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1982 -2017: 35 ans de sang, de larmes et d'inertie - Qui a assassiné le colonel Nnanga Abo'o Pépin

1982 -2017: 35 ans de sang, de larmes et d'inertie - Qui a assassiné le colonel Nnanga Abo'o Pépin

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Index de l'article
1982 -2017: 35 ans de sang, de larmes et d'inertie
La République des crimes capuleux et de l'inertie
Soeurs de Djoum tortuées, violées puis assassinées
Les assassins de Mgr Jean-Marie Benoît Bala courent toujours
Yves Plumeu: les mobiles restent inconnus, 26 ans après
L'assassinat de l'intelligence
Mgr Jean Kounou, Abbé Bikoa, Abbé Apolinaire Claude Ndi: Des meurtres non élucidés d'hommes de Dieu
Mgr Simon Pierre Tonyè Bakot: Les affaires d’argent emportent l’Archevêque de Yaoundé
Au royaume des moeurs sataniques
L'histoire du Renouveau-Rdpc s'écrit en lettres de sang
Au 100 000 morts sur les chemins du Renouveau
Qui a assassiné le colonel Nnanga Abo'o Pépin
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Qui a assassiné le colonel Nnanga Abo'o Pépin
Le 8 septembre 2014, dans une lettre ouverte adressée à Paul Biya au sujet de l’affaire de l’assassinat du colonel Nnanga Abo’o Pétain, dame veuve Nnanga Alice dénonçait les lenteurs judiciaires et les manipulations (faux témoignage, faux certificat médical) qui ont cours autour de cette affaire. Si certaines pontes du régime n’étaient pas soupçonnées d’avoir commandité cet assassinat, il est probable que le verdict du tribunal militaire n’aurait jamais été celui qui avait été rendu et qui condamnait les lampiste en épargnant les cerveaux.
Dans ladite lettre ouverte, la veuve marquait sa surprise de constater qu’au moment où ici comme ailleurs, le droit protège la vie des espèces animales et même végétales, que la vie humaine soit ainsi banalisée, bafouée, méprisée et non protégée au pays de Paul Biya
Elle précisait les circonstances de la mort de son époux assassiné le 4 septembre 2006 à minuit. Rentrant de ses balades, son feu mon mari lui avait appris qu’il avait eu une chaude altercation avec des officiers missionnaires, proches de Ze Meka, ex-ministre de la défense lesquels lui avaient demandé de s’associer à eux pour une conspiration visant à déstabiliser les institutions républicaines. Son époux avait refusé de souscrire à cette démarche moyenâgeuse par fidélité à son serment de servir avec honneur et fidélité son pays, les institutions et celui qui les incarne en l’occurrence Paul Biya.
Elle s’étonnait et faisait remarquer que le tribunal avait superbement évité d’établir un lien de causalité entre la réunion et son exécution précoce le 5 septembre, lendemain de cette altercation, ainsi que l’implication des occupants du domicile où fut commis cet assassinat odieux, perpétré par d’abominables scélérats pressés d’ôter la vie à son mari pour ne pas être dénoncés par ce dernier.
L’invitation téléphonique par dame Elomo Marie épouse Nko’o Nyatte Archangelo de son mari par une vielle maîtresse bien connue à plus d’un titre par les commanditaires tapis dans l’ombre, à se rendre en urgence dans son domicile n’aura été que l’appât pour pêcher le poisson. Pour elle, il s’agissait bien d’un guet à pans classique dont tout contournement ne vise qu’à étouffer la manifestation de la vérité. D’autant plus que dans le procès-verbal de clôture de l’enquête préliminaire qui sert de support à l’accusation et même à l’information judiciaire, dame Elomo Marie épouse Nko’o Nyatte Archangelo avait menti n’avoir pas eu de nouvelles de son mari depuis deux mois et n’avait pas entendu la détonation du coup de feu ayant tué le colonel Nnanga. L’implication de cette dame était prouvée
Dans une seconde lettre, elle relançait Paul Biya.
Après le verdict rendu, elle avait saisi la Cour d’appel du Centre où l’affaire est pendante depuis des mois. Elle concluait sa lettre en rappelant que nul n’est au-dessus des lois, que l’on s’appelle Ze Meka, Colonel Meka Meka Emmanuel, Elomo Marie épouse Nko’o Nyatte Archangelo
Bonnemort



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