologie, qu’il exploite avantageusement pour son épanouissement personnel.
C’est un homme ressource de Paul Biya, car il a réussi à mettre sur pied des structures mystico-religieuses dont le but est d’œuvrer pour la pérennité du Président au pouvoir. Il crée alors «Peuple du Rosaire», une société secrète dont l’action consiste essentiellement à réciter le rosaire à longueur de journées au profit du Président. Ses membres sont grassement payés et vivent pleinement de cette activité.
Ce métamorphe qui se transforme en serpent boa est néanmoins plein de générosité et d’altruisme. Les démunis et autres laissés pour compte sont sûrs de trouver une oreille attentive à leurs complaintes auprès de lui. Mais cet homme qui a la bénédiction du Président en matière de mains basses sur les finances [publique] qui soutiennent ses activités mystico-religieuses, n’est pas à un scandale près pour ce qui est de ses excessifs débordements sexuels envers les jeunes filles.
Seulement il n’est pas plus blâmable [que cet ancien ministre de l’administration territoriale, de regrettée mémoire], un autre homme-serpent, qui a la réputation d’avoir une soif intarissable des menstrues des jeunes filles. Il ne s’en abreuve pas comme [le faisait cet autre ancien ministre de la justice, de l’éducation nationale, de regretté mémoire] et autres. Il se contente juste de les humer, de s’enivrer de leur senteur comme on se droguerait avec du parfum. Il nourrit des relations avec de nombreuses jeunes filles qu’il n’entretient pas sexuellement. Tout ce qui compte pour lui, c’est que chacune d’entre elles se manifeste à lui lorsqu’elle est en période de menstruation. Elles sont au moins assurées d’empocher 400 000 F CFA à chaque séance. C’est le taux qu’il leur propose pour se revigorer de leurs énergies spirituelles au moyen de leurs menstrues.
L’entourage de Paul Biya est riche de telles pratiques, qu’il en devient quasiment inhumain et suspect. On le prendrait pour un cercle d’extraterrestres fonctionnant selon un ensemble de lois et règlements irrationnels.
On y trouve des gens qui se prêtent et partagent leurs épouses comme on le ferait avec des chemisettes. Plus grave, les uns font des enfants avec des épouses des autres sans que ceux-ci s’en formalisent, puisqu’ils ne se gênent pas de les reconnaître légalement.
Il y a même le cas de certains proches du chef de l’Etat qui couchent avec leurs propres filles, au point de faire des enfants, quitte à ce que ceux-ci soient reconnus en paternité par d’autres personnes. Que dire alors de ce collaborateur du Président qui contraint pratiquement ses filles à recueillir leurs menstrues afin qu’il s’en abreuve ? La même personne entretient des rapports homosexuels avec ses fils.
Le chef de l’Etat quant à lui, dort tranquille sur ses lauriers, car des organisations mystiques et autres sectes ont été créées de par le monde pour le soutenir au pouvoir pendant au moins 25 ans. Il est question que, par la suite il soit succédé par quelqu’un de son choix. Des sommes énormes sont par lui engagées pour financer ces sectes. Bon nombre de ses chargés de missions sont alors impliqués dans cet engrenage. [Un ex-argentier, aujourd’hui impliqué et non inquiété] dans l’affaire de l’achat présidentiel], autre métamorphe, homme-rapace, est du nombre. Bienvenue à [notre haut-beau parleur national, lui aussi encore ministre] et [autre ministre bling bling] dans le cercle des métamorphes.
Un très haut gradé de l’armée, proche du Président, [avait] l’obligation qu’il tient de ses pratiques de ne pas déféquer ailleurs que dans son village où, en un lieu précis, ses déchets doivent être déposés. Cela veut dire que, où qu’il se trouv[ait], il se soulage[ait] dans du papier et autres emballages. Ses déjections [étaient] alors conservées pour être toutes transportées dans la malle de sa voiture, pour son village, où se trouv[ait] l’unique lieu préparé à recevoir ces précieux colis. Même lorsqu’il se trouv[ait] en mission à l’étranger, cet éminent militaire [ramenait] au pays ses déjections pour qu’elles soient déposées dans son village, en lieu sûr.
[Une illustre personnalité de la République avait] dû une nuit son salut à l’intervention des gendarmes d’Awae, une banlieue de Yaoundé. En effet, ce député du RDPC [avait], un soir, été surpris par les habitants du coin en un point insolite, où il avait creusé une fosse, et jeté une pauvre bête ligotée qu’il tentait d’enterrer vivante, traumatisant ainsi un innocent animal domestique dont l’espèce depuis des siècles vit sous la protection des hommes.
De nombreux cas semblables ont lieu au Cameroun […]
Ebale Angounou
Source. Sang pour sang, Sphinx Editions, 2001, pp. 49-51.



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