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Ces sous-préfets français qui gouvernent en Afrique - Page 3

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Index de l'article
Ces sous-préfets français qui gouvernent en Afrique
L’Élysée, blanc Palais noire Cellule
PS : quelle rupture avec Sarkozy l'Africain ?
Quand Elf hisse Paul Biya au pinacle
Gabon : au nom du père et du fils
Alassane Dramane Ouattara : installé à coups de canon
Comment la France soutient une dictature sortie des urnes
La France donne un coup de main aux Cobras
La France donne un coup de main aux Cobras
Toutes les pages

Objectif Élysée 2012
PS : quelle rupture avec Sarkozy l'Africain ?
Alors qu'il souhaite opérer un virage à 180 degrés de la politique africaine de la France, le "monsieur Afrique" de François Hollande, Kofi Yamgnane, est tempéré par les techniciens du staff de campagne. Analyse.
Dépourvu d'à priori sur l'Afrique mais pas franchement attiré par ce continent, le candidat du PS, François Hollande, laisse prospérer les réflexions sur ce que devrait être la nouvelle politique africaine de la France en cas de victoire à la présidentielle de mai. Le 25 janvier, son directeur de campagne, Pierre Moscovici, a rejoint le staff "Internationa!" et les membres du pôle coopération (LC n°627} pour une soirée de débats autour de ces questions au siège du PS. Un principe cardinal semble déjà acquis en cas de victoire : François Hollande devrait s'efforcer de contourner les pays peu portés sur le respect des droits de l'homme. La visite de Barack Obama au Ghana, en juillet 2009, pour "promouvoir la démocratie", est montrée en exemple. Une perspective qui fait déjà cauchemarder plusieurs chefs d'État africains...
Mais sur d'autres sujets, la rupture peine à se conceptualiser. Au cours de cette soirée, le "monsieur Afrique" de la campagne, Kofi Yamgnane, auquel François Hol¬lande a fait appel en novembre, a abordé les problèmes frontalement : disparition des bases militaires en Afrique, fin de l'aide liée, suppression du ministère de la coopération et de la cellule Afrique de l'Élysée, refonte de l'Agence française de développement (AFD), redéfinition du rôle des ambassadeurs nommés en Afri¬que, augmentation substantielle de l'aide vers la coopération décentralisée. Léger silence dans l'assistance... Face à ¡'ancien secrétaire d'État de François Mitterrand, des personnalités comme Jean-Michel Severino, Kader Arif et Thomas Mélonio ont préféré nuancer le périmètre de la rupture. Oui, par exemple, pour la montée en puissance de la coopération décentralisée. En revanche, d'autres thèmes tels que l'abandon du franc CFA - "l'exception monétaire franco africaine" et sujet tabou par excellence - ont été rapidement éludés. Trop sensibles. La priorité de l'équipe reste de convaincre François Hollande de se rendre au sud du Sahara pour y délivrer un discours fondateur, sur le même modèle que celui prononcé par Nicolas Sarkozy à Cotonou, en 2006. Kofi Yamgnane ne désespère pas de convaincre le candidat socialiste de se rendre au Liberia. Or, selon nos sources, celui-ci n'a pas du tout l'intention de descendre plus bas que le Maroc. Vous avez dit rupture ?
Source: La Lettre du Continent n°628 du 2 février 2012


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