• Full Screen
  • Wide Screen
  • Narrow Screen
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size
Et si Paul Biya quittait le pouvoir d'ici 2014! - Page 5

Et si Paul Biya quittait le pouvoir d'ici 2014! - Page 5

Envoyer Imprimer PDF
Note des utilisateurs: / 0
MauvaisTrès bien 
Index de l'article
Et si Paul Biya quittait le pouvoir d'ici 2014!
Paul Biya ira-t-il jusqu’au bout de son mandat ?
La santé du président, le baromètre du pouvoir
2013-2014 : Deux années fatidiques
Rudes nuits des longs couteaux en perspective
Dans la boule de cristal de Paul Biya
Au nom de la famille
Les feuilles déroutent Paul Biya
Le paradigme de l’axe « Nord-Sud »: ses implications plurielles dans la société politique camerounaise
Toutes les pages

Rudes nuits des longs couteaux en perspective
C’est  un jeu de cynisme bien machiavélique, la machine à broyer toutes les velléités de  remplacement du prince a fini par renvoyer à leur copie tous les prétendants  imaginaires ou réels. On en vient dès lors à se rendre à l’évidence de ce que , sur les intentions de perpétuation du pouvoir ad vitam aeternam, l’homme-lion met à contribution tout son génie  pour griller et couper l’herbe sous les pieds  de ses « créatures » ou « création », au sens où l’entend Famé Ndongo . Dans un pays où l’ambition et  la réussite vous font tenir pour coupable, il faut le dire, dans ce jeu de massacre politique , d’honnêtes et brillants citoyens en sont arrivés à se proclamer, pince sans rire, « esclaves » du prince dans des circonstances à sincérité à la fois douteuse et honnête. En s’effaçant au profit du prince, tous ceux qui prétendent que seul Paul Biya est habilité à conduire les destinées du pays  font preuve de lâcheté ou d’hypocrisie, quand on sait qu’en privé, les mêmes  pestent sur l’état de délabrement du pays. Ils attribuent, de toute évidence, la responsabilité  des espoirs déçus  ou les échecs au grand patron. L’héritage d’une position à même de faciliter le moment venu l’accession au trône à travers le dernier remaniement selon l’analyse de Repères, confrère bien  introduit de la place, donne l’avantage à René Sadi face à Marafa. Ceux qui avaient jusque-là pensé à des fantasmes d’une presse en mal de scoop peuvent se raviser. L‘omniprésence de Marafa dans tous les gouvernements précédents de Paul Biya avait fini par imposer sa silhouette dans le dispositif  très sélectif des intouchables, bien qu’en homme prudent  et avisé, il avait lui-même intégré qu’à  tout moment son Mentor d’une double décennie de collaboration, d’abord très proche  et ensuite à un poste non moins clef du gouvernement, où on a d’ailleurs soupçonné le retour d’ascenseur au nom de l’axe nord-sud si l’on en croit Wikileaks. Sadi continue aux yeux de beaucoup, sa trajectoire  de successeur présomptif en  comblant les lacunes de sa virginité dans la gestion proprement dite d’un département ministériel. Avec  ce que cela peut donner à voir et à comprendre en termes de maîtrise de la technostructure qu’est l’administration  et ses réalités ravageuses riches en conflits  suggérant des arbitrages complexes.
Jeanlin


Ajouter un Commentaire


Code de sécurité
Rafraîchir