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Le naufrage du Cameroun, C'est eux! - Les révélations d'Asonganyi

Le naufrage du Cameroun, C'est eux! - Les révélations d'Asonganyi

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Index de l'article
Le naufrage du Cameroun, C'est eux!
Le crépuscule des idoles, naufrageurs du Cameroun
Paul Biya, centre de l'inertie et responsable du naufrage du Cameroun
Fru Ndi, complice et allié objectif de Paul Biya
Les révélations d'Asonganyi
Bello Bouba Maïgari: Le grand retors de la Cène
L'Enam, l'Ecole ou le Moule des fossoyeurs
Toutes les pages

Les révélations d'Asonganyi
«Nous sommes obligés de dévoiler leur plan macabre et machiavélique.
L’événement a débuté à Douala le 18/11/92 et m’a été rapporté dans mon appartement à Bastos le 20/11/92. C’est quand l’état d’urgence était en vigueur. Dans la soirée, le Dr Samuel Tchwenko, Fopoussi et Louis Shalo arrivèrent. Ils voulaient me donner un rapport sur une réunion entre le Dr. Tchwenko, Fopoussi, et Shalo représentants le SDF et le Prince Dicka Akwa, M. Daniel Moukouri, M. Omgba Damase et M. François Ebakissé représentant du RDPC. La première réunion eut lieu à la résidence du prince Dicka Akwa à Douala. La discussion était à propos de la création d’un Conseil d’Etat qui allait être présidé par le vainqueur des élections présidentielles d’Octobre 1992. En fait, le groupe a reconnu la victoire de Fru Ndi, mais les exigences du moment requéraient que Biya reste président. Pour que Fru Ndi ne soit pas totalement ignoré, il était nécessaire de créer un Conseil d’Etat qu’il présiderait. Cette proposition acceptée, la réunion fut reportée au 20/11/92 à Yaoundé à la résidence d’Omgba Damase. A Yaoundé, la délégation du SDF fut logée au Mansel Hôtel pour les trois jours que dura la réunion. Chaque jour de la réunion, une Mercedes les amenait à la résidence d’Omgba Damase. Ils mangeaient et buvaient à la charge de l’équipe du RDPC. Dr Tchwenko m’a fait comprendre que leur participation était connue du président. Selon la déclaration du Dr Tchwenko, on lui demanda d’exiger du président une déclaration dénonçant les violences. Puisque le président ne m’avait pas encore informé de ce qui se passait, j’ai attendu et continué d’attendre qu’il me dise qu’il avait signé la lettre et quel en était le contenu, ou s’il était au courant de cette réunion.»
Source : Tazoacha Asonganyi, Cameroun : Choix difficiles dans une démocratie de façade (un mémoire) NGT publishing, 2015, p. 64