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Comment la France tue, pille le Cameroun et l’Afrique - Transformer l’Afrique en son propre centre : Utopie ou réalité ?

Comment la France tue, pille le Cameroun et l’Afrique - Transformer l’Afrique en son propre centre : Utopie ou réalité ?

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Index de l'article
Comment la France tue, pille le Cameroun et l’Afrique
La Françafrique: conception et naissance
Cameroun: pays clef de la Françafrique
Visages et virages de la Françafrique au Cameroun
Les géniteurs et les serviteurs de la Françafrique au Cameroun
La Françafrique: une spécificité française?
Françafrique: quel changement?
Odile Tobner: Racisme français: refuser toute forme de condescendance et de dépendance
Une citadelle attaquée: Discours, stratégies et actions des organisations camerounaises opposées à la Françafrique.
Économies et diplomaties au service de la France
Chaque peuple doit connaître son histoire et en comprendre les ressorts
Françafrique: noyau dur des relations Nord-Sud
L'actualité de la Françafrique
L'avenir possible
Éléments de prospective géopolitique et stratégique sur les relations franco-africaines à l’ère de la mondialisation : France-Afrique ou Françafrique ?
Le parachutage putschiste international d’un favori néocolonial et globalo-impérial en Côte d’Ivoire : un épisode post-électoral d’humanisme militaire et de démocratisme martial mené par la France françafricaine.
Transformer l’Afrique en son propre centre : Utopie ou réalité ?
Toutes les pages
Manières de Voir : Transformer l’Afrique en son propre centre : Utopie ou réalité ?
Regardons-nous penser et écoutons-nous parler avec en point de mire, l’Afrique à transformer en son centre propre. Être animé par le souci de passer des critiques tous azimuts de l’Occident, aux recherches de solutions concrètes, durables et d’avenir aux problèmes africains, exige aussi que nous devenions le centre de nos analyses par une espèce de réflexivité analytique. C’est primordial en ce sens qu’une pensée africaine tournée vers la critique exclusive de l’Occident fait inévitablement de cet Occident le centre de son imaginaire. Elle ne cherche plus en elle-même les arguments de son autonomie et de sa puissance créatrice d’une nouvelle Afrique. Elle les cherche dans la dénonciation des travers du projet africain de l’Occident. Ce qui est une autre forme d’aliénation à « la bibliothèque coloniale ». Les Africains qui condamnent le feu vert de Barack Obama pour les frappes en Libye en comptant uniquement sur l’argument chromatique pour en faire un Africain ; ceux qui félicitent les Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine) de s’être abstenus en oubliant que ces pays le font aussi  pour leurs seuls intérêts et non pour ceux de l’Afrique sont dans la même logique : celle qui consiste à centraliser les autres dans la recherche du « Bien » dudit Continent. L’Afrique doit pourtant devenir son propre centre ! Qu’implique une telle conjecture lorsqu’on l’applique au cas ivoirien et libyen ? Le centre se construit-il dans une totalité uniforme par rapport à lui-même ? Se construit-il en se décentrant par rapport à un précédent centre, en l’occurrence l’Occident ? Peut-il se réaliser sans créer des périphéries autour de lui, c’est-à-dire des non-centres ? Est-ce un projet possible sans développement politique et économique ? Si oui, comment y parvenir ? Sinon comment ne pas déjà être un élève et une périphérie de l’Occident dans ce processus très souvent mimétique ? Devenir son propre centre n’est-il pas le fondement du prosélytisme des monothéismes religieux et de l’impérialisme américain ? Si oui, devenir son centre propre n’est-il pas un projet qui a pour but de nous rendre capables de faire ce que nous condamnons chez les Occidentaux ?