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Des procès politiques maquillés en infractions de droit commun - Amadou Ali et Akame Mfoumou complotent

Des procès politiques maquillés en infractions de droit commun - Amadou Ali et Akame Mfoumou complotent

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Index de l'article
Des procès politiques maquillés en infractions de droit commun
Des procès politiques maquillés en infractions de droit commun
L'ombre de l'exécutif plane sur les procès
Marafa Hamidou Yaya; l'ennemi intime de Paul Biya
Polycarpe Abah Abah: dans les filets de ses adversaires politiques
Les mille miracles judiciaires de l'affaire Titus Edzoa
Amadou Ali et Akame Mfoumou complotent
Lydienne Yen Eyoum et Michel Thiérry Atangana: au mauvais endroit, au mauvais moment
Jean-Marie Atangana Mebara, Urbain Olanguena et Cie: des procès en sorcellerie
Opération Epervier:ce grotesque défilé de boucs-émissaires
Mathias Eric Owona Nguini: le Cameroun est inscrit dans la voie avancée de Zombification, de Décomposition et de Putréfaction morales
Toutes les pages

Amadou Ali et Akame Mfoumou complotent
altAli [Amadou] : On ne s'amuse pas M. le ministre d'État
Akame [Mfoumou] : Donc, il faut faire très, très... et on n'est pas nombreux, faut faire très, très ; très, très, très, très attention et, on en fait combien ? Trois c'est beaucoup, c'est 2 en fait.
Ali : Voilà... il y a toi, il y a moi-même... À vrai dire les cibles... Ceux qu'ils considèrent comme les cibles...
Akame : Ouais ! C'est les deux. Alors tu vois donc : campagne Internet ; à l'intérieur : les journaux, les machins etc.. À un moment donné, le patron lui-même risque de se dire qu'il n'y a jamais de fumée sans feu. Si bien que si on ne s'organise pas... Mais on va... Moi je suis décidé à leur mettre le feu aux fesses, puisque j'envoie même maître (Me Mbiam Emmanuel, Ndlr) là-bas pour poursuivre l'affaire dont le procureur là (Gwamesia, Ndlr) a dû te parler.
Ali : Oui. Oui !
Akame : Ah ! Oui ! Oui ! Oui!  
Ali : Je sais que tu fabriques déjà.  
Akame : Ah oui ! Et là d'ailleurs, les éléments que je vais récolter, je vais te les ramener...  
Ali : Sur l'affaire de ce même Edzoa. Akame :Voilàà !!! Je vais te les ramener
Ali : J'ai envoyé donc...  maître pour donc  ...  pour l'affaire de la Bcc  là aussi...
Akame : Ouais ! Ouais ! Parce que ce qu'il faut faire, tu as vu là ce qu'on applique à...  à l'ancien président de l'Olympique de Marseille ?
Ali : C'est ça !!!
Akame : C'est-à-dire, ce n'est pas la peine de tout sortir le même jour...
Ali : Ah ! Non ! Non ! Par petits bouts
Akame : Voilà. Dès que vous finissez ceci. Pan!! Telle condamnation. Le lendemain   Pan!!!   Vous   amenez   telle autre...
Ali : C'est ce que nous avons proposé...
Akame : Une semaine après  Pan   !! Vous amenez telle autre, une semaine après vous amenez telle autre !!
Ali: Voilààààà !
Akame : La technique du rouleau compresseur-Là, on le finit !!!
Ali: Voilà ! En tout cas, nous, nous avons actuellement... il y a le dossier des milliards là Akame : Ouais ! Ouais.!! De Paris !
Ali: Ouais ! Ouais ! Nous avons quand même donné des éléments à la Justice, y compris euh... les instructions...
Akame : Il faudrait aussi mettre le Garde des sceaux dans le coup et le Pg procureur général Ndlr) parce que...
Ali: Ouais ! M. le ministre d'État... l'inconnu pour moi, c'est le Garde des sceaux. Akame: Ah ! Ouais !
Ali: Bon ... d'aucuns disent qu'il serait de la même secte. Est-ce que c'est vrai...? Mais nous travaillons ensemble. D'aucuns m'ont même dit que même là aussi (le Délégué général à la Sûreté nationale) ...                               
Akame: Tu as d'ailleurs vu qu'il ne s'est pas mouillé du tout...
Ali: Le type calcule des choses contre moi
Akame : Oui ! Oui, oui ! Oui !
Ali: Alors que  nous travaillons ensemble.
Akame: Oui, oui, oui !
Ali: Bon !
Akame: C'est normal, puisqu'il s'agit d'isoler chacun de nous.
Ali: Voilà ! Tu sais ce que je te le dis à toi c'est le patron lui-même qui m'a dit de prendre cette affaire en main...
Akame : Ouais ; chacun de son côté, et puis nous allons nous battre jusqu'au bout. Nous nous sommes battus jusqu'à présent, ça ne sert à rien de baisser les bras aujourd'hui.  Ça voudrait dire que nous aurons été idiots de nous battre jusque-là... Ali: Ouais ! Ouais ! Ouais !
Source: Presse nationale,août 1987