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Martin Belinga Eboutou, l'argent, la plainte et le logo des cinquantenaires - Page 4

Martin Belinga Eboutou, l'argent, la plainte et le logo des cinquantenaires - Page 4

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Index de l'article
Martin Belinga Eboutou, l'argent, la plainte et le logo des cinquantenaires
Une scrabbleuse affaire
Avis de concours
Théodore Alan Bright: John Shaddaï Akenji répondra de ses actes devant la justice
John Shaddai Akenji: J'ai remis à Bright 8 des 10 millions des primes
Comment est-on arrivé à une plainte contre Belinga Eboutou?
Autorisation de présentation d'un logo dans le cadre du concours do logo des cinquantenaires du Cameroun
Faire argent de tout
Loi no 2000/011 du 19 décembre 2000 relative au droit d’auteur et aux droits voisins
PostScriptum: Mauvaise foi manifeste
Toutes les pages
Théodore Alan Bright
John Shaddaï Akenji répondra de ses actes devant la justice
Il est déterminé à se battre pour rentrer dans ses droits. Il promet aussi de traduire John Akenji devant les tribunaux
Germinal : Qu’est-ce qui vous a poussé à porter plainte contre le président du comité d’organisation des cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification ?
Théodore Alan Bright :
Après la présentation du logo du cinquantenaire par M. Akenji, je me devais de me rapprocher de la commission pour lui expliquer qu’en fait je lui ai fait présenter mon logo. Étant donné que rien ne m’empêchait de concevoir plusieurs logos, je ne pouvais pas les présenter tous. Je me suis rapproché des membres de la Commission pour leur donner tous les éléments étayant ma déclaration : l’autorisation de présentation délivrée à M. Akenji, la procuration et ma signature qui apparaît sur le logo. Après quoi, il  devenait clair que la Commission savait qui était l’auteur du logo. J’ai été surpris de constater que je n’avais pas été associé à certaines activités du cinquantenaire. Il paraitrait que certains membres de la commission ont rencontré le jeune homme avec qui ils ont fait des trafics bizarres. Je me suis dit qu’on se moque de moi. J’ai décidé de les relancer. Je leur ai fait parvenir une lettre qui est restée sans réponse. J’ai appelé, personne n’a voulu répondre. C’est ainsi que j’ai pris la décision de saisir la Conac et le président de la République pour dénoncer le mépris dont je suis victime et réclamer la part qui me revient de droit dans les recettes des produits vendus et sur lesquels figure le logo que j’ai créé.

Pourtant, John Shaddaï Akenji qui avait présenté le logo en avril 2010 revendique la paternité du logo. Comment s’est effectuée la rencontre entre vous deux ?

Je vous dis que je suis le créateur du logo. La rencontre avec John Shaddaï Akenji s’est faite par le truchement de mon fils, Athur Bright qui était son ami depuis une dizaine d’années. Mon fils qui prépare son Mba a refusé de travailler avec moi et me l’a présenté tout en me rassurant qu’il s’y connait en infographie. Je l’ai tout de suite adopté. Parce qu’en plus de ce que je fais, je suis aussi un homme de Dieu, je suis facile d’approche. Après l’avoir adopté, nous avons travaillé sans problème. Je l’ai fait partir de là où il vivait à Obili pour le loger à Ekounou chez un ami qui prenait soin de lui. Nous n’avons eu aucun problème jusqu’au logo des cinquantenaires. Au moment de la réalisation de ce logo, son travail était comparable à celui d’une sage-femme, d’une secrétaire à qui on dicte une lettre et elle saisit. Moi je faisais tous les logos en set et lui il les reprenait en moyens électroniques. Je concevais les logos et lui donnait des directives pour la transcription. S’il est de bonne foi, il doit reconnaitre que c’est lui qui avait, sur ma demande, mis mon nom dans le logo. Je suis surpris aujourd’hui qu’il affirme qu’il ne connait pas celui qui a mis mon nom dans le logo des cinquantenaires. Je ne suis pas infographe. Je suis comme une mère qui conçoit son enfant. Elle n’est pas sage-femme. Elle conçoit et la sage-femme l’accouche. Il ne saurait se prévaloir de la paternité du logo. D’ailleurs, je dois préciser que ce monsieur signe ses logos Shaddaï graphics. Il ne saurait accepter mettre mon nom sur le logo sans en être convaincu. Mais, parce qu’il a été instrumentalisé par monsieur Belinga Eboutou et parce qu’il a touché de l’argent en usant des magouilles, il commence à gesticuler pour dire qu’il est l’auteur du logo. Je ne suis plus à ce niveau. Je ne m’occupe plus des discussions de la basse-cour. Nous sommes en train de parler de l’image et de la destinée d’un pays. Quand je demande à monsieur Martin Belinga Eboutou de me reverser ce qui me revient de droit, c’est parce que je veux éviter qu’un autre artiste subisse la même chose, qu’il travaille et que l’on détourne ou confisque son argent. En tenant compte des recettes générées par l’utilisation commerciale de mon logo, la commission devrait me reverser près d’un milliard de franc Cfa. Que la commission mette cet argent dans un compte et après le verdict nous saurons à qui il revient. Il ne faut pas que l’on détourne l’attention du public sur la paternité du logo. La commission se déshonore en instrumentalisant monsieur Akenji.

Vous êtes-vous rapproché du ministre de la Culture avec qui vous dites que vous avez travaillé ?

Je ne me suis pas rapproché du ministre de la Culture parce que jusqu’aujourd’hui elle souffre le martyr. Je suis content de ne pas être un employé de leur système. Madame la ministre de la Culture a fait beaucoup pour la culture. Je sais comment elle souffre le martyr du fait que nous avons travaillé ensemble et qu’il y a eu du succès pour l’organisation des cinquantenaires. La commission l’a mise carrément de côté parce qu’on savait que si elle était membre, les brouillons qui la composent devraient être exposés. Nous avons fait des travaux qui ne sont pas encore payés. Mais, je ne lui en veux pas. Je ne lui demanderais pas cet argent. Elle est victime de nombreux blocages. On l’empêche de révéler ses talents afin qu’elle ne puisse pas attirer l’attention du président de la République.

Où en êtes-vous avec la procédure devant le procureur ?

La plainte a été déposée. Mon conseil a repris les choses en main. Le procès est déjà gagné puisqu’en matière de droit d’auteur on reconnaît dans le monde entier qu’une œuvre d’art appartient à celui qui l’a signée. En outre mon œuvre a été protégée. Tous les experts vous le diront. Nous allons ester John Shaddaï Akenji en justice. Il répondra de ses actes et me dédommagera pour tout le préjudice subi.
Propos recueillis par:
J.-B Talla


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